Lettre n° 6596
Par la grâce de D.ieu,
11 Kislev 5719,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
Je suis surpris que vous ne fassiez pas allusion à la séparation(1). Mais, j’ai bon espoir que vous poursuivez votre action, en la matière, avec l’empressement qui convient, compte tenu de l’importance de l’enjeu. Comme je l’ai dit, la situation, dans ce domaine, est la suivante. Si cette séparation n’est pas réalisée aujourd’hui, demain, il sera peut-être…(2). A quelqu’un comme vous, il n’est nul besoin d’en dire plus. Bien entendu, je connais l’argumentation(3), le fait qu’il n’y a pas lieu de suspecter des Juifs(4), mais il a déjà été dit que l’on peut appliquer, à ce propos, la sentence : “ Ne te présente pas comme un homme trop vertueux ”(5). Car, il est clair que chacun de nos Sages était animé d’un profond amour pour chaque Juif et tous, en leur génération, ont perpétué la tradition de Moché, notre maître, qui lui-même aimait les Juifs. Malgré cela, ils ont énoncé une telle mise en garde, en des termes tranchants comme un glaive. C’est une évidence.
En outre, vous me faites part de l’état de votre épouse et D.ieu fasse que sa grossesse se passe bien et qu’elle soit aisée, qu’elle ait un enfant en bonne santé, en son temps et facilement. Avec mes respects et ma bénédiction pour donner de bonnes nouvelles de tout cela,
Notes
(1) Des hommes et des femmes, que le destinataire de cette lettre devait instaurer dans sa synagogue.
(2) Impossible d’en éviter les conséquences négatives.
(3) Présentée par ceux qui s’opposent à cette séparation.
(4) De mal agir, du fait de l’absence de cette séparation.
(5) En développant son amour du prochain au-delà de ce qui est défini par la Torah et en allant, en l’occurrence, jusqu’à transgresser ses Interdits.
11 Kislev 5719,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
Je suis surpris que vous ne fassiez pas allusion à la séparation(1). Mais, j’ai bon espoir que vous poursuivez votre action, en la matière, avec l’empressement qui convient, compte tenu de l’importance de l’enjeu. Comme je l’ai dit, la situation, dans ce domaine, est la suivante. Si cette séparation n’est pas réalisée aujourd’hui, demain, il sera peut-être…(2). A quelqu’un comme vous, il n’est nul besoin d’en dire plus. Bien entendu, je connais l’argumentation(3), le fait qu’il n’y a pas lieu de suspecter des Juifs(4), mais il a déjà été dit que l’on peut appliquer, à ce propos, la sentence : “ Ne te présente pas comme un homme trop vertueux ”(5). Car, il est clair que chacun de nos Sages était animé d’un profond amour pour chaque Juif et tous, en leur génération, ont perpétué la tradition de Moché, notre maître, qui lui-même aimait les Juifs. Malgré cela, ils ont énoncé une telle mise en garde, en des termes tranchants comme un glaive. C’est une évidence.
En outre, vous me faites part de l’état de votre épouse et D.ieu fasse que sa grossesse se passe bien et qu’elle soit aisée, qu’elle ait un enfant en bonne santé, en son temps et facilement. Avec mes respects et ma bénédiction pour donner de bonnes nouvelles de tout cela,
Notes
(1) Des hommes et des femmes, que le destinataire de cette lettre devait instaurer dans sa synagogue.
(2) Impossible d’en éviter les conséquences négatives.
(3) Présentée par ceux qui s’opposent à cette séparation.
(4) De mal agir, du fait de l’absence de cette séparation.
(5) En développant son amour du prochain au-delà de ce qui est défini par la Torah et en allant, en l’occurrence, jusqu’à transgresser ses Interdits.