Lettre n° 6023
Par la grâce de D.ieu,
Roch ‘Hodech Chevat 5718,
Brooklyn, New York,
Aux dirigeants des jeunes de l’association ‘Habad,
groupement de …(1), que D.ieu vous accorde longue vie,
Je vous salue et vous bénis,
J’ai bien reçu votre lettre, dans laquelle vous me décrivez brièvement vos activités sacrées, dont le point central et profond est la diffusion des sources à l’extérieur. Sans doute ne vous contenterez-vous pas de ce qui a été fait jusqu’à maintenant, car la Torah ordonne et décide que l’on doit connaître l’élévation dans le domaine de la sainteté, en particulier pour ce qui concerne les sources de la ‘Hassidout, ses comportements et ses usages, car ceux-ci “ vivifient la vie ”, dans tous les trois domaines que sont la Torah, la prière et les bonnes actions, sur lesquels reposent le grand monde et également le petit monde, l’homme.
On confère le mérite(2) de la motivation apportée par ce courrier, à ce jour, le Roch ‘Hodech Chevat, la tête qui inclut en elle et vivifie tous les membres, en l’occurrence les jours du mois et surtout le dixième, date de la Hilloula de mon beau-père, le Rabbi, chef d’Israël. Chaque année, son âme reçoit une élévation supplémentaire. Or, “ le corps suit la tête ”, en l’occurrence ses ‘Hassidim, liés et attachés à lui. On peut trouver à cela une allusion dans le verset : “ Le onzième mois, le premier jour du mois, Moché expliqua cette Torah en ces termes ”. De cette façon, le berger fidèle transmit cet enseignement à toutes les générations suivantes.
Chaque année, quand revient cette période, ce jour, comme c’est systématiquement le cas, est “ commémoré et revécu ”. Si on le commémore comme il convient, on le revit effectivement. Le début de l’explication et de l’enseignement qu’il convient d’en tirer est le suivant : “ Vous avez passé suffisamment de temps sur cette montagne ”, même si c’est sur elle que la Torah a été donnée. Car un homme doit avancer, d’une étape vers l’autre, ne pas se contenter de ses actions, de ce qu’il a accompli pour se parer lui-même. Il doit, en outre influencer les autres, y compris ceux qui se trouvent dans l’extérieur le plus éloigné.
En conséquence, “ allez, dirigez-vous et rendez-vous vers la montagne de l’Emori et tous ses voisins ”. Un simple voyage, un passage ne suffit pas. Il faut s’y rendre d’une manière profonde et, dans la Yechiva de Rabbi Ichmaël, on parle précisément d’héritage, d’installation. Car, les parcelles de sainteté qui sont tombées et ont perdu leur élévation sont définies comme “ mortes ”. Dès lors, même si “ tout Ton peuple est constitué de Justes ”, on observe le mont de l’Emori, aspect essentiel de “ l’autre côté ”, selon les additifs du Torah Or, à la page 102c.
Ainsi, s’accomplira la promesse selon laquelle “ l’Eternel élargira ta frontière ”, jusqu’au “ grand fleuve, l’Euphrate ”, car on recevra également les territoires des Kini, Knizi et Kadmoni, selon le Rambam, lois du crime, chapitre 8, paragraphe 4, le Likouteï Torah du Ari Zal, à la Parchat Le’h Le’ha et la fin du discours ‘hassidique intitulé : “ Voici, je suis ”, de 5654(3).
Vous comprendrez la conclusion de tout cela et l’enseignement qu’il convient d’en tirer. Le mérite de ce qui est public vous vient en aide.
Avec ma bénédiction de réussite,
Notes
(1) Cette lettre fut adressée à plusieurs groupements à la fois.
(2) La première partie de cette lettre fut adressée à un groupement spécifique. A partir de ce paragraphe, un même courrier fut fait à plusieurs de ces groupements. Voir, à ce sujet, les lettres n°6024, 6026 et 6031.
(3) 1894, du Rabbi Rachab, père du précédent Rabbi.
