Lettre n° 7044
Par la grâce de D.ieu,
12 Tichri 5720,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à votre lettre du 8/10, dans laquelle vous me décrivez brièvement ce qu’a été votre vie. Vous devez achever, cette année, vos études d’ingénierie et vous ne savez pas dans quel pays vous installer, à l’issue de ces études. En outre, vous êtes inquiet parce que votre mère se trouve actuellement en Egypte. Vous devrez donc, le moment venu, vous préoccuper également de son installation et de la manière dont elle gagnera sa vie. D’après le contenu de votre lettre, il est sûrement inutile de vous préciser le principe fondamental de notre foi, selon lequel le Créateur du monde le dirige, encore à l’heure actuelle. Il accorde Sa divine Providence à chacun et à chacune. Il est l’Essence du bien et, par nature, Il souhaite prodiguer Ses bienfaits, pourvu que l’on adopte un comportement conforme aux enseignements de notre Torah, Torah de vie. Une telle attitude est le canal, le réceptacle permettant de recevoir les bénédictions de D.ieu. Plusieurs mois passeront encore avant que vous finissiez vos études. C’est donc à ce moment que vous déciderez où vous devez vous installer. Il suffira d’y penser quelques mois avant cette conclusion. Dix mois avant celle-ci, il est trop tôt pour le faire et ce souci porte sûrement préjudice à vos études, de même qu’à tout ce qui vous concerne. Dans quelques mois, vous écrirez à vos amis, dans les pays que vous mentionnez et vous verrez ce qu’il en est en France, là où vous vous trouvez actuellement. Alors, quand quelques mois se seront écoulés, il est certain que vous aurez une image plus précise que maintenant. En fonction de cela, vous déciderez de vous installer dans tel ou tel autre pays.
Il en est de même pour vos fiançailles, auxquelles vous faites allusion, car il est dit que : “ une femme avisée provient de D.ieu ”. Il n’y a donc pas lieu d’être inquiet. Vous vérifierez les détails, quand viendra le moment de penser à ces fiançailles, d’une manière concrète. Bien entendu, vous vérifierez alors quelle est la conception du monde adoptée par la jeune fille à propos de laquelle vous m’écrivez ou bien par une autre, pour vous assurer que celle-ci est conforme aux enseignements de notre Torah, Torah de vie. Car, c’est uniquement à cette condition que la Présence divine réside entre un homme et une femme. Leur vie doit être basée sur la Torah et les Mitsvot, c’est bien évident. Aussi, il n’y a pas lieu de vous affecter en constatant que vous n’avez pas les mêmes caractères. Une telle situation est fréquente et, si tout est conforme par ailleurs, cela ne constitue pas un réel obstacle. S’agissant de votre moral, qui parfois n’est pas bon, il serait bon de faire vérifier vos Tefillin, afin de vous assurer qu’elles sont cachères, conformément à la Hala’ha. De même, chaque jour de semaine, avant de porter ces Tefillin, vous prélèverez quelques pièces pour la Tsédaka. Avec ma bénédiction pour donner de bonnes nouvelles de tout cela et pour une fête joyeuse,
Pour le Rabbi Chlita,
le secrétaire,
N. B. : Mon secrétariat ne rédige pas en français. C’est la raison pour laquelle ma réponse vous est donnée dans la Langue sacrée. Toutefois, vous pouvez continuer à m’écrire en français, car je lis cette langue.
12 Tichri 5720,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à votre lettre du 8/10, dans laquelle vous me décrivez brièvement ce qu’a été votre vie. Vous devez achever, cette année, vos études d’ingénierie et vous ne savez pas dans quel pays vous installer, à l’issue de ces études. En outre, vous êtes inquiet parce que votre mère se trouve actuellement en Egypte. Vous devrez donc, le moment venu, vous préoccuper également de son installation et de la manière dont elle gagnera sa vie. D’après le contenu de votre lettre, il est sûrement inutile de vous préciser le principe fondamental de notre foi, selon lequel le Créateur du monde le dirige, encore à l’heure actuelle. Il accorde Sa divine Providence à chacun et à chacune. Il est l’Essence du bien et, par nature, Il souhaite prodiguer Ses bienfaits, pourvu que l’on adopte un comportement conforme aux enseignements de notre Torah, Torah de vie. Une telle attitude est le canal, le réceptacle permettant de recevoir les bénédictions de D.ieu. Plusieurs mois passeront encore avant que vous finissiez vos études. C’est donc à ce moment que vous déciderez où vous devez vous installer. Il suffira d’y penser quelques mois avant cette conclusion. Dix mois avant celle-ci, il est trop tôt pour le faire et ce souci porte sûrement préjudice à vos études, de même qu’à tout ce qui vous concerne. Dans quelques mois, vous écrirez à vos amis, dans les pays que vous mentionnez et vous verrez ce qu’il en est en France, là où vous vous trouvez actuellement. Alors, quand quelques mois se seront écoulés, il est certain que vous aurez une image plus précise que maintenant. En fonction de cela, vous déciderez de vous installer dans tel ou tel autre pays.
Il en est de même pour vos fiançailles, auxquelles vous faites allusion, car il est dit que : “ une femme avisée provient de D.ieu ”. Il n’y a donc pas lieu d’être inquiet. Vous vérifierez les détails, quand viendra le moment de penser à ces fiançailles, d’une manière concrète. Bien entendu, vous vérifierez alors quelle est la conception du monde adoptée par la jeune fille à propos de laquelle vous m’écrivez ou bien par une autre, pour vous assurer que celle-ci est conforme aux enseignements de notre Torah, Torah de vie. Car, c’est uniquement à cette condition que la Présence divine réside entre un homme et une femme. Leur vie doit être basée sur la Torah et les Mitsvot, c’est bien évident. Aussi, il n’y a pas lieu de vous affecter en constatant que vous n’avez pas les mêmes caractères. Une telle situation est fréquente et, si tout est conforme par ailleurs, cela ne constitue pas un réel obstacle. S’agissant de votre moral, qui parfois n’est pas bon, il serait bon de faire vérifier vos Tefillin, afin de vous assurer qu’elles sont cachères, conformément à la Hala’ha. De même, chaque jour de semaine, avant de porter ces Tefillin, vous prélèverez quelques pièces pour la Tsédaka. Avec ma bénédiction pour donner de bonnes nouvelles de tout cela et pour une fête joyeuse,
Pour le Rabbi Chlita,
le secrétaire,
N. B. : Mon secrétariat ne rédige pas en français. C’est la raison pour laquelle ma réponse vous est donnée dans la Langue sacrée. Toutefois, vous pouvez continuer à m’écrire en français, car je lis cette langue.