Lettre n° 7270
Par la grâce de D.ieu,
23 Sivan 5720,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à votre lettre. Si vous me transmettez le nom de votre mère, celui que l’on doit mentionner dans une prière, je vous citerai près du saint tombeau de mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera, en fonction du contenu de votre lettre. Vous faites référence à des pensées qui vous dérangent. Or, vous savez ce qu’il convient de faire, avant tout, en la matière. Vous devez faire vérifier vos Tefillin pour vous assurer de leur validité, conformément à la Hala’ha. En outre, ôtez de votre esprit toutes ces pensées, auxquelles vous faites allusion, ce qui ne veut pas dire que vous devez lutter contre elles. Bien au contraire, vous réorienterez vos pensées et vous les concentrerez dans un autre domaine, si possible celui de la Torah, car si un peu de lumière suffit pour repousser beaucoup d’obscurité, combien plus peut le faire beaucoup de lumière.
Vous me dites aussi que les explications que vous donnez, durant vos cours, ne sont pas suffisantes. Or, disent nos Sages : “ Qui est le sage ? Celui qui apprend de tous ”. Il serait donc bon que vous soyez présent, lorsque le professeur ou le recteur de la Yechiva se trouvant dans votre entourage délivre son enseignement. Vous observerez les explications que chacun donne et sa manière d’enseigner. Vous mentionnez également votre diction. Or, on peut attribuer ces manifestations à votre émotion. Si vous raffermissez votre confiance en D.ieu, Qui accorde Sa Providence à chacun et à chacune, une évolution interviendra, en la matière. Il serait bon d’étudier la “ Porte de la confiance en D.ieu ”, dans le ‘Hovat Ha Levavot. De même, vous lirez les Tehilim selon leur répartition mensuelle, chaque jour, après la prière du matin. Chaque jour également, avant cette prière du matin, vous prélèverez quelques pièces pour la Tsédaka. Avec ma bénédiction pour donner de bonnes nouvelles de tout cela,
Vous me posez aussi les questions suivantes :
A) Pourquoi ne parle-t-on pas de la gestation de Abel, alors que les versets Béréchit 4, 1 et 2, font état de celle de Kaïn ? La raison en est la suivante. La gestation de Kaïn fut aussi celle de Abel, comme l’explique le Midrash Béréchit Rabba, chapitre 22, au paragraphe 3.
B) Pourquoi Abel porte-t-il un tel nom, aucune explication n’étant donnée à ce propos, ce qui n’est pas le cas pour Kaïn ? Il faut préciser que Abel n’avait qu’un rôle accessoire, secondaire, par rapport à la gestation essentielle, celle de Kaïn. Mais, le verset a eu pitié de lui et n’a donc pas spécifié son manque d’importance. Il suffit, pour s’en convaincre, d’observer que le verset dit : “ Et, elle ajouta… ”. Il n’y a donc bien là qu’un ajout, comme le souligne le Midrash Béréchit Rabba, chapitre 61, au paragraphe 4.
Pour le Rabbi Chlita,
le secrétaire,
23 Sivan 5720,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à votre lettre. Si vous me transmettez le nom de votre mère, celui que l’on doit mentionner dans une prière, je vous citerai près du saint tombeau de mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera, en fonction du contenu de votre lettre. Vous faites référence à des pensées qui vous dérangent. Or, vous savez ce qu’il convient de faire, avant tout, en la matière. Vous devez faire vérifier vos Tefillin pour vous assurer de leur validité, conformément à la Hala’ha. En outre, ôtez de votre esprit toutes ces pensées, auxquelles vous faites allusion, ce qui ne veut pas dire que vous devez lutter contre elles. Bien au contraire, vous réorienterez vos pensées et vous les concentrerez dans un autre domaine, si possible celui de la Torah, car si un peu de lumière suffit pour repousser beaucoup d’obscurité, combien plus peut le faire beaucoup de lumière.
Vous me dites aussi que les explications que vous donnez, durant vos cours, ne sont pas suffisantes. Or, disent nos Sages : “ Qui est le sage ? Celui qui apprend de tous ”. Il serait donc bon que vous soyez présent, lorsque le professeur ou le recteur de la Yechiva se trouvant dans votre entourage délivre son enseignement. Vous observerez les explications que chacun donne et sa manière d’enseigner. Vous mentionnez également votre diction. Or, on peut attribuer ces manifestations à votre émotion. Si vous raffermissez votre confiance en D.ieu, Qui accorde Sa Providence à chacun et à chacune, une évolution interviendra, en la matière. Il serait bon d’étudier la “ Porte de la confiance en D.ieu ”, dans le ‘Hovat Ha Levavot. De même, vous lirez les Tehilim selon leur répartition mensuelle, chaque jour, après la prière du matin. Chaque jour également, avant cette prière du matin, vous prélèverez quelques pièces pour la Tsédaka. Avec ma bénédiction pour donner de bonnes nouvelles de tout cela,
Vous me posez aussi les questions suivantes :
A) Pourquoi ne parle-t-on pas de la gestation de Abel, alors que les versets Béréchit 4, 1 et 2, font état de celle de Kaïn ? La raison en est la suivante. La gestation de Kaïn fut aussi celle de Abel, comme l’explique le Midrash Béréchit Rabba, chapitre 22, au paragraphe 3.
B) Pourquoi Abel porte-t-il un tel nom, aucune explication n’étant donnée à ce propos, ce qui n’est pas le cas pour Kaïn ? Il faut préciser que Abel n’avait qu’un rôle accessoire, secondaire, par rapport à la gestation essentielle, celle de Kaïn. Mais, le verset a eu pitié de lui et n’a donc pas spécifié son manque d’importance. Il suffit, pour s’en convaincre, d’observer que le verset dit : “ Et, elle ajouta… ”. Il n’y a donc bien là qu’un ajout, comme le souligne le Midrash Béréchit Rabba, chapitre 61, au paragraphe 4.
Pour le Rabbi Chlita,
le secrétaire,