Roch ‘Hodech Chevat 5718,
Brooklyn, New York,
Aux dirigeants des jeunes de l’association ‘Habad,
groupement de …(1), que D.ieu vous accorde longue vie,
Je vous salue et vous bénis,
J’ai bien reçu votre lettre, dans laquelle vous me décrivez brièvement vos activités sacrées, dont le point central et profond est la diffusion des sources à l’extérieur. Sans doute ne vous contenterez-vous pas de ce qui a été fait jusqu’à maintenant, car la Torah ordonne et décide que l’on doit connaître l’élévation dans le domaine de la sainteté, en particulier pour ce qui concerne les sources de la ‘Hassidout, ses comportements et ses usages, car ceux-ci “ vivifient la vie ”, dans tous les trois domaines que sont la Torah, la prière et les bonnes actions, sur lesquels reposent le grand monde et également le petit monde, l’homme.
On confère le mérite(2) de la motivation apportée par ce courrier, à ce jour, le Roch ‘Hodech Chevat, la tête qui inclut en elle et vivifie tous les membres, en l’occurrence les jours du mois et surtout le dixième, date de la Hilloula de mon beau-père, le Rabbi, chef d’Israël. Chaque année, son âme reçoit une élévation supplémentaire. Or, “ le corps suit la tête ”, en l’occurrence ses ‘Hassidim, liés et attachés à lui. On peut trouver à cela une allusion dans le verset : “ Le onzième mois, le premier jour du mois, Moché expliqua cette Torah en ces termes ”. De cette façon, le berger fidèle transmit cet enseignement à toutes les générations suivantes.
Chaque année, quand revient cette période, ce jour, comme c’est systématiquement le cas, est “ commémoré et revécu ”. Si on le commémore comme il convient, on le revit effectivement. Le début de l’explication et de l’enseignement qu’il convient d’en tirer est le suivant : “ Vous avez passé suffisamment de temps sur cette montagne ”, même si c’est sur elle que la Torah a été donnée. Car un homme doit avancer, d’une étape vers l’autre, ne pas se contenter de ses actions, de ce qu’il a accompli pour se parer lui-même. Il doit, en outre influencer les autres, y compris ceux qui se trouvent dans l’extérieur le plus éloigné.
En conséquence, “ allez, dirigez-vous et rendez-vous vers la montagne de l’Emori et tous ses voisins ”. Un simple voyage, un passage ne suffit pas. Il faut s’y rendre d’une manière profonde et, dans la Yechiva de Rabbi Ichmaël, on parle précisément d’héritage, d’installation. Car, les parcelles de sainteté qui sont tombées et ont perdu leur élévation sont définies comme “ mortes ”. Dès lors, même si “ tout Ton peuple est constitué de Justes ”, on observe le mont de l’Emori, aspect essentiel de “ l’autre côté ”, selon les additifs du Torah Or, à la page 102c.
Ainsi, s’accomplira la promesse selon laquelle “ l’Eternel élargira ta frontière ”, jusqu’au “ grand fleuve, l’Euphrate ”, car on recevra également les territoires des Kini, Knizi et Kadmoni, selon le Rambam, lois du crime, chapitre 8, paragraphe 4, le Likouteï Torah du Ari Zal, à la Parchat Le’h Le’ha et la fin du discours ‘hassidique intitulé : “ Voici, je suis ”, de 5654(3).
Vous comprendrez la conclusion de tout cela et l’enseignement qu’il convient d’en tirer. Le mérite de ce qui est public vous vient en aide.
Avec ma bénédiction de réussite,
Notes
(1) Cette lettre fut adressée à plusieurs groupements à la fois.
(2) La première partie de cette lettre fut adressée à un groupement spécifique. A partir de ce paragraphe, un même courrier fut fait à plusieurs de ces groupements. Voir, à ce sujet, les lettres n°6024, 6026 et 6031.
(3) 1894, du Rabbi Rachab, père du précédent Rabbi.