Lettre n° 6020
Par la grâce de D.ieu,
28 Tévet 5718,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à votre lettre du 24 Tévet, date de la Hilloula de l’Admour Hazaken, qui est l’auteur du Tanya et du Choul’han Arou’h. Vous m’y décrivez votre situation, en particulier pour ce qui concerne vos fiançailles. Vous me dites que, de votre côté, vous avez tout fait. Vous n’avez même pas été empêché par des raisons accessoires. Or, nos Sages disent qu’il est inutile de se plaindre du passé. Peu importe donc ce qu’il en a été. A l’avenir, vous rechercherez une femme craignant D.ieu. Vous le ferez comme quelqu’un qui recherche ce qu’il a perdu, bien entendu selon les voies de la Torah. De la sorte, vous connaîtrez la réussite.
Vous me dites que vous avez repoussé une certaine proposition parce que l’on voulait vous faire quitter votre fonction d’enseignant. Il est clair que cela ne doit pas faire obstacle. Si, sur les autres points, cette proposition est convenable, il n’est pas obligé que vous soyez enseignant. Vous pourrez être utile en la matière, en étant un professeur non salarié(1) et, bien entendu, en soutenant la Torah(2). En effet, le verset mentionne Zevouloun avant Issa’har(3).
Vous vous interrogez sur la question soulevée par les propos de nos Sages : les fiançailles sont-ils livrés au choix de l’homme ou bien s’agit-il d’un décret céleste que l’on ne peut pas modifier ? De façon générale, il n’est pas de décret que l’on ne puisse modifier, comme l’indiquent le traité Roch Hachana 16a et différents autres textes. En l’occurrence, plusieurs sources posent cette question, en particulier le Talmud et le Zohar. Il est expliqué, à ce propos, dans le traité Moéd Katan 18b, qu’il est toujours efficace d’invoquer la miséricorde divine(4). En pareil cas, le décret peut se réaliser dans une autre vie, selon le Zohar, tome 1, page 91b, les Tikouneï Zohar, Tikoun 14, le Séfer ‘Hassidim, chapitre 83. Ce point ne sera pas développé ici.
Sans doute redoublez-vous d’ardeur en votre mission sacrée, consistant à rapprocher les cœurs des enfants d’Israël de notre Père Qui se trouve dans les cieux. Il s’agit là d’un grand mérite, multipliant les bénédictions de D.ieu, en général et pour la grande Mitsva, la première Mitsva énoncée par la Torah(5), en particulier.
Avec ma bénédiction,
Pour le Rabbi Chlita,
le secrétaire,
Notes
(1) Et, pour cela, en ayant une activité professionnelle rémunérée par ailleurs.
(2) Financièrement, grâce à ces gains.
(3) Le premier, par le produit de son activité commerciale, finançant l’étude de la Torah du second.
(4) Voir, à ce sujet, la lettre n°264.
(5) Celle de se marier et d’avoir des enfants.
28 Tévet 5718,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à votre lettre du 24 Tévet, date de la Hilloula de l’Admour Hazaken, qui est l’auteur du Tanya et du Choul’han Arou’h. Vous m’y décrivez votre situation, en particulier pour ce qui concerne vos fiançailles. Vous me dites que, de votre côté, vous avez tout fait. Vous n’avez même pas été empêché par des raisons accessoires. Or, nos Sages disent qu’il est inutile de se plaindre du passé. Peu importe donc ce qu’il en a été. A l’avenir, vous rechercherez une femme craignant D.ieu. Vous le ferez comme quelqu’un qui recherche ce qu’il a perdu, bien entendu selon les voies de la Torah. De la sorte, vous connaîtrez la réussite.
Vous me dites que vous avez repoussé une certaine proposition parce que l’on voulait vous faire quitter votre fonction d’enseignant. Il est clair que cela ne doit pas faire obstacle. Si, sur les autres points, cette proposition est convenable, il n’est pas obligé que vous soyez enseignant. Vous pourrez être utile en la matière, en étant un professeur non salarié(1) et, bien entendu, en soutenant la Torah(2). En effet, le verset mentionne Zevouloun avant Issa’har(3).
Vous vous interrogez sur la question soulevée par les propos de nos Sages : les fiançailles sont-ils livrés au choix de l’homme ou bien s’agit-il d’un décret céleste que l’on ne peut pas modifier ? De façon générale, il n’est pas de décret que l’on ne puisse modifier, comme l’indiquent le traité Roch Hachana 16a et différents autres textes. En l’occurrence, plusieurs sources posent cette question, en particulier le Talmud et le Zohar. Il est expliqué, à ce propos, dans le traité Moéd Katan 18b, qu’il est toujours efficace d’invoquer la miséricorde divine(4). En pareil cas, le décret peut se réaliser dans une autre vie, selon le Zohar, tome 1, page 91b, les Tikouneï Zohar, Tikoun 14, le Séfer ‘Hassidim, chapitre 83. Ce point ne sera pas développé ici.
Sans doute redoublez-vous d’ardeur en votre mission sacrée, consistant à rapprocher les cœurs des enfants d’Israël de notre Père Qui se trouve dans les cieux. Il s’agit là d’un grand mérite, multipliant les bénédictions de D.ieu, en général et pour la grande Mitsva, la première Mitsva énoncée par la Torah(5), en particulier.
Avec ma bénédiction,
Pour le Rabbi Chlita,
le secrétaire,
Notes
(1) Et, pour cela, en ayant une activité professionnelle rémunérée par ailleurs.
(2) Financièrement, grâce à ces gains.
(3) Le premier, par le produit de son activité commerciale, finançant l’étude de la Torah du second.
(4) Voir, à ce sujet, la lettre n°264.
(5) Celle de se marier et d’avoir des enfants.