Lettre n° 72

Par la grâce de D.ieu,
Jeudi 8 Iyar 5703,
Brooklyn, New York,

Je vous salue et vous bénis,

On peut citer ce que dit la Paracha de cette semaine, Emor: "Dis... et tu diras". Cette répétition permet de "mettre en garde les grands à propos des petits".

Il est trois domaines pour lesquels la Torah énonce une telle mise en garde.

A propos du sang, tout d'abord, pour lequel les hommes éprouvaient auparavant une attirance particulière, un immense désir d'en consommer. Nul n'a donc le droit de se dire que ses efforts pour donner aux enfants une bonne éducation seront vains, dès lors que ceux-ci sont victimes des passions de leur coeur.

Il en est de même pour les reptiles. Nos Sages disent que ceux qui les consomment n'ont d'autre but que de défier leur Créateur, car ils ne peuvent inspirer que le dégoût. Dès lors, qu'attendre de ceux qui en mangent effectivement?

C'est aussi vrai pour l'impureté des Cohanim. Les notions de pureté et d'impureté n'ont pas de base rationnelle et elles ne concernent, du reste, que les Cohanim, que D.ieu a choisis pour Le servir. Un éducateur est donc en droit de se demander comment expliquer de tels concepts, d'autant qu'on pourrait lui rétorquer: "Je souhaite m'identifier aux non-Juifs et ne plus appartenir à cette nation de prêtres et à ce peuple sacré".

La Torah nous demande donc de ne pas nous décourager et chaque Juif, qui qu'il soit, a le devoir de guider les autres vers la vérité, dans toute la mesure du possible, en mettant en éveil leur sentiment juif.

Combien plus cela s'applique-t-il aux petits, au sens le plus littéral, qui sont malléables et dépendent pleinement de leur éducateur.

Avec ma bénédiction de Techouva immédiate, délivrance immédiate,