Lettre n° 6914

Par la grâce de D.ieu,
1er jour de Roch ‘Hodech Tamouz 5719,
Brooklyn,

Je vous salue et vous bénis,

Je fais réponse à votre lettre du 25 Sivan, dans laquelle vous me dites que l’on vous propose un parti. Vous avez répondu que vous souhaitez poursuivre votre étude de notre sainte Torah(1) et l’autre partie vous a assuré qu’elle acceptait cette condition. S’il s’avère qu’il en est bien ainsi, si elle admet l’idée de la poursuite de vos études à la Yechiva, pendant un temps conséquent, il faut effectivement s’intéresser à cette proposition. D.ieu, Qui accorde Sa Providence à chacun, vous guidera sur le chemin qui sera réellement bon pour vous. Vous me dites que l’autre partie accepte la condition. Bien entendu, vous devez avant tout, pour votre part, prendre une ferme décision, non seulement de poursuivre votre étude avec élan et ardeur, mais, plus encore, de l’intensifier. Vous consulterez les lois de l’étude de la Torah, de l’Admour Hazaken, au début du chapitre 3, qui disent : “ Après le mariage, on pourra encore étudier pendant deux ou trois ans, sans tracas ”. Or, cette affirmation est formulée à propos de personnes exerçant une activité professionnelle(2). Combien plus est-ce donc le cas pour ceux qui ont fait le choix d’un sort enviable, celui d’avoir la Torah pour seule activité et d’adopter une occupation sacrée.

J’ai bon espoir qu’en plus de votre étude, avec élan et ardeur, portant sur la partie révélée de la Torah et de la ‘Hassidout, vous gardez aussi les trois études bien connues qui portent sur le ‘Houmach, les Tehilim et le Tanya. En effet, l’un n’exclut pas l’autre(3). Car, ce qui résulte, ici-bas, de tout cela, est à l’origine de la différence qui peut être faite entre le Talith et les Tsitsits, comme l’expliquent les discours ‘hassidiques de ce dernier Chabbat(4). Néanmoins, le Talith n’a aucune sainteté, ce qui n’est pas le cas pour…(5). Avec ma bénédiction pour donner de bonnes nouvelles de tout cela,

Notes

(1) Après le mariage.
(2) Après le mariage et parfois même avant.
(3) Une étude n’exclut pas l’autre.
(4) Prononcés par le Rabbi.
(5) Les études de la Torah, qui sont toutes saintes.