Lettre n° 6043
Par la grâce de D.ieu,
8 Chevat 5718,
Brooklyn,
A mon proche parent, distingué ‘Hassid qui craint D.ieu et
se consacre aux besoins communautaires, issu d’une illustre
famille, le Rav Chnéor Zalman(1),
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à votre lettre de ce lundi, avec la demande de bénédiction, qui sera lue, en un moment propice, près du saint tombeau de mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera. Vous m’annoncez la création d’une institution sacrée(2), au sein de la maison d’étude Adat Israël. Ma lettre adressée à ses responsables vous a été envoyée(3). Sans doute leur apporterez-vous des explications, si cela est souhaitable.
Il est dit que le début est lié à la fin. Or, nos saints maîtres ont investi des forces immenses, afin de fonder la première Yechiva, déjà à l’époque de l’Admour Hazaken, puis, avec encore plus de force, malgré les difficultés et les obstacles, concernant la Yechiva Tom’heï Temimim. Or, toutes ces forces sont encore actives, en notre génération orpheline, afin de grandir et de magnifier la Torah, dans des cercles de plus en plus larges. C’est pour cela que l’on parle de diffusion des sources(4) à l’extérieur. C’est bien ainsi que l’on hâte la réalisation de la promesse selon laquelle “ les sagesses se réjouissent à l’extérieur ”, comme l’explique longuement la ‘Hassidout, au début du Torat ‘Haïm. Il est ici question de sagesses, au pluriel, c’est-à-dire de la Sagesse supérieure et de la Sagesse inférieure. En l’occurrence, l’une et l’autre se réjouissent, s’emplissent de joie et le font précisément à l’extérieur. C’est une évidence.
Vous connaissez le dicton du Baal Chem Tov selon lequel une âme descend ici-bas et se revêt d’un corps, pendant soixante dix ou quatre vingt ans, afin de rendre un service à un Juif, matériellement ou spirituellement. Combien plus en est-il ainsi quand il s’agit d’un domaine aussi important que l’éducation basée sur les valeurs sacrées, laquelle est immuable. En effet, les élèves bâtiront des foyers éternels, une descendance bénie de D.ieu, de nombreuses générations, jusqu’à la fin du monde.
Puisse D.ieu faire que, pour de longs jours et de bonnes années, avec largesse d’esprit et en bonne santé, vous me donniez de bonnes nouvelles de votre action sacrée, en ce domaine, selon la mesure de D.ieu, Qui agit “ mesure pour mesure ”(5), mais d’une manière largement accrue. Vous et votre épouse, qui est ma proche parente, à laquelle D.ieu accordera longue vie, vous concevrez de la satisfaction de vos enfants.
Avec ma bénédiction pour donner de bonnes nouvelles,
Pour éviter toute déception, à l’avenir et pour empêcher les bergers de Guerar de prétendre que : “ l’eau nous appartient ”, surtout si, avec le temps, une autre école de votre ville participe aux dépenses, ce qui irait à l’encontre de la largesse, comme l’explique le Ramban à propos de ces versets, il serait bon d’établir une règle, en la matière et d’attribuer un nom à l’école. Je propose donc celui de “ Ohaleï Yossef Its’hak Loubavitch ”, nom d’un réseau qui possède déjà des branches en Terre Sainte, au Maroc, en Australie. Pour avoir une certitude, en la matière, il est bon d’adopter des statuts. En tout état de cause, ceux-ci seront nécessaires pour que les dons à l’école puissent être déduits des taxes. En outre, ce nom permettra de se rattacher aux statuts du Merkaz Le Inyaneï ‘Hinou’h ou à ceux du Ma’hané Israël, qui possèdent déjà une telle exemption fiscale.
Notes
(1) Le Rav C. Z. Bespalov, de Prisca. Voir, à son sujet, la lettre n°4974.
(2) Une école. Voir, à ce sujet, la lettre n°6077.
(3) Le Rabbi note, en bas de page : “ Par envoi indépendant ”.
(4) De la ‘Hassidout.
