Lettre n° 5840
Par la grâce de D.ieu,
12 Mar’hechvan 5718,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à votre lettre de ‘Hol Ha Moéd Soukkot, dans laquelle vous me demandez pour quelle raison de nombreux Juifs ont coutume de se servir d’un Ethrog provenant de Calabre. Je suis surpris par votre question, car celle-ci est traitée dans de nombreuses responsa, par différents Décisionnaires. Et, à ce sujet, vous consulterez, en particulier, les responsa ‘Hatam Sofer, partie Ora’h ‘Haïm, chapitre 207 et les responsa Bikoureï Chlomo, chapitre 25.
Vous rappelez, dans votre lettre, que certains Rabbanim prennent des Ethroguim d’autres provenances. Je m’étonne également de cette question. Il existe de nombreuses pratiques dans lesquelles les communautés se différencient les unes des autres, en fonction des décisions de leurs Grands, bien que tous acceptent pleinement la Torah de Moché et ses Mitsvot. Je fais allusion, bien entendu, à ceux qui sont réellement grands, aux véritables dirigeants d’Israël et non à ceux qui fondent leur autorité sur des intérêts financiers ou bien d’autre nature. Dans le détail des lois, comme c’était déjà le cas à l’époque de la Michna et de la Guemara, avec les controverses de Beth Hillel et de Beth Chamaï, on peut constater des divergences également dans les générations ultérieures. Bien évidemment, ceci ne concerne pas les principes énoncés par le Choul’han Arou’h et acceptés par tout le peuple juif.
Je dois dire que ce qui me surprend le plus, en lisant votre lettre, c’est le lien que vous faites entre tout cela et l’aide devant être apportée à Erets Israël, alors que ceci n’a aucun rapport. En effet, on prend un Ethrog parce que D.ieu l’a ordonné. Et, la Torah doit certifier qu’il s’agit bien d’un Ethrog. Les Sages affirment que la Torah disqualifie un Ethrog greffé et peu importe dans quel pays celui-ci a poussé. Même s’il provient d’Erets Israël, il ne permet pas pour autant d’accomplir la Mitsva, dès lors que l’on disqualifie un Ethrog greffé. La bénédiction récitée sur lui est alors prononcée en vain.
Bien plus, il s’agit, en l’occurrence, d’un pays qui est qualifié de Terre Sainte, ce qui veut dire, au sens le plus littéral que tout ce qui le concerne doit être saint, qu’il est, selon l’expression de la Torah, “ un pays vers lequel toujours sont tournés les yeux de D.ieu, du début de l’année à la fin de l’année ”. On ne peut donc l’aider véritablement qu’en suivant le chemin de la Torah et des Mitsvot. Et, c’est ainsi que les Juifs reçoivent la bénédiction et hâtent la délivrance. Car, l’exil s’explique uniquement par nos fautes, comme nous le disons dans la prière : “ Du fait de nos fautes ” et, de même, la délivrance viendra par la Techouva sur les fautes et les transgressions.
La Guemara et les Décisionnaires, dans différents textes, affirment que D.ieu enverra notre juste Machia’h, rassemblera les exilés et nous conduira à la délivrance véritable et complète. En conséquence, quiconque désire hâter la délivrance et raccourcir l’exil doit, avant tout, s’employer à renforcer et à développer la pratique de la Torah et des Mitsvot, chez les Juifs, à lutter, par tous les moyens, contre tout ce qui va à l’encontre de cela. Puisse D.ieu faire que vous preniez part à cet accomplissement, de la manière la plus large.
Avec ma bénédiction,
Pour le Rabbi Chlita,
le secrétaire,
12 Mar’hechvan 5718,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à votre lettre de ‘Hol Ha Moéd Soukkot, dans laquelle vous me demandez pour quelle raison de nombreux Juifs ont coutume de se servir d’un Ethrog provenant de Calabre. Je suis surpris par votre question, car celle-ci est traitée dans de nombreuses responsa, par différents Décisionnaires. Et, à ce sujet, vous consulterez, en particulier, les responsa ‘Hatam Sofer, partie Ora’h ‘Haïm, chapitre 207 et les responsa Bikoureï Chlomo, chapitre 25.
Vous rappelez, dans votre lettre, que certains Rabbanim prennent des Ethroguim d’autres provenances. Je m’étonne également de cette question. Il existe de nombreuses pratiques dans lesquelles les communautés se différencient les unes des autres, en fonction des décisions de leurs Grands, bien que tous acceptent pleinement la Torah de Moché et ses Mitsvot. Je fais allusion, bien entendu, à ceux qui sont réellement grands, aux véritables dirigeants d’Israël et non à ceux qui fondent leur autorité sur des intérêts financiers ou bien d’autre nature. Dans le détail des lois, comme c’était déjà le cas à l’époque de la Michna et de la Guemara, avec les controverses de Beth Hillel et de Beth Chamaï, on peut constater des divergences également dans les générations ultérieures. Bien évidemment, ceci ne concerne pas les principes énoncés par le Choul’han Arou’h et acceptés par tout le peuple juif.
Je dois dire que ce qui me surprend le plus, en lisant votre lettre, c’est le lien que vous faites entre tout cela et l’aide devant être apportée à Erets Israël, alors que ceci n’a aucun rapport. En effet, on prend un Ethrog parce que D.ieu l’a ordonné. Et, la Torah doit certifier qu’il s’agit bien d’un Ethrog. Les Sages affirment que la Torah disqualifie un Ethrog greffé et peu importe dans quel pays celui-ci a poussé. Même s’il provient d’Erets Israël, il ne permet pas pour autant d’accomplir la Mitsva, dès lors que l’on disqualifie un Ethrog greffé. La bénédiction récitée sur lui est alors prononcée en vain.
Bien plus, il s’agit, en l’occurrence, d’un pays qui est qualifié de Terre Sainte, ce qui veut dire, au sens le plus littéral que tout ce qui le concerne doit être saint, qu’il est, selon l’expression de la Torah, “ un pays vers lequel toujours sont tournés les yeux de D.ieu, du début de l’année à la fin de l’année ”. On ne peut donc l’aider véritablement qu’en suivant le chemin de la Torah et des Mitsvot. Et, c’est ainsi que les Juifs reçoivent la bénédiction et hâtent la délivrance. Car, l’exil s’explique uniquement par nos fautes, comme nous le disons dans la prière : “ Du fait de nos fautes ” et, de même, la délivrance viendra par la Techouva sur les fautes et les transgressions.
La Guemara et les Décisionnaires, dans différents textes, affirment que D.ieu enverra notre juste Machia’h, rassemblera les exilés et nous conduira à la délivrance véritable et complète. En conséquence, quiconque désire hâter la délivrance et raccourcir l’exil doit, avant tout, s’employer à renforcer et à développer la pratique de la Torah et des Mitsvot, chez les Juifs, à lutter, par tous les moyens, contre tout ce qui va à l’encontre de cela. Puisse D.ieu faire que vous preniez part à cet accomplissement, de la manière la plus large.
Avec ma bénédiction,
Pour le Rabbi Chlita,
le secrétaire,