Lettre n° 5897
Par la grâce de D.ieu,
4 Kislev 5718,
Brooklyn,
Au grand Rav, distingué ‘Hassid qui craint D.ieu,
assume une mission sacrée, se consacre aux besoins
communautaires, le Rav Yehouda Zeev Ha Lévi(1),
Je vous salue et vous bénis,
J’ai bien reçu votre lettre de ce lundi. En un moment propice, je mentionnerai tous ceux que vous citez près du saint tombeau de mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera, afin que chacun obtienne la satisfaction de ses besoins, conformément à ce que vous écrivez.
Vous me dites que telle personne demande qu’on lui ajoute un nom. Si elle le désire, il faut accéder à sa requête. Puisse D.ieu faire que ce changement ait un effet positif, d’un bien visible et tangible, matériellement et spirituellement.
Sans doute y aura-t-il une réunion ‘hassidique, dans votre ville, pour le jour lumineux du 19 Kislev, celui de la délivrance et de la victoire de l’Admour Hazaken, auteur du Tanya et du Choul’han Arou’h. Puisse D.ieu faire que les propos d’encouragement, les paroles de la Torah fassent leur effet. Comme le disent nos Sages, “ grande est l’étude qui conduit à l’action ”. En outre, la parole est elle-même considérée comme une action, tout au moins comme une “ petite action ”, puisqu’elle conduit à bouger les lèvres, conformément au commentaire du Rachba(2) sur le traité Chevouot 21.
Bien plus, il s’agit, en l’occurrence, de personnes desquelles il est dit : “ Tout Ton peuple est fait de Justes ”. Or, disent nos Sages, “ les Justes sont semblables à leur Créateur ” et “ la Parole du Saint béni soit-Il est considérée comme un acte ”. Il n’est donc pas même nécessaire de bouger les lèvres. Il suffit de prononcer “ une lettre légère ”, selon l’expression du Rif, à la fin du chapitre 7 du traité Sanhédrin. Combien plus en est-il ainsi quand cette parole exerce ensuite un effet concret. Ceci peut être comparé à l’Interdiction de faire avancer un animal(3), laquelle est effectivement considérée comme une action. Plus encore, une voix, ne prononçant pas de mot, suffit également, comme l’expliquent les Tossafot et la Chita Mekoubétset sur le traité Baba Metsya 90b, les responsa Noda Bihouda, seconde édition, Ora’h ‘Haïm, au chapitre 76. Vous verrez aussi le Tanya, au début du chapitre 37, le Likouteï Torah sur trois Parachyot, à la fin du discours ‘hassidique intitulé : “ Les eaux nombreuses ”, page 54d.
Avec ma bénédiction pour donner de bonnes nouvelles de tout cela et en saluant tous ceux qui participeront à cette réunion ‘hassidique,
Notes
(1) Le Rav Y. Z. Segal, de Manchester. Voir, à son sujet, la lettre n°4266.
(2) Voir, à ce sujet, la lettre n°6012.
(3) Pendant le Chabbat, bien qu’on ne le touche pas.
5897*
Par la grâce de D.ieu,
4 Kislev 5718,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
Après une longue interruption, j’ai été satisfait de recevoir votre lettre du 2 Kislev, dans laquelle vous me faites part de l’amélioration de votre situation matérielle, de même que de vos études de la Torah qui, pour autant, ne sont pas encore à la mesure de ce qu’elles devraient être, mais vous avez l’intention de les améliorer encore.
Néanmoins, plusieurs livres expliquent qu’en matière d’étude de la Torah, on ne peut pas compléter ce qui a manqué. En effet, aussi intense que puisse être l’étude de chaque jour, celle-ci ne concerne que la journée proprement dite et ne compte donc pas une seule minute superflue, qui permettrait de combler les manques du passé.
Par ailleurs, vous connaissez l’explication de nos Sages, que Rachi mentionne dans son commentaire du verset : “ Si vous marchez dans Mes Décrets ”. Il précise : “ En faisant porter vos efforts sur la Torah ”. Dès lors, “ Je donnerai vos pluies en leur temps ”, de même que toutes les bénédictions énumérées par ce verset.
Tout ceci établit clairement qu’il n’y a pas lieu de dire : “ Lorsque je gagnerai mieux ma vie, j’étudierai la Torah ”. Car c’est, bien au contraire, en étudiant la Torah que l’on peut hâter l’amélioration de sa situation matérielle. Si, pour l’heure, on ne gagne pas encore sa vie comme il le faudrait, c’est une raison de plus pour mettre en pratique la Torah et les Mitsvot. Certes, l’étude peut parfois ne pas être désintéressée, mais nos Sages disent que l’on doit s’y consacrer, néanmoins, car “ ce qui est intéressé sera, à terme, désintéressé ”.
Vous me dites que vous étudiez avec quelqu’un uniquement une fois par semaine. J’espère qu’en faisant un effort, vous trouverez également une solution à cela. Dans l’intervalle, vous pouvez au moins étudier seul, car rien ne résiste à la volonté.
A l’approche du jour lumineux, de la fête de la libération du 19 Kislev, je vous joins un fascicule présentant l’historique de cet événement. Sans doute mettrez-vous son contenu à la portée de tous ceux qui sont en contact avec vous.
