Lettre n° 6971
Par la grâce de D.ieu,
16 Mena’hem Av 5719,
Brooklyn,
Au distingué ‘Hassid qui craint D.ieu et assume une
mission sacrée, le Rav Avraham Morde’haï Chmouel(1),
Je vous salue et vous bénis,
J’ai bien reçu votre lettre de l’issue du Chabbat Na’hamou et j’y ai lu avec plaisir que vous avez eu des semaines de Oufaratsta(2). Différents textes, en particulier de la ‘Hassidout, expliquent précisément qu’une semaine inclut en elle tous les moments, du début à la fin des six millénaires de la création. C’est pour cela que l’on dit, au début de chaque semaine(3) : “ C’est aujourd’hui le premier jour ”. Que le Oufaratsta de ces semaines se répande donc sur les semaines qui suivront. L’assurance nous a été donnée que quelqu’un qui se sanctifie quelque peu ici-bas reçoit d’en-haut une immense sanctification. Combien plus en est-il ainsi pour celui qui se sanctifie plus que quelque peu. C’est bien évident. Or, selon la ‘Hassidout, cette sainteté ne consiste pas à s’isoler dans le désert ou bien à se concentrer sur la Lumière précédant le Tsimtsoum(4), sans se préoccuper de ce qui se passe autour de soi.
Bien au contraire, selon un récit bien connu que nous avons reçu de mon beau-père, le Rabbi, l’Admour Hazaken fit de la morale à quelqu’un qui se consacrait à l’étude de la Torah et qui, de la sorte, n’entendit pas les pleurs d’un enfant qui était tombé de son berceau. Chaque détail des récits de nos maîtres délivre un enseignement. Or, tous les aspects de celui-ci attestent que la leçon qu’il apprend, ce qu’il convient d’en tirer, est particulièrement précise. En l’occurrence, ceux qui doivent être considérés comme des enfants, qui se définissent comme tels également lorsqu’ils sont couchés et dorment, car ils se trouvent alors dans un berceau et non dans un simple lit, peuvent connaître la chute pendant leur sommeil. A l’opposé, celui qui se consacre à l’étude le fait avec ardeur et constance, de la manière la plus profonde. Il peut donc ne pas entendre les pleurs d’un enfant. Malgré cela, une âme qui descendait ici-bas pour la première fois, issue du monde d’Atsilout(5), lui délivra un enseignement, selon lequel il ne sied pas d’adopter un tel comportement, de ne pas ressentir une situation aussi basse, se faisant jour dans le monde, au sein même de la matérialité. L’enseignement de tout cela, que l’on doit apprendre et mettre en pratique, est bien clair. Je vous adresse ma bénédiction afin de donner de bonnes nouvelles des points que vous abordez dans votre lettre, de vos réalisations communautaires et de vos préoccupations personnelles. En un moment propice, je mentionnerai toutes ces personnes près du saint tombeau de mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera, pour que vous donniez de bonnes nouvelles de tout cela, d’une manière sans cesse accrue. Avec ma bénédiction,
Notes
(1) Le Rav A. M. C. Lieder, de Kfar ‘Habad. Voir, à son sujet, la lettre n°5409.
(2) “ Et, tu te répandras à l’ouest et à l’est, au nord et au sud ”, selon le slogan choisi par le Rabbi pour cette année, c’est-à-dire des semaines de diffusion des valeurs juives. Voir, à ce sujet, la lettre n°6541.
(3) Dans la prière du matin, après que le Chabbat ait permis de revenir à l’origine du temps.
(4) La contraction de cette Lumière qui est à l’origine de la création.
(5) L’Admour Hazaken.
16 Mena’hem Av 5719,
Brooklyn,
Au distingué ‘Hassid qui craint D.ieu et assume une
mission sacrée, le Rav Avraham Morde’haï Chmouel(1),
Je vous salue et vous bénis,
J’ai bien reçu votre lettre de l’issue du Chabbat Na’hamou et j’y ai lu avec plaisir que vous avez eu des semaines de Oufaratsta(2). Différents textes, en particulier de la ‘Hassidout, expliquent précisément qu’une semaine inclut en elle tous les moments, du début à la fin des six millénaires de la création. C’est pour cela que l’on dit, au début de chaque semaine(3) : “ C’est aujourd’hui le premier jour ”. Que le Oufaratsta de ces semaines se répande donc sur les semaines qui suivront. L’assurance nous a été donnée que quelqu’un qui se sanctifie quelque peu ici-bas reçoit d’en-haut une immense sanctification. Combien plus en est-il ainsi pour celui qui se sanctifie plus que quelque peu. C’est bien évident. Or, selon la ‘Hassidout, cette sainteté ne consiste pas à s’isoler dans le désert ou bien à se concentrer sur la Lumière précédant le Tsimtsoum(4), sans se préoccuper de ce qui se passe autour de soi.
Bien au contraire, selon un récit bien connu que nous avons reçu de mon beau-père, le Rabbi, l’Admour Hazaken fit de la morale à quelqu’un qui se consacrait à l’étude de la Torah et qui, de la sorte, n’entendit pas les pleurs d’un enfant qui était tombé de son berceau. Chaque détail des récits de nos maîtres délivre un enseignement. Or, tous les aspects de celui-ci attestent que la leçon qu’il apprend, ce qu’il convient d’en tirer, est particulièrement précise. En l’occurrence, ceux qui doivent être considérés comme des enfants, qui se définissent comme tels également lorsqu’ils sont couchés et dorment, car ils se trouvent alors dans un berceau et non dans un simple lit, peuvent connaître la chute pendant leur sommeil. A l’opposé, celui qui se consacre à l’étude le fait avec ardeur et constance, de la manière la plus profonde. Il peut donc ne pas entendre les pleurs d’un enfant. Malgré cela, une âme qui descendait ici-bas pour la première fois, issue du monde d’Atsilout(5), lui délivra un enseignement, selon lequel il ne sied pas d’adopter un tel comportement, de ne pas ressentir une situation aussi basse, se faisant jour dans le monde, au sein même de la matérialité. L’enseignement de tout cela, que l’on doit apprendre et mettre en pratique, est bien clair. Je vous adresse ma bénédiction afin de donner de bonnes nouvelles des points que vous abordez dans votre lettre, de vos réalisations communautaires et de vos préoccupations personnelles. En un moment propice, je mentionnerai toutes ces personnes près du saint tombeau de mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera, pour que vous donniez de bonnes nouvelles de tout cela, d’une manière sans cesse accrue. Avec ma bénédiction,
Notes
(1) Le Rav A. M. C. Lieder, de Kfar ‘Habad. Voir, à son sujet, la lettre n°5409.
(2) “ Et, tu te répandras à l’ouest et à l’est, au nord et au sud ”, selon le slogan choisi par le Rabbi pour cette année, c’est-à-dire des semaines de diffusion des valeurs juives. Voir, à ce sujet, la lettre n°6541.
(3) Dans la prière du matin, après que le Chabbat ait permis de revenir à l’origine du temps.
(4) La contraction de cette Lumière qui est à l’origine de la création.
(5) L’Admour Hazaken.