Lettre n° 6576
Par la grâce de D.ieu,
1er Kislev 5719,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
Après, encore une fois, une interruption particulièrement longue, j’ai reçu votre lettre du 19 ‘Hechvan, dans laquelle vous me décrivez l’état d’esprit de votre épouse, à la suite de votre installation en cet endroit. Vous imputez cet état de fait à votre solitude, dans ce lieu. Je suis très surpris par les ‘Hassidim qui ne prêtent pas attention à ce qui apparaît de la manière la plus évidente, bien plus, qui recherchent des explications et des interprétations, selon des voies tortueuses. Ce que je veux dire est bien simple. Quand il a été question de votre installation dans cette ville, vous vous en souvenez sûrement, il s’agissait pour vous, et il me semble même que cela a été écrit une fois ou deux, de diffuser dans cet endroit, après votre arrivée, le Judaïsme, en général et la ‘Hassidout, en particulier. Faites donc le bilan de toutes les années que vous avez passées là. D’une part, vous observerez les bienfaits de D.ieu, dans les bénédictions qu’Il vous a accordées, d’autre part, vous constaterez le grand abandon qui règne en ce qui concerne votre travail et celui de votre épouse, dans son domaine, la diffusion du Judaïsme et de la ‘Hassidout. Il est donc naturel, et non surprenant, que votre installation ne se passe pas bien. Les causes que vous invoquez ne sont, en fait, que des conséquences, des incitations du mauvais penchant destinées à dissimuler la vérité.
Bien entendu, j’imagine les justifications que vous pourriez avancer sur la déficience et le manque, en ce qui est accompli. Telle personne n’a pas le comportement qu’il faudrait. Vous êtes occupé à gagner votre vie. Mais, il est bien clair que tout cela n’explique rien. En effet,
A) Est-ce parce que telle personne n’a pas le comportement qu’il faudrait que vous devriez réduire votre action, d’autant que, comme je le disais, votre succès dans votre activité pour gagner votre vie en dépend ?
B) Il en est de même pour le second point, l’effort pour gagner sa vie. Une telle activité suscite la bénédiction de D.ieu, afin de pouvoir assurer sa propre subsistance et de connaître la réussite dans votre installation, en général.
Vous comprendrez donc ma surprise, en constatant que vous consentez les plus grands efforts pour forger le réceptacle naturel, ici-bas, destiné à recevoir la bénédiction et que vous justifiez ainsi votre inactivité pour ce qui concerne la bénédiction elle-même, issue de sa source céleste. Celle-ci doit pourtant être introduite dans le réceptacle. Et, il est clair que le fait de se consacrer à ce qui est accessoire n’a qu’un rôle secondaire par rapport à l’activité principale. C’est une évidence. Bien entendu, mon but n’est pas de faire souffrir qui que ce soit ni de me contenter de faire de la morale. Je fais allusion à l’avenir, surtout le plus proche. Bien plus, il est actuellement plus aisé qu’au préalable d’agir pour la ‘Hassidout, là où vous vous trouvez, d’une part. Et, d’autre part, on peut désormais constater de ses yeux de chair que l’on ne fait plus rien, que l’on n’agit pas pour développer ‘Habad, car toutes les activités introduites ont été interrompues, au bout d’un certain temps, puis il y a eu une autre action, qui a elle-même été interrompue.
Puisse D.ieu faire que vous m’annonciez très prochainement de bonnes nouvelles de tout cela. Vous me direz que vous avez élargi vos activités, dans votre ville, en tous les domaines de la ‘Hassidout, en mettant en pratique les termes du verset : “ Et, tu te répandras ”. Avec ma bénédiction pour donner de bonnes nouvelles de tout cela,
1er Kislev 5719,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
Après, encore une fois, une interruption particulièrement longue, j’ai reçu votre lettre du 19 ‘Hechvan, dans laquelle vous me décrivez l’état d’esprit de votre épouse, à la suite de votre installation en cet endroit. Vous imputez cet état de fait à votre solitude, dans ce lieu. Je suis très surpris par les ‘Hassidim qui ne prêtent pas attention à ce qui apparaît de la manière la plus évidente, bien plus, qui recherchent des explications et des interprétations, selon des voies tortueuses. Ce que je veux dire est bien simple. Quand il a été question de votre installation dans cette ville, vous vous en souvenez sûrement, il s’agissait pour vous, et il me semble même que cela a été écrit une fois ou deux, de diffuser dans cet endroit, après votre arrivée, le Judaïsme, en général et la ‘Hassidout, en particulier. Faites donc le bilan de toutes les années que vous avez passées là. D’une part, vous observerez les bienfaits de D.ieu, dans les bénédictions qu’Il vous a accordées, d’autre part, vous constaterez le grand abandon qui règne en ce qui concerne votre travail et celui de votre épouse, dans son domaine, la diffusion du Judaïsme et de la ‘Hassidout. Il est donc naturel, et non surprenant, que votre installation ne se passe pas bien. Les causes que vous invoquez ne sont, en fait, que des conséquences, des incitations du mauvais penchant destinées à dissimuler la vérité.
Bien entendu, j’imagine les justifications que vous pourriez avancer sur la déficience et le manque, en ce qui est accompli. Telle personne n’a pas le comportement qu’il faudrait. Vous êtes occupé à gagner votre vie. Mais, il est bien clair que tout cela n’explique rien. En effet,
A) Est-ce parce que telle personne n’a pas le comportement qu’il faudrait que vous devriez réduire votre action, d’autant que, comme je le disais, votre succès dans votre activité pour gagner votre vie en dépend ?
B) Il en est de même pour le second point, l’effort pour gagner sa vie. Une telle activité suscite la bénédiction de D.ieu, afin de pouvoir assurer sa propre subsistance et de connaître la réussite dans votre installation, en général.
Vous comprendrez donc ma surprise, en constatant que vous consentez les plus grands efforts pour forger le réceptacle naturel, ici-bas, destiné à recevoir la bénédiction et que vous justifiez ainsi votre inactivité pour ce qui concerne la bénédiction elle-même, issue de sa source céleste. Celle-ci doit pourtant être introduite dans le réceptacle. Et, il est clair que le fait de se consacrer à ce qui est accessoire n’a qu’un rôle secondaire par rapport à l’activité principale. C’est une évidence. Bien entendu, mon but n’est pas de faire souffrir qui que ce soit ni de me contenter de faire de la morale. Je fais allusion à l’avenir, surtout le plus proche. Bien plus, il est actuellement plus aisé qu’au préalable d’agir pour la ‘Hassidout, là où vous vous trouvez, d’une part. Et, d’autre part, on peut désormais constater de ses yeux de chair que l’on ne fait plus rien, que l’on n’agit pas pour développer ‘Habad, car toutes les activités introduites ont été interrompues, au bout d’un certain temps, puis il y a eu une autre action, qui a elle-même été interrompue.
Puisse D.ieu faire que vous m’annonciez très prochainement de bonnes nouvelles de tout cela. Vous me direz que vous avez élargi vos activités, dans votre ville, en tous les domaines de la ‘Hassidout, en mettant en pratique les termes du verset : “ Et, tu te répandras ”. Avec ma bénédiction pour donner de bonnes nouvelles de tout cela,