Lettre n° 5765
Par la grâce de D.ieu,
26 Elloul 5717,
Brooklyn,
Au Rav, distingué ‘Hassid qui craint D.ieu
et assume une mission sacrée,
le Rav Avraham Morde’haï Chmouel(1),
Je vous salue et vous bénis,
J’ai bien reçu votre lettre de l’issue du Chabbat, de même que votre demande de bénédiction, celle des membres de votre famille et celle de vos élèves. Je vous remercie de m’avoir écrit, même brièvement, à propos du 18 Elloul et de la réunion du 19 Elloul. Sans doute complèterez-vous tout cela à la prochaine occasion. Vous me parlerez également de tout ce que vous n’avez pas évoqué.
Vous me faites savoir que votre fils est entré dans l’alliance de notre père Avraham et qu’il a été appelé Yossef Its’hak. D.ieu lui accordera une longue vie. Puisse D.ieu faire que vous et votre épouse l’éduquiez, avec tous vos enfants, à la Torah, au dais nuptial et aux bonnes actions. Je vous réitère ma bénédiction, à l’occasion de la nouvelle année, afin que vous soyez inscrits et scellés pour une bonne et douce année, matériellement et spirituellement à la fois.
Avec ma bénédiction pour donner de bonnes nouvelles,
Faut-il modifier la bénédiction finale reprenant les trois bénédictions(2), en Erets Israël, pour dire “ le fruit de sa vigne ” ou “ sa subsistance ”(3) ? Vous consulterez le Ketsot Ha Choul’han, au chapitre 60, dans le Badeï Ha Choul’han, à la même référence. Selon ce qu’il dit, il n’y a pas lieu d’introduire une modification quand on est à proximité de la conclusion de la bénédiction, y compris pour les fruits. De fait, il se contredit lui-même, par rapport à ce qu’il dit à la fin de la sixième partie. Vous consulterez également l’ouvrage Erets Israël du Rav Tukatchinski.
Toutefois, on peut s’interroger sur l’origine de l’affirmation du Badeï Ha Choul’han. En effet, il me semble que l’Admour Hazaken évite de citer des lois qui n’ont pas été présentées dans les ouvrages de ses prédécesseurs, adoptant ainsi la même position que le Rambam, surtout quand ces lois “ ne sont pas fréquentes dans nos contrées ”, comme le note le Ketsot Ha Choul’han, à la sixième partie sur les bénédictions, chapitre 6 et le Kountrass A’haron sur le Choul’han Arou’h de l’Admour Hazaken, au chapitre 507. Peut-être est-ce pour cela qu’il ne cite pas, parmi les bénédictions du Siddour, celle de l’arc-en-ciel. Pourquoi changeriez-vous donc l’usage adopté par tous à cause d’une preuve sur laquelle un doute subsiste ? Peut-être les ‘Hassidim de Terre Sainte ont-ils reçu une tradition, à ce sujet, des premiers ‘Hassidim ‘Habad qui se sont installés là-bas.
Sur la manière de s’envelopper du grand Talith, j’ai écrit, dans le Hayom Yom, ce que mon beau-père, le Rabbi, m’a dit, à ce sujet.
Notes
(1) Le Rav A. M. C. Lieder, de Kfar ‘Habad. Voir, à son sujet, la lettre n°5409.
(2) Récitée après avoir consommé du vin, des gâteaux ou des fruits caractéristiques d’Erets Israël.
(3) Au lieu de “ le fruit de la vigne ” et “ la subsistance ”.
26 Elloul 5717,
Brooklyn,
Au Rav, distingué ‘Hassid qui craint D.ieu
et assume une mission sacrée,
le Rav Avraham Morde’haï Chmouel(1),
Je vous salue et vous bénis,
J’ai bien reçu votre lettre de l’issue du Chabbat, de même que votre demande de bénédiction, celle des membres de votre famille et celle de vos élèves. Je vous remercie de m’avoir écrit, même brièvement, à propos du 18 Elloul et de la réunion du 19 Elloul. Sans doute complèterez-vous tout cela à la prochaine occasion. Vous me parlerez également de tout ce que vous n’avez pas évoqué.
Vous me faites savoir que votre fils est entré dans l’alliance de notre père Avraham et qu’il a été appelé Yossef Its’hak. D.ieu lui accordera une longue vie. Puisse D.ieu faire que vous et votre épouse l’éduquiez, avec tous vos enfants, à la Torah, au dais nuptial et aux bonnes actions. Je vous réitère ma bénédiction, à l’occasion de la nouvelle année, afin que vous soyez inscrits et scellés pour une bonne et douce année, matériellement et spirituellement à la fois.
Avec ma bénédiction pour donner de bonnes nouvelles,
Faut-il modifier la bénédiction finale reprenant les trois bénédictions(2), en Erets Israël, pour dire “ le fruit de sa vigne ” ou “ sa subsistance ”(3) ? Vous consulterez le Ketsot Ha Choul’han, au chapitre 60, dans le Badeï Ha Choul’han, à la même référence. Selon ce qu’il dit, il n’y a pas lieu d’introduire une modification quand on est à proximité de la conclusion de la bénédiction, y compris pour les fruits. De fait, il se contredit lui-même, par rapport à ce qu’il dit à la fin de la sixième partie. Vous consulterez également l’ouvrage Erets Israël du Rav Tukatchinski.
Toutefois, on peut s’interroger sur l’origine de l’affirmation du Badeï Ha Choul’han. En effet, il me semble que l’Admour Hazaken évite de citer des lois qui n’ont pas été présentées dans les ouvrages de ses prédécesseurs, adoptant ainsi la même position que le Rambam, surtout quand ces lois “ ne sont pas fréquentes dans nos contrées ”, comme le note le Ketsot Ha Choul’han, à la sixième partie sur les bénédictions, chapitre 6 et le Kountrass A’haron sur le Choul’han Arou’h de l’Admour Hazaken, au chapitre 507. Peut-être est-ce pour cela qu’il ne cite pas, parmi les bénédictions du Siddour, celle de l’arc-en-ciel. Pourquoi changeriez-vous donc l’usage adopté par tous à cause d’une preuve sur laquelle un doute subsiste ? Peut-être les ‘Hassidim de Terre Sainte ont-ils reçu une tradition, à ce sujet, des premiers ‘Hassidim ‘Habad qui se sont installés là-bas.
Sur la manière de s’envelopper du grand Talith, j’ai écrit, dans le Hayom Yom, ce que mon beau-père, le Rabbi, m’a dit, à ce sujet.
Notes
(1) Le Rav A. M. C. Lieder, de Kfar ‘Habad. Voir, à son sujet, la lettre n°5409.
(2) Récitée après avoir consommé du vin, des gâteaux ou des fruits caractéristiques d’Erets Israël.
(3) Au lieu de “ le fruit de la vigne ” et “ la subsistance ”.