Lettre n° 6716
Par la grâce de D.ieu,
10 Adar Richon 5719,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à votre lettre, dans laquelle vous me dites qu’il y a quelques temps, vous étiez saisi par la tristesse. Vous expliquez cet état d’esprit par le fait que, selon vous, vous ne connaissez pas la réussite, dans différents domaines. Or, vous craignez de vous retrouver dans le même état et vous me demandez donc ce que j’en pense. Vous ne me précisez pas quelle est votre situation, pour tout ce qui concerne le Judaïsme, l’étude de la Torah, la pratique de ses Mitsvot. Je présume donc que vous accomplissez tout cela, conformément à l’expression de nos Sages selon laquelle : “ un émissaire s’acquitte de la mission qui lui est confiée ”. Or, chaque Juif est bien l’émissaire de D.ieu, du Créateur du monde, Qui le dirige. Et, il est chargé de vivre sa vie, dans ce monde, en conformité avec l’enseignement de notre Torah, Torah éternelle et Torah de vie.
En conséquence, vous devez non seulement avoir connaissance, mais aussi réciter les bénédictions du matin, qui commencent toutes par “ Béni sois-Tu ” et qui sont donc une action de grâce. Encore avant cela, chacun dit : “ Je Te rends grâce, car Tu m’as restitué mon âme ”. En d’autres termes, la restitution de l’âme et le maintien en vie de l’homme sur cette terre justifient que cet homme exprime sa gratitude à son Créateur, Qui le dirige. Néanmoins, pour une raison connue de D.ieu, l’homme a reçu le libre-arbitre. Il peut donc mener sa vie de la manière qui convient, afin que cette vie soit digne de ce nom, qu’elle soit emplie d’un contenu de bien et de sainteté. Lorsque le libre-arbitre est accordé, il est certain que chacun reçoit les forces et les possibilités d’appliquer concrètement. Et, la pratique fait la preuve que, même si l’on a, à différentes reprises, mené une action sans succès, il n’en sera pas nécessairement de même, à l’avenir. La fois suivante, qui peut même être la centième ou la cent unième, peut apporter la réussite et même une considérable réussite.
Bien entendu, mon but n’est pas uniquement de vous exposer une vision profonde du monde, telle qu’elle est définie par la Torah. Mon propos est bien de décrire la réalité telle qu’elle est, pour peu que l’homme assume ce qui lui incombe. Et, l’on attend de lui ce qu’il est en mesure de faire. Au final, il réussira effectivement, car il n’y a pas d’homme qui ne soit pas chanceux, pour reprendre l’expression que vous employez dans votre lettre. La seule distinction qui doit être faite, en la matière, est entre un homme paresseux et celui qui se sert de ses capacités, des moyens qui lui sont largement accordés, par le Créateur du monde. Il est bien évident que l’on a systématiquement besoin de la bénédiction de D.ieu. En conséquence, tout ajout à la Torah et aux Mitsvot multiplie ces bénédictions, en tous les besoins éprouvés par l’homme. Vous contacterez sûrement l’aumônier militaire qui est responsable de votre garnison, pour lui proposer votre aide. Et, puisse D.ieu faire que vous me donniez de bonnes nouvelles de tout cela. Avec ma bénédiction,
Pour le Rabbi Chlita,
le secrétaire,
10 Adar Richon 5719,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à votre lettre, dans laquelle vous me dites qu’il y a quelques temps, vous étiez saisi par la tristesse. Vous expliquez cet état d’esprit par le fait que, selon vous, vous ne connaissez pas la réussite, dans différents domaines. Or, vous craignez de vous retrouver dans le même état et vous me demandez donc ce que j’en pense. Vous ne me précisez pas quelle est votre situation, pour tout ce qui concerne le Judaïsme, l’étude de la Torah, la pratique de ses Mitsvot. Je présume donc que vous accomplissez tout cela, conformément à l’expression de nos Sages selon laquelle : “ un émissaire s’acquitte de la mission qui lui est confiée ”. Or, chaque Juif est bien l’émissaire de D.ieu, du Créateur du monde, Qui le dirige. Et, il est chargé de vivre sa vie, dans ce monde, en conformité avec l’enseignement de notre Torah, Torah éternelle et Torah de vie.
En conséquence, vous devez non seulement avoir connaissance, mais aussi réciter les bénédictions du matin, qui commencent toutes par “ Béni sois-Tu ” et qui sont donc une action de grâce. Encore avant cela, chacun dit : “ Je Te rends grâce, car Tu m’as restitué mon âme ”. En d’autres termes, la restitution de l’âme et le maintien en vie de l’homme sur cette terre justifient que cet homme exprime sa gratitude à son Créateur, Qui le dirige. Néanmoins, pour une raison connue de D.ieu, l’homme a reçu le libre-arbitre. Il peut donc mener sa vie de la manière qui convient, afin que cette vie soit digne de ce nom, qu’elle soit emplie d’un contenu de bien et de sainteté. Lorsque le libre-arbitre est accordé, il est certain que chacun reçoit les forces et les possibilités d’appliquer concrètement. Et, la pratique fait la preuve que, même si l’on a, à différentes reprises, mené une action sans succès, il n’en sera pas nécessairement de même, à l’avenir. La fois suivante, qui peut même être la centième ou la cent unième, peut apporter la réussite et même une considérable réussite.
Bien entendu, mon but n’est pas uniquement de vous exposer une vision profonde du monde, telle qu’elle est définie par la Torah. Mon propos est bien de décrire la réalité telle qu’elle est, pour peu que l’homme assume ce qui lui incombe. Et, l’on attend de lui ce qu’il est en mesure de faire. Au final, il réussira effectivement, car il n’y a pas d’homme qui ne soit pas chanceux, pour reprendre l’expression que vous employez dans votre lettre. La seule distinction qui doit être faite, en la matière, est entre un homme paresseux et celui qui se sert de ses capacités, des moyens qui lui sont largement accordés, par le Créateur du monde. Il est bien évident que l’on a systématiquement besoin de la bénédiction de D.ieu. En conséquence, tout ajout à la Torah et aux Mitsvot multiplie ces bénédictions, en tous les besoins éprouvés par l’homme. Vous contacterez sûrement l’aumônier militaire qui est responsable de votre garnison, pour lui proposer votre aide. Et, puisse D.ieu faire que vous me donniez de bonnes nouvelles de tout cela. Avec ma bénédiction,
Pour le Rabbi Chlita,
le secrétaire,