Lettre n° 6721

Par la grâce de D.ieu,
12 Adar Richon 5719,
Brooklyn,

Je vous salue et vous bénis,

Je fais réponse à votre lettre, dans laquelle vous me dites que vous avez changé le rite de votre prière. Il me semble vous avoir déjà répondu qu’il est bon que vous adoptiez le rite ‘Habad. Vous connaissez, en outre, le récit rapporté par les premiers ‘Hassidim(1) selon lequel l’Admour Hazaken en établit le texte à partir de soixante Sidourim. Comme cela est expliqué par ailleurs, on peut, en effet, passer du rite ashkénaze au rite séfarade ou bien du rite séfarade au rite Ari, mais non l’inverse. Votre décision d’adopter le rite ‘Habad doit donc être irrévocable. Vous me demandez aussi quand commencer à le faire, ce que je ne comprends pas, car si vous avez pris cette décision, pourquoi la différer ? Vous me dites aussi que vous suscitez la surprise. Or, tous ceux qui ont adopté le rite ‘Habad ont sans doute, au début, suscité la surprise. Malgré cela, ils ont commencé à prier de cette façon et, de fait, le cercle de ceux qui adhèrent à ce rite est de plus en plus large.

Vous évoquez l’ajout d’un nom à votre beau-frère, auquel D.ieu accordera longue vie(2). Ce que j’ai écrit, à ce propos, est la chose suivante. Cette initiative doit, bien évidemment, recevoir l’accord de celui qui porte ce nom. Or, lorsque ce nom a été ajouté, on ne l’avait pas prévenu, pour une certaine raison. Il faut donc le faire maintenant. On a procédé pour une certaine raison et ce nom s’appliquera donc de manière rétroactive. En tout état de cause, il est certain qu’il le portera, à l’avenir.

Vous me dites que, pour l’heure, vous ne comprenez pas encore certains chapitres du Tanya. Il en va ainsi pour l’étude de toutes les parties de notre Torah. Dans un premier temps, on n’en saisit que la signification générale, puis, de temps à autre, on approfondit cette compréhension. C’est une évidence. Avec ma bénédiction pour donner de bonnes nouvelles,

Pour le Rabbi Chlita,
le secrétaire,

Notes

(1) Voir, à ce propos, la lettre n°6704.
(2) Peut-être du fait d’une maladie.