Lettre n° 5770

Par la grâce de D.ieu,
28 Elloul 5717,
Brooklyn,

Je vous salue et vous bénis,

Après un silence particulièrement long, j’ai reçu votre lettre du 23 Elloul, avec ce qu’elle contenait. Vous revenez sur ce dont nous avons parlé, quand vous étiez ici, il y a quelques temps. Quand D.ieu inspire à l’homme un sentiment de Techouva, de retour vers la Torah et ses Mitsvot, celui-ci doit le lier à une action concrète, afin que ce sentiment soit durable. Or, comment réaliser un tel attachement ?

Ce qui vient d’être dit est basé sur les propos de l’Admour Hazaken, auteur du Tanya et du Choul’han Arou’h, dans son Likouteï Torah, à la Parchat Vaykra, page 2c, que vous consulterez. Il est clair que l’attachement doit être réalisé ici-bas, c’est-à-dire dans l’action concrète, la Torah et Ses Mitsvot. Et, la logique établit que plus cet attachement est durable et fort, plus l’effet de cette inspiration se prolonge, même si le roi vieux et fou ne cesse de lutter, y compris quand cette inspiration se manifeste, même s’il dispose de plusieurs moyens pour séduire, en rehaussant l’homme ou bien, au contraire, en l’amoindrissant, en lui disant : “ Qui es-tu et quelle est la valeur de ton effort ? ”, comme on peut le vérifier concrètement. En sachant quelle est l’origine de ces avances, on peut redoubler d’effort pour ne pas y succomber, pour ne pas perdre son temps à discuter de tout cela.

Je suis surpris que vous ne disiez rien de la manière dont vous étudiez la Torah, en général et la ‘Hassidout, en particulier. Sans doute, complèterez-vous tout cela, à la prochaine occasion. La demande de bénédiction figurant dans votre lettre sera lue, en un moment propice, près du saint tombeau de mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera. Puisse D.ieu faire que vous me donniez de bonnes nouvelles de tout cela.

Avec ma bénédiction, afin d’être inscrit et scellé pour une bonne année, d’étudier la partie révélée de la Torah et son enseignement caché avec la crainte de D.ieu,