Lettre n° 6811

Par la grâce de D.ieu,
12 Nissan 5711,
Brooklyn,

Je vous bénis et vous salue,

Je fais réponse à votre lettre, dans laquelle vous me posez la question suivante. Certaines femmes(1) désirent prendre part aux réunions des femmes et jeunes filles ‘Habad et il y a lieu d’espérer qu’il en résulte de nombreux avantages, pour leur crainte de D.ieu. D’un autre côté, quelques unes, parmi les membres permanents, ne se sentent pas à l’aise, en présence de ces femmes(2). Comment résoudre ce problème ?

A chaque membre des femmes et jeunes filles ‘Habad, surtout à celles qui sont actives et, en particulier, aux fondatrices, il convient d’expliquer la grande importance de rapprocher un Juif, homme ou femme, de la pratique juive. Il faut leur dire que les maîtres de ‘Habad ont fait don d’eux-mêmes pour cela, allant jusqu’à risquer leur vie dans ce but. Bien plus, ils ont consacré de leur temps, qu’ils auraient pu réserver à la recherche de la plus haute élévation, pour convaincre un Juif avec lequel ils n’avaient, en apparence, aucun rapport, de mettre en pratique une simple Mitsva ou, a fortiori, une Mitsva importante.

Nos maîtres nous on relaté tout cela et il est certain qu’il ne s’agissait pas pour eux de raconter une belle histoire(3). Ils souhaitaient que chacun en tire une leçon, sur la manière de réagir, en pareil cas, même s’il est clair que nul ne peut se comparer à nos maîtres. C’est pourtant ce qui s’est passé.

Je veux espérer que, quand on leur expliquera tout cela, ces femmes et jeunes filles ‘Habad apaiseront leur colère et permettront qu’une âme juive se rapproche du Saint béni soit-Il, de Sa Torah et de ses Mitsvot. Elles doivent non seulement l’accepter, mais, en outre, marquer leur gratitude à D.ieu, Qui leur accorde une telle opportunité. Elles mettront donc de côté leurs arguments pour la sainteté de Son Nom. Je vous adresse ma bénédiction afin de donner de bonnes nouvelles de tout ce qui vient d’être dit, et du développement des activités des femmes et jeunes filles ‘Habad, de même que pour une fête de Pessa’h cachère et joyeuse,

Pour le Rabbi Chlita,
le secrétaire,

Notes

(1) Qui, pour l’heure, ne sont pas encore pratiquantes.
(2) Du fait de ce manque de pratique.
(3) En anglais dans le texte, “ story ”, le reste de la lettre étant en yiddish.