Lettre n° 6141
Par la grâce de D.ieu,
29 Adar 5718,
Brooklyn,
Aux grands Rabbanim, hommes qui craignent D.ieu, se
consacrent aux besoins communautaires, ont de multiples
accomplissements, membres du Tribunal rabbinique, auprès
de la communauté orthodoxe de la sainte ville de Jérusalem,
puisse-t-elle être restaurée et rebâtie par notre juste Machia’h
très bientôt et de nos jours, Amen,
que D.ieu vous accorde longue vie,
Je vous salue et vous bénis,
J’ai bien reçu votre lettre du 11 du mois d’Adar, dans laquelle vous me parlez d’une piscine mixte, ce qu’à D.ieu ne plaise. Vous savez sans doute quelle est ici la réaction du public, à ce propos. Puisse D.ieu faire que s’accomplisse très prochainement, en notre sainte ville de Jérusalem, ce que dit notre sainte Torah : “ J’ai empli la cité fidèle de justice. La droiture y réside. Et, Il l’appela(1) ville de justice, cité fidèle ”. Plus profondément, l’Admour Hazaken, auteur du Tanya et du Choul’han Arou’h, explique que Jérusalem décrit la perfection de la crainte(2). Simultanément, la montagne de la sainteté est le sommet de l’amour, sa forme la plus élevée. Vous consulterez la longue explication développée par le Likouteï Torah, à la Parchat Devarim, page 60b. Et, vous connaissez les propos du Sifri, Devarim 6, 5, selon lesquels il n’y a pas d’amour à la place de la crainte et pas de crainte à la place de l’amour, si ce n’est pour le Saint béni soit-Il Lui-même.
Je vous adresse mes respects et ma bénédiction afin de donner de bonnes nouvelles de tout cela, d’atteindre la perfection du bien, ce qui est bon pour les cieux et bon pour les créatures et vous consulterez le traité Kiddouchin 40a. Et, l’on confère un mérite aux jours propices qui séparent Pourim et Pessa’h, quand on rapproche une délivrance de l’autre, celle de Pourim, lorsqu’ils restèrent “ des serviteurs d’A’hachvéroch ”, de la délivrance complète, car “ c’est en Nissan qu’ils furent libérés et en Nissan qu’ils le seront ” selon l’avis retenu par la Hala’ha dans la controverse(3) que l’on connaît, à ce sujet, la délivrance véritable et complète par notre juste Machia’h, ainsi qu’il est dit : “ Comme aux jours de ta sortie d’Egypte, Je te montrerai des merveilles ”. Avec ma bénédiction pour une fête de Pessa’h cachère et joyeuse,
N. B. : J’ai été étonné et très peiné d’apprendre que certaines personnes, et j’ai bon espoir que celles-ci sont extrêmement rares, parmi les membres de la communauté orthodoxe, empruntent les bateaux israéliens(4), dont l’équipage et les propriétaires sont juifs et qui se déplacent pendant le saint Chabbat, comme cela est longuement expliqué par ailleurs. Il ne fait pas l’ombre d’un doute qu’il s’agit là d’une transgression publique du Chabbat et de travaux définis par la Torah. Peut-on croire pareille chose ? Et, cela concerne spécifiquement la ville sainte de Jérusalem(5), comme le disent nos Sages, au traité Chabbat 119b, de même que notre délivrance, qui est proche, puisque “ si Israël respecte convenablement deux Chabbats, le fils de David viendra immédiatement ” et, bien plus, le Yerouchalmi, traité Taanit, chapitre 1, paragraphe 1, dit : “ convenablement un Chabbat ”. Vous consulterez le Likouteï Torah, de l’Admour Hazaken, auteur du Tanya et du Choul’han Arou’h, à la Parchat Vaykra, page 41a. Puisse D.ieu faire que j’ai également de bonnes nouvelles de cela et que nous méritions prochainement le jour qui sera entièrement Chabbat et repos pour l’éternité.
Notes :
(1) Le Rabbi note, en bas de page : “ Voir le Zohar, tome 3, pages 2b et 285a ”.
(2) Le Rabbi note, en bas de page : “ Selon les Tossafot, au traité Taanit 16a : ‘C’est pour cela que nous ne donnons pas’. Min’hat Chaï sur Yochoua 10, 2.
(3) Le Rabbi note en bas de page : “ Voir, en particulier, le Midrash Chemot Rabba, chapitre 15, paragraphe 11, le Zohar, tome 2, page 120a et tome 3, page 249a ”.
(4) Voir, à ce sujet, la lettre n°5898.
(5) Le Rabbi note, en bas de page : “ Voir Yermyahou 17 et le commentaire de Rabbi Avraham Ibn Ezra sur le verset Chemot 20, 8, qui dit que le respect du Chabbat supprima le décret et que l’on plaça à Jérusalem, les trônes de la royauté de la maison de David ”.
