Lettre n° 6035

Par la grâce de D.ieu,
5 Chevat 5718,
Brooklyn,

Au grand Rav, distingué ‘Hassid qui craint D.ieu,
le Rav David(1),

Je vous salue et vous bénis,

Je fais réponse à votre lettre dans laquelle vous évoquez la proposition d’assommer un animal, tout de suite après la Che’hita, afin de hâter sa mort et de permettre aux ouvriers de commencer immédiatement leur travail(2).

S’agissant de telles propositions, avant ou après la Che’hita, on peut vérifier concrètement que, si l’on en accepte une, on en fera un principe général et une permission en introduira une autre. En outre, cette proposition elle-même suscite plusieurs risques, qui ne seront pas développés ici. En l’occurrence, son intérêt est très limité, car cela ne fait que quelques minutes de différence(3). Cette pratique n’est donc pas justifiée, y compris pour ceux qui recherchent la permission. C’est une évidence.

Bien que vous n’en parliez pas, j’espère que vous avez participé à la réunion ‘hassidique du jour lumineux du 19 Kislev. Puisse D.ieu faire que cette motivation continue à se manifester, tout au long de l’année.

Avec mes respects et ma bénédiction de bonne santé, au sens littéral et comme on peut le comprendre, de même que pour donner de bonnes nouvelles,

Notes

(1) Le Rav D. Winchester, de Chicago. Voir, à son sujet, les lettres n°4296 et 4364.
(2) De dépeçage et de découpe.
(3) Selon que l’animal est assommé ou non.