(5) De la manière dont on agit envers Lui.
8 Chevat 5718,
Brooklyn,
A mon proche parent, distingué ‘Hassid qui craint D.ieu et
se consacre aux besoins communautaires, issu d’une illustre
famille, le Rav Chnéor Zalman(1),
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à votre lettre de ce lundi, avec la demande de bénédiction, qui sera lue, en un moment propice, près du saint tombeau de mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera. Vous m’annoncez la création d’une institution sacrée(2), au sein de la maison d’étude Adat Israël. Ma lettre adressée à ses responsables vous a été envoyée(3). Sans doute leur apporterez-vous des explications, si cela est souhaitable.
Il est dit que le début est lié à la fin. Or, nos saints maîtres ont investi des forces immenses, afin de fonder la première Yechiva, déjà à l’époque de l’Admour Hazaken, puis, avec encore plus de force, malgré les difficultés et les obstacles, concernant la Yechiva Tom’heï Temimim. Or, toutes ces forces sont encore actives, en notre génération orpheline, afin de grandir et de magnifier la Torah, dans des cercles de plus en plus larges. C’est pour cela que l’on parle de diffusion des sources(4) à l’extérieur. C’est bien ainsi que l’on hâte la réalisation de la promesse selon laquelle “ les sagesses se réjouissent à l’extérieur ”, comme l’explique longuement la ‘Hassidout, au début du Torat ‘Haïm. Il est ici question de sagesses, au pluriel, c’est-à-dire de la Sagesse supérieure et de la Sagesse inférieure. En l’occurrence, l’une et l’autre se réjouissent, s’emplissent de joie et le font précisément à l’extérieur. C’est une évidence.
Vous connaissez le dicton du Baal Chem Tov selon lequel une âme descend ici-bas et se revêt d’un corps, pendant soixante dix ou quatre vingt ans, afin de rendre un service à un Juif, matériellement ou spirituellement. Combien plus en est-il ainsi quand il s’agit d’un domaine aussi important que l’éducation basée sur les valeurs sacrées, laquelle est immuable. En effet, les élèves bâtiront des foyers éternels, une descendance bénie de D.ieu, de nombreuses générations, jusqu’à la fin du monde.
Puisse D.ieu faire que, pour de longs jours et de bonnes années, avec largesse d’esprit et en bonne santé, vous me donniez de bonnes nouvelles de votre action sacrée, en ce domaine, selon la mesure de D.ieu, Qui agit “ mesure pour mesure ”(5), mais d’une manière largement accrue. Vous et votre épouse, qui est ma proche parente, à laquelle D.ieu accordera longue vie, vous concevrez de la satisfaction de vos enfants.
Avec ma bénédiction pour donner de bonnes nouvelles,
Pour éviter toute déception, à l’avenir et pour empêcher les bergers de Guerar de prétendre que : “ l’eau nous appartient ”, surtout si, avec le temps, une autre école de votre ville participe aux dépenses, ce qui irait à l’encontre de la largesse, comme l’explique le Ramban à propos de ces versets, il serait bon d’établir une règle, en la matière et d’attribuer un nom à l’école. Je propose donc celui de “ Ohaleï Yossef Its’hak Loubavitch ”, nom d’un réseau qui possède déjà des branches en Terre Sainte, au Maroc, en Australie. Pour avoir une certitude, en la matière, il est bon d’adopter des statuts. En tout état de cause, ceux-ci seront nécessaires pour que les dons à l’école puissent être déduits des taxes. En outre, ce nom permettra de se rattacher aux statuts du Merkaz Le Inyaneï ‘Hinou’h ou à ceux du Ma’hané Israël, qui possèdent déjà une telle exemption fiscale.
Notes
(1) Le Rav C. Z. Bespalov, de Prisca. Voir, à son sujet, la lettre n°4974.
(2) Une école. Voir, à ce sujet, la lettre n°6077.
(3) Le Rabbi note, en bas de page : “ Par envoi indépendant ”.
(4) De la ‘Hassidout.
(5) De la manière dont on agit envers Lui.