Lettre n° 6500

Par la grâce de D.ieu,
26 Elloul 5718,
Brooklyn,

Je vous bénis et vous salue,

Je fais réponse à votre lettre du 7/9, dans laquelle vous me dites qu’il vous arrive très souvent d’être interrogée sur ce qui concerne le Judaïsme, sur votre désir de vous conformer aux enseignements de la Torah, de pratiquer les Mitsvot. Vous me demandez comment répondre et quelle attitude adopter. De façon générale, il n’y a pas lieu de s’engager dans de telles discussions. Quand on vous pose ces questions, vous devez conseiller de s’adresser à un Rav, tranchant la Hala’ha, qui se trouve dans votre endroit ou bien à un recteur de Yechiva. De telles personnes étudient la Torah chaque jour et ils y trouvent les explications et les réponses à toutes les questions.

Vous répondrez donc uniquement que chaque Juif doit, c’est une évidence, mettre en pratique la Torah et les Mitsvot, données par le Créateur du monde, Qui le dirige, par D.ieu, béni soit-Il. Et, s’il s’avère que cela est difficile et demande un effort particulier, c’est précisément à ce propos que le verset dit : “ L’Eternel votre D.ieu vous met à l’épreuve afin de savoir si vous aimez l’Eternel ”. Mais, une telle épreuve n’est que momentanée. Quand on la surmonte, on reçoit les bénédictions de D.ieu. Vous devez donc maintenir un comportement conforme à celui d’une jeune fille juive vertueuse. En effet, chacune d’entre elles est appelée fille de Sarah, Rivka, Ra’hel et Léa. Si vous le désirez réellement, vous pourrez agir de la sorte et connaître la réussite.

Il serait bon que vous visitiez le bureau du Beth Rivka et les institutions Ohaleï Yossef Loubavitch, à Casablanca. Vous y rencontrerez les enseignantes de Beth Rivka, vous leur parlerez et elles pourront vous expliquer les réponses aux questions que vous posez, pour le cas où elles seraient soulevées encore une fois, à l’avenir. Avec ma bénédiction afin que vous soyez inscrite et scellée pour une bonne année,

Pour le Rabbi Chlita,
le secrétaire,

N. B. : Mon secrétariat ne rédige pas en français. C’est la raison pour laquelle la présente réponse est dans la Langue sacrée. Mais, pour votre part, vous pouvez continuer à m’écrire en français, car je lis cette langue.