29 Adar 5718,
Brooklyn,
Aux grands Rabbanim, hommes qui craignent D.ieu, se
consacrent aux besoins communautaires, ont de multiples
accomplissements, membres du Tribunal rabbinique, auprès
de la communauté orthodoxe de la sainte ville de Jérusalem,
puisse-t-elle être restaurée et rebâtie par notre juste Machia’h
très bientôt et de nos jours, Amen,
que D.ieu vous accorde longue vie,
Je vous salue et vous bénis,
J’ai bien reçu votre lettre du 11 du mois d’Adar, dans laquelle vous me parlez d’une piscine mixte, ce qu’à D.ieu ne plaise. Vous savez sans doute quelle est ici la réaction du public, à ce propos. Puisse D.ieu faire que s’accomplisse très prochainement, en notre sainte ville de Jérusalem, ce que dit notre sainte Torah : “ J’ai empli la cité fidèle de justice. La droiture y réside. Et, Il l’appela(1) ville de justice, cité fidèle ”. Plus profondément, l’Admour Hazaken, auteur du Tanya et du Choul’han Arou’h, explique que Jérusalem décrit la perfection de la crainte(2). Simultanément, la montagne de la sainteté est le sommet de l’amour, sa forme la plus élevée. Vous consulterez la longue explication développée par le Likouteï Torah, à la Parchat Devarim, page 60b. Et, vous connaissez les propos du Sifri, Devarim 6, 5, selon lesquels il n’y a pas d’amour à la place de la crainte et pas de crainte à la place de l’amour, si ce n’est pour le Saint béni soit-Il Lui-même.
Je vous adresse mes respects et ma bénédiction afin de donner de bonnes nouvelles de tout cela, d’atteindre la perfection du bien, ce qui est bon pour les cieux et bon pour les créatures et vous consulterez le traité Kiddouchin 40a. Et, l’on confère un mérite aux jours propices qui séparent Pourim et Pessa’h, quand on rapproche une délivrance de l’autre, celle de Pourim, lorsqu’ils restèrent “ des serviteurs d’A’hachvéroch ”, de la délivrance complète, car “ c’est en Nissan qu’ils furent libérés et en Nissan qu’ils le seront ” selon l’avis retenu par la Hala’ha dans la controverse(3) que l’on connaît, à ce sujet, la délivrance véritable et complète par notre juste Machia’h, ainsi qu’il est dit : “ Comme aux jours de ta sortie d’Egypte, Je te montrerai des merveilles ”. Avec ma bénédiction pour une fête de Pessa’h cachère et joyeuse,
N. B. : J’ai été étonné et très peiné d’apprendre que certaines personnes, et j’ai bon espoir que celles-ci sont extrêmement rares, parmi les membres de la communauté orthodoxe, empruntent les bateaux israéliens(4), dont l’équipage et les propriétaires sont juifs et qui se déplacent pendant le saint Chabbat, comme cela est longuement expliqué par ailleurs. Il ne fait pas l’ombre d’un doute qu’il s’agit là d’une transgression publique du Chabbat et de travaux définis par la Torah. Peut-on croire pareille chose ? Et, cela concerne spécifiquement la ville sainte de Jérusalem(5), comme le disent nos Sages, au traité Chabbat 119b, de même que notre délivrance, qui est proche, puisque “ si Israël respecte convenablement deux Chabbats, le fils de David viendra immédiatement ” et, bien plus, le Yerouchalmi, traité Taanit, chapitre 1, paragraphe 1, dit : “ convenablement un Chabbat ”. Vous consulterez le Likouteï Torah, de l’Admour Hazaken, auteur du Tanya et du Choul’han Arou’h, à la Parchat Vaykra, page 41a. Puisse D.ieu faire que j’ai également de bonnes nouvelles de cela et que nous méritions prochainement le jour qui sera entièrement Chabbat et repos pour l’éternité.
Notes :
(1) Le Rabbi note, en bas de page : “ Voir le Zohar, tome 3, pages 2b et 285a ”.
(2) Le Rabbi note, en bas de page : “ Selon les Tossafot, au traité Taanit 16a : ‘C’est pour cela que nous ne donnons pas’. Min’hat Chaï sur Yochoua 10, 2.
(3) Le Rabbi note en bas de page : “ Voir, en particulier, le Midrash Chemot Rabba, chapitre 15, paragraphe 11, le Zohar, tome 2, page 120a et tome 3, page 249a ”.
(4) Voir, à ce sujet, la lettre n°5898.
(5) Le Rabbi note, en bas de page : “ Voir Yermyahou 17 et le commentaire de Rabbi Avraham Ibn Ezra sur le verset Chemot 20, 8, qui dit que le respect du Chabbat supprima le décret et que l’on plaça à Jérusalem, les trônes de la royauté de la maison de David ”.