Lettre n° 5900

Par la grâce de D.ieu,
5 Kislev 5718,
Brooklyn, New York,

A l’attention de monsieur Morde’haï Surkis,

Je vous salue et vous bénis,

J’ai bien reçu votre lettre, me confirmant que vous avez obtenu la mienne, qui vous souhaitait une bonne année. Puisse D.ieu accomplir pleinement les bénédictions que les Juifs se souhaitent les uns aux autres.

Vous me dites que vous ne savez pas par quel mérite vous avez obtenu que je pense à vous(1). En fait, il aurait été surprenant que ce ne soit pas le cas, alors que vous dirigez un endroit dans lequel il y a de nombreux Juifs et Juives, chacun d’entre eux étant un monde entier.

La divine Providence m’a accordé le mérite de pouvoir intervenir, dans le domaine de l’éducation, avec votre aide pour les locaux et les subventions. Les centaines d’élèves éduqués, jusqu’à ce jour, dans cette école et ceux qui le seront, me rappellent non seulement eux-mêmes, mais aussi toutes les personnes qui apportent leur concours afin de leur dispenser cette éducation, dans l’esprit de la Tradition d’Israël.

J’espère que vos efforts et votre aide auront une proportion accrue. Ainsi, non seulement on écartera toute possibilité de ne pas se souvenir(2), mais, bien plus, la proximité, en général, sera renforcée et celle qui concerne l’école, en particulier. Vous avez le mérite d’être influent, dans votre ville. Or, selon l’expression bien connue de nos Sages, “ rien n’est inutile, dans le monde ”. J’ai donc bon espoir et même la conviction que vous vous servirez pleinement de votre influence, en la matière. Par avance, je vous en remercie chaleureusement. En outre, cet accomplissement lui-même vous remercie.

Conformément à votre usage de l’an dernier et des années passées, vous rendrez sûrement visite, cette année encore, à Kfar ‘Habad, au jour lumineux du 19 Kislev, qui approche, date de la motivation, du souvenir et de la victoire ‘hassidiques, avec la devise selon laquelle “ l’amour du prochain, l’amour de la Torah et l’amour de D.ieu ne forment qu’une seule et même entité.

Avec mes respects et ma bénédiction,

Notes

(1) Voir, à ce propos, la lettre n°1790, au paragraphe G.
(2) Du destinataire de cette lettre.