Lettre n° 5901
Par la grâce de D.ieu,
6 Kislev 5718,
Brooklyn,
Au distingué ‘Hassid qui craint D.ieu,
le Rav Avraham Zalman(1),
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à votre lettre du 3 Kislev, m’annonçant une bonne nouvelle, la fixation d’un cours de ‘Hassidout. Puisse D.ieu faire que non seulement vous connaissiez la réussite en la matière, mais qu’en outre, vous renforciez cette étude. En effet, nos Sages assurent que : “ grande est l’étude qui conduit à l’action ” et donc à un engagement accru sur la voie et les pratiques de la ‘Hassidout. Car, rien ne résiste à la volonté et à une forte détermination.
Bien plus, ces jours sont plus particulièrement propices pour cela que le reste de l’année, le 10 et le 19 Kislev, la période intermédiaire, la fête de ‘Hanouka. C’est, en effet, le 10 et le 19 Kislev que furent libérés l’Admour Hazaken, puis son fils et successeur, l’Admour Haémtsahi. Cette libération, ici-bas, apportait la preuve qu’une force accrue était accordée, là-haut, pour diffuser cet enseignement(2).
De même, la victoire de ‘Hanouka fut obtenue non pas contre une simple opposition à la Torah et aux Mitsvot, mais bien, selon la formule retenue dans la prière d’Israël, contre la tentative “ de leur faire transgresser les Décrets de Ta Volonté ”, c’est-à-dire ceux que l’on applique parce qu’ils sont la Volonté du Créateur, qu’on les comprenne, intellectuellement, ou non, “ de leur faire oublier Ta Torah ” précisément “la Tienne”. De fait, l’étude ordinaire de la Torah ne leur posait pas de problème, puisque celle-ci possède une sagesse incontestable, ainsi qu’il est dit : “ Elle est votre sagesse et votre entendement aux yeux des nations ”. En fait, ils refusaient l’étude basée sur la sainteté de la Torah, sur sa dimension profonde, “ Ta Torah ”. Vous consulterez, à ce propos, la longue explication du Baït ‘Hadach sur le Choul’han Arou’h, Ora’h ‘Haïm, chapitre 47, au paragraphe : “ Ce qui est écrit ”, selon laquelle il est une Mitsva de diffuser les propos de Rabbi Yehouda, en particulier parmi ceux qui résident dans la tente de la Torah et se consacrent à son étude.
Vous ne faites aucune référence à votre épouse, mais j’espère qu’elle se consacre également à la diffusion du Judaïsme.
Avec ma bénédiction,
Pour le Rabbi Chlita,
Le secrétaire,
Notes
(1) Le Rav A. Z. Wiener, de Cleveland.
(2) Celui de la ‘Hassidout.
6 Kislev 5718,
Brooklyn,
Au distingué ‘Hassid qui craint D.ieu,
le Rav Avraham Zalman(1),
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à votre lettre du 3 Kislev, m’annonçant une bonne nouvelle, la fixation d’un cours de ‘Hassidout. Puisse D.ieu faire que non seulement vous connaissiez la réussite en la matière, mais qu’en outre, vous renforciez cette étude. En effet, nos Sages assurent que : “ grande est l’étude qui conduit à l’action ” et donc à un engagement accru sur la voie et les pratiques de la ‘Hassidout. Car, rien ne résiste à la volonté et à une forte détermination.
Bien plus, ces jours sont plus particulièrement propices pour cela que le reste de l’année, le 10 et le 19 Kislev, la période intermédiaire, la fête de ‘Hanouka. C’est, en effet, le 10 et le 19 Kislev que furent libérés l’Admour Hazaken, puis son fils et successeur, l’Admour Haémtsahi. Cette libération, ici-bas, apportait la preuve qu’une force accrue était accordée, là-haut, pour diffuser cet enseignement(2).
De même, la victoire de ‘Hanouka fut obtenue non pas contre une simple opposition à la Torah et aux Mitsvot, mais bien, selon la formule retenue dans la prière d’Israël, contre la tentative “ de leur faire transgresser les Décrets de Ta Volonté ”, c’est-à-dire ceux que l’on applique parce qu’ils sont la Volonté du Créateur, qu’on les comprenne, intellectuellement, ou non, “ de leur faire oublier Ta Torah ” précisément “la Tienne”. De fait, l’étude ordinaire de la Torah ne leur posait pas de problème, puisque celle-ci possède une sagesse incontestable, ainsi qu’il est dit : “ Elle est votre sagesse et votre entendement aux yeux des nations ”. En fait, ils refusaient l’étude basée sur la sainteté de la Torah, sur sa dimension profonde, “ Ta Torah ”. Vous consulterez, à ce propos, la longue explication du Baït ‘Hadach sur le Choul’han Arou’h, Ora’h ‘Haïm, chapitre 47, au paragraphe : “ Ce qui est écrit ”, selon laquelle il est une Mitsva de diffuser les propos de Rabbi Yehouda, en particulier parmi ceux qui résident dans la tente de la Torah et se consacrent à son étude.
Vous ne faites aucune référence à votre épouse, mais j’espère qu’elle se consacre également à la diffusion du Judaïsme.
Avec ma bénédiction,
Pour le Rabbi Chlita,
Le secrétaire,
Notes
(1) Le Rav A. Z. Wiener, de Cleveland.
(2) Celui de la ‘Hassidout.