Lettre n° 6754

Par la grâce de D.ieu,
8 Adar Chéni 5719,
Brooklyn,

Je vous salue et vous bénis,

Je fais réponse à votre lettre, dans laquelle vous me dites que vous vous êtes installés, il y a quelques années déjà, en notre Terre Sainte. Or, vous ne trouvez pas le calme de l’esprit. En effet, dans l’endroit que vous avez quitté, il y avait une femme que vous connaissiez, il y a plusieurs années. Et, vous sentez que vous êtes abandonné. Vous me demandez donc ce que j’en pense(1).

Vous devez remercier D.ieu, Qui accorde Sa Providence à chacun pour le fait que vous êtes actuellement éloigné l’un de l’autre(2). Au final, vous en tirez le calme de l’esprit et la santé. Il y a, en cela, des bénédictions de D.ieu pour elle et pour vous. En effet, Celui Qui donne la Torah et ordonne la Mitsva, le Créateur du monde, Qui le dirige est bien la Source de toutes les bénédictions. Or, un comportement qui n’est pas conforme à Sa Volonté va à l’encontre de telles bénédictions, en tous ses besoins(3). Parfois, on ne le voit pas de ses yeux de chair, mais cela n’est que momentané, car le Saint béni soit-Il désire mettre l’homme à l’épreuve, afin d’observer s’il comprend tout cela, adopte l’attitude qui convient et surmonte l’épreuve.

Au final, il est clair qu’un comportement indésirable va à l’encontre de la bénédiction. Si vous souhaitez réellement le bien de cette femme et sans doute désirez-vous également votre propre bien, vous devez, comme je l’ai dit, remercier D.ieu pour la distance qui vous sépare. Vous vivrez donc en paix, dans le calme de l’esprit, avec enthousiasme, auprès de tous les membres de votre famille, avec tous les leurs. Il serait bon, chaque jour, avant de mettre les Tefillin, de prélever quelques pièces pour la Tsédaka. Avec ma bénédiction pour donner de bonnes nouvelles de tout cela,

Notes

(1) S’il ne faut pas envisager une union avec cette femme.
(2) Ce qui protège de toute situation malencontreuse.
(3) Empêche de les obtenir.