Lettre n° 6132

Par la grâce de D.ieu,
24 Adar 5718,
Brooklyn,

Je vous salue et vous bénis,

Je fais réponse à votre lettre de ce lundi. En un moment propice, je mentionnerai le nom de votre fils, auquel D.ieu accordera longue vie, près du saint tombeau de mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera, afin qu’il obtienne la satisfaction de ses besoins et, en particulier, qu’il ait une meilleure santé, s’agissant de ce que vous écrivez. Vous consulterez sûrement un médecin spécialiste, à propos des nouveaux traitements qui ont été mis au point, en la matière, afin de déterminer s’ils s’appliquent à son cas.

Vous m’excuserez pour ce qui va suivre, mais je dois vous dire la vérité. Bien souvent, ce que vous écrivez(1) est le résultat du fait qu’en son temps, lorsque la mère était enceinte de cet enfant, elle n’a pas respecté, comme il aurait fallu le faire, les principes et les lois de la pureté familiale. S’il en a bien été ainsi, ce qu’à D.ieu ne plaise, on peut, jusqu’à un certain point, arranger et transformer ce qui s’est passé en les respectant maintenant de la manière la plus stricte et, en outre, en persuadant les autres d’en faire de même. D.ieu sonde les cœurs et Il verra que vous avez pris la décision d’agir ainsi personnellement, de convaincre votre entourage de le faire. Il fera donc que le traitement médical soit efficace et qu’il guérisse, pour une large part, ce qui vient d’être dit(2). Si vous vous engagez pleinement en ce sens, ce sera effectivement une guérison complète. J’espère que vous trouverez les mots qui conviennent afin d’expliquer tout cela également à votre épouse. Puisse D.ieu faire qu’en la matière, vous soyez en mesure de m’annoncer de bonnes nouvelles.

Il serait bon de faire vérifier les Tefillin et également la Mezouza(3), afin qu’ils soient conformes à la Hala’ha. Chaque matin de semaine, avant la prière, vous donnerez de la Tsédaka et votre épouse adoptera l’usage positif des femmes juives vertueuses qui consiste à donner de la Tsédaka, chaque fois que l’on allume les bougies, à la veille du Chabbat et des fêtes.

Avec ma bénédiction pour donner de bonnes nouvelles,

Pour le Rabbi Chlita,
le secrétaire,

Notes

(1) En l’occurrence, une maladie de peau.
(2) Cette maladie cutanée.
(3) Vraisemblablement celles du foyer.