Avec ma bénédiction pour donner de bonnes nouvelles,
Pour le Rabbi Chlita,
le secrétaire,
4 Kislev 5718,
Brooklyn,
Au grand Rav, distingué ‘Hassid qui craint D.ieu,
assume une mission sacrée, se consacre aux besoins
communautaires, le Rav Yehouda Zeev Ha Lévi(1),
Je vous salue et vous bénis,
J’ai bien reçu votre lettre de ce lundi. En un moment propice, je mentionnerai tous ceux que vous citez près du saint tombeau de mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera, afin que chacun obtienne la satisfaction de ses besoins, conformément à ce que vous écrivez.
Vous me dites que telle personne demande qu’on lui ajoute un nom. Si elle le désire, il faut accéder à sa requête. Puisse D.ieu faire que ce changement ait un effet positif, d’un bien visible et tangible, matériellement et spirituellement.
Sans doute y aura-t-il une réunion ‘hassidique, dans votre ville, pour le jour lumineux du 19 Kislev, celui de la délivrance et de la victoire de l’Admour Hazaken, auteur du Tanya et du Choul’han Arou’h. Puisse D.ieu faire que les propos d’encouragement, les paroles de la Torah fassent leur effet. Comme le disent nos Sages, “ grande est l’étude qui conduit à l’action ”. En outre, la parole est elle-même considérée comme une action, tout au moins comme une “ petite action ”, puisqu’elle conduit à bouger les lèvres, conformément au commentaire du Rachba(2) sur le traité Chevouot 21.
Bien plus, il s’agit, en l’occurrence, de personnes desquelles il est dit : “ Tout Ton peuple est fait de Justes ”. Or, disent nos Sages, “ les Justes sont semblables à leur Créateur ” et “ la Parole du Saint béni soit-Il est considérée comme un acte ”. Il n’est donc pas même nécessaire de bouger les lèvres. Il suffit de prononcer “ une lettre légère ”, selon l’expression du Rif, à la fin du chapitre 7 du traité Sanhédrin. Combien plus en est-il ainsi quand cette parole exerce ensuite un effet concret. Ceci peut être comparé à l’Interdiction de faire avancer un animal(3), laquelle est effectivement considérée comme une action. Plus encore, une voix, ne prononçant pas de mot, suffit également, comme l’expliquent les Tossafot et la Chita Mekoubétset sur le traité Baba Metsya 90b, les responsa Noda Bihouda, seconde édition, Ora’h ‘Haïm, au chapitre 76. Vous verrez aussi le Tanya, au début du chapitre 37, le Likouteï Torah sur trois Parachyot, à la fin du discours ‘hassidique intitulé : “ Les eaux nombreuses ”, page 54d.
Avec ma bénédiction pour donner de bonnes nouvelles de tout cela et en saluant tous ceux qui participeront à cette réunion ‘hassidique,
Notes
(1) Le Rav Y. Z. Segal, de Manchester. Voir, à son sujet, la lettre n°4266.
(2) Voir, à ce sujet, la lettre n°6012.
(3) Pendant le Chabbat, bien qu’on ne le touche pas.
5897*
Par la grâce de D.ieu,
4 Kislev 5718,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
Après une longue interruption, j’ai été satisfait de recevoir votre lettre du 2 Kislev, dans laquelle vous me faites part de l’amélioration de votre situation matérielle, de même que de vos études de la Torah qui, pour autant, ne sont pas encore à la mesure de ce qu’elles devraient être, mais vous avez l’intention de les améliorer encore.
Néanmoins, plusieurs livres expliquent qu’en matière d’étude de la Torah, on ne peut pas compléter ce qui a manqué. En effet, aussi intense que puisse être l’étude de chaque jour, celle-ci ne concerne que la journée proprement dite et ne compte donc pas une seule minute superflue, qui permettrait de combler les manques du passé.
Par ailleurs, vous connaissez l’explication de nos Sages, que Rachi mentionne dans son commentaire du verset : “ Si vous marchez dans Mes Décrets ”. Il précise : “ En faisant porter vos efforts sur la Torah ”. Dès lors, “ Je donnerai vos pluies en leur temps ”, de même que toutes les bénédictions énumérées par ce verset.
Tout ceci établit clairement qu’il n’y a pas lieu de dire : “ Lorsque je gagnerai mieux ma vie, j’étudierai la Torah ”. Car c’est, bien au contraire, en étudiant la Torah que l’on peut hâter l’amélioration de sa situation matérielle. Si, pour l’heure, on ne gagne pas encore sa vie comme il le faudrait, c’est une raison de plus pour mettre en pratique la Torah et les Mitsvot. Certes, l’étude peut parfois ne pas être désintéressée, mais nos Sages disent que l’on doit s’y consacrer, néanmoins, car “ ce qui est intéressé sera, à terme, désintéressé ”.
Vous me dites que vous étudiez avec quelqu’un uniquement une fois par semaine. J’espère qu’en faisant un effort, vous trouverez également une solution à cela. Dans l’intervalle, vous pouvez au moins étudier seul, car rien ne résiste à la volonté.
A l’approche du jour lumineux, de la fête de la libération du 19 Kislev, je vous joins un fascicule présentant l’historique de cet événement. Sans doute mettrez-vous son contenu à la portée de tous ceux qui sont en contact avec vous.
Avec ma bénédiction pour donner de bonnes nouvelles,
Pour le Rabbi Chlita,
le secrétaire,