Lettre n° 5905
Par la grâce de D.ieu,
6 Kislev 5718,
Brooklyn,
Au grand Rav, distingué ‘Hassid qui craint D.ieu et se
consacre aux besoins communautaires, le Rav A. F.(1),
Je vous salue et vous bénis,
J’ai bien reçu votre lettre de la veille du Chabbat. Je vous remercie pour les bonnes nouvelles que vous me donnez des ‘Hassidim se trouvant là-bas et, en un moment propice, je mentionnerai leur nom près du saint tombeau de mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera. A n’en pas douter, celui-ci invoquera la grande miséricorde divine pour tout cela, au sein de tout Israël.
Je vous remercie pour ce que vous m’avez écrit, concernant le Zohar avec les notes de mon père(2), dont la mémoire est une bénédiction. Vous faites également référence au portrait de Rav Moché ‘Heifetz. Il me semble que celui-ci a déjà été publié et peut-être est-ce à cela que vous faites allusion.
Vous envisagez que, dans la prière pour un malade, le nom de naissance soit le plus important(3). Je suis très surpris que vous puissiez formuler une telle affirmation, qui va à l’encontre de la Hala’ha et des enseignements de nos Sages, relatifs à l’ajout d’un nom à un malade. Le Talmud et les Décisionnaires font de multiples allusions à cela. Et, ce n’est pas pour rien que, selon la Hala’ha, il faille faire disparaître le premier nom, au point qu’un acte de divorce le mentionnant serait annulé, d’après la Torah. Tout cela est surprenant. Bien plus, en changeant le nom d’un malade, on modifie également le verdict prononcé à son encontre. Faut-il donc, en priant pour lui, rappeler le nom à propos duquel ce verdict avait été prononcé ?
Vous participerez sûrement à la réunion ‘hassidique, au jour lumineux du 19 Kislev, Roch Hachana de la ‘Hassidout. Puisse D.ieu faire que celle-ci marque de son empreinte tous les jours de l’année.
Avec ma bénédiction pour donner de bonnes nouvelles,
Notes
(1) Le Rav A. Friedman. Voir, à son sujet, la lettre n°5553.
(2) Qui fut imprimé par la suite sous le titre de “ Likouteï Lévi Its’hak ”
(3) Voir, à ce sujet, la lettre n°5553.
6 Kislev 5718,
Brooklyn,
Au grand Rav, distingué ‘Hassid qui craint D.ieu et se
consacre aux besoins communautaires, le Rav A. F.(1),
Je vous salue et vous bénis,
J’ai bien reçu votre lettre de la veille du Chabbat. Je vous remercie pour les bonnes nouvelles que vous me donnez des ‘Hassidim se trouvant là-bas et, en un moment propice, je mentionnerai leur nom près du saint tombeau de mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera. A n’en pas douter, celui-ci invoquera la grande miséricorde divine pour tout cela, au sein de tout Israël.
Je vous remercie pour ce que vous m’avez écrit, concernant le Zohar avec les notes de mon père(2), dont la mémoire est une bénédiction. Vous faites également référence au portrait de Rav Moché ‘Heifetz. Il me semble que celui-ci a déjà été publié et peut-être est-ce à cela que vous faites allusion.
Vous envisagez que, dans la prière pour un malade, le nom de naissance soit le plus important(3). Je suis très surpris que vous puissiez formuler une telle affirmation, qui va à l’encontre de la Hala’ha et des enseignements de nos Sages, relatifs à l’ajout d’un nom à un malade. Le Talmud et les Décisionnaires font de multiples allusions à cela. Et, ce n’est pas pour rien que, selon la Hala’ha, il faille faire disparaître le premier nom, au point qu’un acte de divorce le mentionnant serait annulé, d’après la Torah. Tout cela est surprenant. Bien plus, en changeant le nom d’un malade, on modifie également le verdict prononcé à son encontre. Faut-il donc, en priant pour lui, rappeler le nom à propos duquel ce verdict avait été prononcé ?
Vous participerez sûrement à la réunion ‘hassidique, au jour lumineux du 19 Kislev, Roch Hachana de la ‘Hassidout. Puisse D.ieu faire que celle-ci marque de son empreinte tous les jours de l’année.
Avec ma bénédiction pour donner de bonnes nouvelles,
Notes
(1) Le Rav A. Friedman. Voir, à son sujet, la lettre n°5553.
(2) Qui fut imprimé par la suite sous le titre de “ Likouteï Lévi Its’hak ”
(3) Voir, à ce sujet, la lettre n°5553.