Lettre n° 6586

Par la grâce de D.ieu,
7 Kislev 5719,
Brooklyn,

Au jeune Yochoua Moché Yossef(1) et à toute la famille,
que D.ieu vous accorde longue vie,

Je fais réponse à votre lettre de Roch ‘Hodech Kislev. J’ai pris connaissance, avec effroi, du terrible malheur qu’a été le décès du Rav, distingué ‘Hassid qui craint D.ieu, aux multiples accomplissements et assumant une mission sacrée, le Rav Israël Its’hak Zelig(2), puisse-t-il reposer en paix. D.ieu fasse qu’à l’avenir, vous ne connaissiez plus la peine, ce qu’à D.ieu ne plaise, mais uniquement le bien et la bonté, un bien visible et tangible, toujours et tous les jours.

La consolation inclut également la réparation du passé, qui doit même être double(3). Puisse donc D.ieu faire que ce soit effectivement le cas, en l’occurrence, que le bien et le plaisir se multiplient, ce qui veut dire, en la matière, bien plus que le double, quantitativement, comme l’établissent différents textes. J’ai lu avec plaisir, dans votre lettre, que vous enseignez à la Yechiva de Kfar ‘Habad, là où D.ieu a ordonné la bénédiction. Puisse D.ieu faire que vous vous consacriez à cela avec beaucoup d’abnégation et de dévouement. Ceci sera une satisfaction et le plus grand mérite pour l’âme du défunt. A n’en pas douter, vous en tirerez une bénédiction accrue et la réussite, en tout ce qui vous concerne et pour toute la famille, en général. Avec ma bénédiction pour donner de bonnes nouvelles de tout cela,

Notes

(1) Halpern, de Kfar ‘Habad.
(2) Père du destinataire de cette lettre.
(3) En l’occurrence, la peine doit donc se transformer en une double joie.