Lettre n° 6577
Par la grâce de D.ieu,
1er Kislev 5719,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
J’ai reçu, avec plaisir et satisfaction, votre lettre du 23 ‘Hechvan, avec ce qui y était joint. Je vous remercie beaucoup pour la bonne nouvelle, en tous les domaines auxquels vous faites allusion. Puisse D.ieu faire que vous m’annonciez d’autres bonnes nouvelles, toujours et tous les jours, d’un bien véritable, “ bon pour les cieux et bon pour les créatures ”, d’un bien qui produit des fruits, selon l’expression du traité Kiddouchin 40a. Heureux est le sort de tous ceux qui font des efforts en ce sens et, tout comme il est dit que : “ celui qui aime l’argent n’est jamais rassasié par son argent ”, D.ieu fasse que vous multipliez de telles actions, que vous avanciez, d’une étape vers l’autre, de sorte que celui qui a cent pièces en désire deux cents, soit un ajout de cent, alors que celui qui en a deux cents en souhaite quatre cents, c’est-à-dire un ajout de deux cents. C’est une évidence.
Vous envisagez un voyage ici, pour une courte période. Ceci ne semble concevable(1) que pendant la période des fêtes, mais non au milieu de l’année(2). Sans doute détaillerez-vous tout cela, dans vos prochains courriers. Je suis un peu surpris et inquiet que vous ne fassiez pas référence à ce que je vous avais écrit auparavant, c’est-à-dire au fait que vous devez donner l’exemple de la constance et de l’ardeur pour ce qui concerne l’étude dans le cadre de votre Yechiva. Ainsi, à l’époque des premiers ‘Hassidim, ceux qui devaient diffuser les sources(3) dans certains milieux, étaient choisis parmi les érudits, ayant la plus grande constance, afin que cette diffusion soit fructueuse, ce qui veut dire aussi que leur approche passait, tout d’abord, par la partie révélée de la Torah.
Vous préparez sûrement un programme convenable et détaillé, afin de profiter des jours du mois de Kislev, en général, de ses jours propices, les 10 et 19, en particulier, de ‘Hanouka, qui les suit, pour diffuser les sources jusqu’à ce qu’elles parviennent à l’extérieur. Avec ma bénédiction pour donner de bonnes nouvelles de tout cela, de sorte que : “ tu te répandras ”.
Notes
(1) Voir, à ce propos, la lettre n°6664.
(2) Le destinataire de cette lettre est un élève de Yechiva.
(3) De la ‘Hassidout.
1er Kislev 5719,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
J’ai reçu, avec plaisir et satisfaction, votre lettre du 23 ‘Hechvan, avec ce qui y était joint. Je vous remercie beaucoup pour la bonne nouvelle, en tous les domaines auxquels vous faites allusion. Puisse D.ieu faire que vous m’annonciez d’autres bonnes nouvelles, toujours et tous les jours, d’un bien véritable, “ bon pour les cieux et bon pour les créatures ”, d’un bien qui produit des fruits, selon l’expression du traité Kiddouchin 40a. Heureux est le sort de tous ceux qui font des efforts en ce sens et, tout comme il est dit que : “ celui qui aime l’argent n’est jamais rassasié par son argent ”, D.ieu fasse que vous multipliez de telles actions, que vous avanciez, d’une étape vers l’autre, de sorte que celui qui a cent pièces en désire deux cents, soit un ajout de cent, alors que celui qui en a deux cents en souhaite quatre cents, c’est-à-dire un ajout de deux cents. C’est une évidence.
Vous envisagez un voyage ici, pour une courte période. Ceci ne semble concevable(1) que pendant la période des fêtes, mais non au milieu de l’année(2). Sans doute détaillerez-vous tout cela, dans vos prochains courriers. Je suis un peu surpris et inquiet que vous ne fassiez pas référence à ce que je vous avais écrit auparavant, c’est-à-dire au fait que vous devez donner l’exemple de la constance et de l’ardeur pour ce qui concerne l’étude dans le cadre de votre Yechiva. Ainsi, à l’époque des premiers ‘Hassidim, ceux qui devaient diffuser les sources(3) dans certains milieux, étaient choisis parmi les érudits, ayant la plus grande constance, afin que cette diffusion soit fructueuse, ce qui veut dire aussi que leur approche passait, tout d’abord, par la partie révélée de la Torah.
Vous préparez sûrement un programme convenable et détaillé, afin de profiter des jours du mois de Kislev, en général, de ses jours propices, les 10 et 19, en particulier, de ‘Hanouka, qui les suit, pour diffuser les sources jusqu’à ce qu’elles parviennent à l’extérieur. Avec ma bénédiction pour donner de bonnes nouvelles de tout cela, de sorte que : “ tu te répandras ”.
Notes
(1) Voir, à ce propos, la lettre n°6664.
(2) Le destinataire de cette lettre est un élève de Yechiva.
(3) De la ‘Hassidout.