Lettre n° 6164
Par la grâce de D.ieu,
7 Nissan 5718,
Brooklyn,
Je vous bénis et vous salue,
Je fais réponse à votre lettre de l’issue du Chabbat, dans laquelle vous me décrivez brièvement votre vie et votre situation familiale actuelle. Vous me demandez mon avis sur les points suivants :
A) Votre mari travaille à la compagnie d’électricité et, simultanément, il est entrepreneur. Or, il lui est difficile de cumuler ces deux fonctions. Il envisage donc de démissionner de la compagnie d’électricité afin de se consacrer à la construction. A mon avis, le moment n’est pas propice pour un tel changement. En outre, son travail à la compagnie d’électricité lui ouvre sûrement des droits particuliers, par exemple pour la retraite et pour l’assurance. Pour autant, il faut trouver un moyen d’alléger sa charge de travail. Cela sera sans doute plus aisé dans le domaine de la construction, en se faisant aider ou bien en étalant les chantiers et leur développement sur une période plus longue
B) S’agissant du temps que votre mari consacre à l’étude de la Torah, il est bien évident qu’il y a là une nécessité pour chaque Juif. Combien plus une bénédiction spécifique de Celui Qui crée le monde et donne la Torah est-elle nécessaire pour effectuer un ajout, dans ce domaine comme dans tous les autres. Vous m’écrivez qu’il ne peut pas trouver de compagnon d’étude, dans votre entourage. Pourtant, si vous le recherchez de la manière qui convient, vous trouverez sans doute une ou deux personnes. En outre, s’il apprend avec quelqu’un une ou deux fois par semaine, il pourra ensuite le faire seul, les autres jours. En effet, l’étude de la Torah est une nécessité quotidienne et, le Chabbat, celle-ci doit, en outre, être accrue.
C) Vous me dites que le mode de vie de votre fils aîné, à l’heure actuelle, n’est pas convenable, non pas du fait de son entourage ou bien par manque d’intérêt pour son avenir, mais, plus précisément, comme vous l’interprétez, parce que, selon lui, il n’a pas réussi ses études, dans le passé. Vous trouverez sûrement les mots qui vous permettront de lui expliquer qu’une telle pensée est interdite. En effet, la conscience de ne pas réussir le conduit au contraire de l’empressement, à la carence pour ce qui est de son installation. Bien plus, ce sentiment n’est pas fondé. En effet, l’absence de succès dans un certain domaine ne peut nullement justifier ou causer le découragement, car on peut très bien obtenir une réussite hors du commun dans d’autres domaines. Bien plus, ce manque de réussite peut s’expliquer par une cause accessoire, qui ne dépend pas de l’homme. Le Créateur du monde accorde à chacun les forces et les capacités nécessaires pour avoir une vie organisée. Pour autant, Il nous a précisément ordonné et enseigné que : “ l’Eternel ton D.ieu te bénira en tout ce que tu feras ”. Bien entendu, pour qu’il soit plus aisé à votre fils de s’engager sur une voie droite et utile, il serait bon qu’il intègre au plus vite un Kibboutz religieux. Il craint que la discipline y soit trop strict pour lui, mais je suis sûr que ce sera le cas uniquement pendant les premiers jours. Très rapidement les aspects positifs lui feront totalement oublier les difficultés de son arrivée dans cet endroit.
Il serait bon que votre mari donne quelques pièces à la Tsédaka, tous les jours de semaine, avant la prière du matin. Vous-même, vous adopterez l’usage des femmes juives vertueuses, consistant à donner de la Tsédaka avant d’allumer les bougies, à la veille du Chabbat et des fêtes. Avec ma bénédiction pour donner de bonnes nouvelles, pour une fête de Pessa’h cachère et joyeuse,
Pour le Rabbi Chlita,
le secrétaire,
7 Nissan 5718,
Brooklyn,
Je vous bénis et vous salue,
Je fais réponse à votre lettre de l’issue du Chabbat, dans laquelle vous me décrivez brièvement votre vie et votre situation familiale actuelle. Vous me demandez mon avis sur les points suivants :
A) Votre mari travaille à la compagnie d’électricité et, simultanément, il est entrepreneur. Or, il lui est difficile de cumuler ces deux fonctions. Il envisage donc de démissionner de la compagnie d’électricité afin de se consacrer à la construction. A mon avis, le moment n’est pas propice pour un tel changement. En outre, son travail à la compagnie d’électricité lui ouvre sûrement des droits particuliers, par exemple pour la retraite et pour l’assurance. Pour autant, il faut trouver un moyen d’alléger sa charge de travail. Cela sera sans doute plus aisé dans le domaine de la construction, en se faisant aider ou bien en étalant les chantiers et leur développement sur une période plus longue
B) S’agissant du temps que votre mari consacre à l’étude de la Torah, il est bien évident qu’il y a là une nécessité pour chaque Juif. Combien plus une bénédiction spécifique de Celui Qui crée le monde et donne la Torah est-elle nécessaire pour effectuer un ajout, dans ce domaine comme dans tous les autres. Vous m’écrivez qu’il ne peut pas trouver de compagnon d’étude, dans votre entourage. Pourtant, si vous le recherchez de la manière qui convient, vous trouverez sans doute une ou deux personnes. En outre, s’il apprend avec quelqu’un une ou deux fois par semaine, il pourra ensuite le faire seul, les autres jours. En effet, l’étude de la Torah est une nécessité quotidienne et, le Chabbat, celle-ci doit, en outre, être accrue.
C) Vous me dites que le mode de vie de votre fils aîné, à l’heure actuelle, n’est pas convenable, non pas du fait de son entourage ou bien par manque d’intérêt pour son avenir, mais, plus précisément, comme vous l’interprétez, parce que, selon lui, il n’a pas réussi ses études, dans le passé. Vous trouverez sûrement les mots qui vous permettront de lui expliquer qu’une telle pensée est interdite. En effet, la conscience de ne pas réussir le conduit au contraire de l’empressement, à la carence pour ce qui est de son installation. Bien plus, ce sentiment n’est pas fondé. En effet, l’absence de succès dans un certain domaine ne peut nullement justifier ou causer le découragement, car on peut très bien obtenir une réussite hors du commun dans d’autres domaines. Bien plus, ce manque de réussite peut s’expliquer par une cause accessoire, qui ne dépend pas de l’homme. Le Créateur du monde accorde à chacun les forces et les capacités nécessaires pour avoir une vie organisée. Pour autant, Il nous a précisément ordonné et enseigné que : “ l’Eternel ton D.ieu te bénira en tout ce que tu feras ”. Bien entendu, pour qu’il soit plus aisé à votre fils de s’engager sur une voie droite et utile, il serait bon qu’il intègre au plus vite un Kibboutz religieux. Il craint que la discipline y soit trop strict pour lui, mais je suis sûr que ce sera le cas uniquement pendant les premiers jours. Très rapidement les aspects positifs lui feront totalement oublier les difficultés de son arrivée dans cet endroit.
Il serait bon que votre mari donne quelques pièces à la Tsédaka, tous les jours de semaine, avant la prière du matin. Vous-même, vous adopterez l’usage des femmes juives vertueuses, consistant à donner de la Tsédaka avant d’allumer les bougies, à la veille du Chabbat et des fêtes. Avec ma bénédiction pour donner de bonnes nouvelles, pour une fête de Pessa’h cachère et joyeuse,
Pour le Rabbi Chlita,
le secrétaire,