Lettre n° 5748
Par la grâce de D.ieu,
19 Elloul 5717,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
Il est bien évident qu’il n’y a pas lieu de justifier pleinement le comportement de chaque Juif, qui qu’il soit, seulement parce que l’on sait qu’il a accompli de bonnes actions. Mais, à l’opposé, que D.ieu nous garde de dénigrer l’action d’un Juif, surtout si celle-ci est faite en public et concerne le public, uniquement parce que, dans un second ou un troisième cas, cet homme n’a pas eu le comportement qu’il fallait.
Est-il une preuve plus probante que celle délivrée par ces jours d’Elloul ? Nos Sages ordonnent alors à chaque Juif de dire, deux fois par jour : “ D.ieu est ma lumière et mon salut…, Eternel, je T’invoquerai par ma voix…, prends-moi en grâce et réponds-moi ”. Or, si plusieurs personnes se réunissaient pour interdire à quelqu’un de prononcer ces mots et pour dire, à son encontre, les expressions que l’on trouve dans votre lettre, j’espère que vous-même(1), si l’on vous demandait quelle est la Hala’ha en la matière, répondriez que leurs propos n’ont aucun sens.
Bien entendu, vous n’êtes pas obligé de tenir compte de ma protestation. Néanmoins, je ne la formule pas de ma propre initiative. Je me base sur les Injonctions de notre sainte Torah, en particulier pendant Elloul, mois de la miséricorde, qui prépare le jugement(2) et les jours redoutables, lorsque “ toutes les créatures des mondes seront mis en jugement ”. D.ieu agit “ mesure pour mesure ”(3), comme le soulignent nos Sages. Ceci renforce ma protestation, car chacun doit avoir le comportement qu’il veut que l’on adopte envers lui. Et, la Torah tranche que “ ce que tu détestes, ne le fais pas à ton prochain ”.
Avec ma bénédiction afin de donner de bonnes nouvelles, d’être inscrit et scellé pour une bonne année,
Notes
(1) Le destinataire de cette lettre est un Rav, pouvant être consulté pour répondre à une question hala’hique.
(2) De Roch Hachana
(3) De la manière dont on agit envers Lui.
19 Elloul 5717,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
Il est bien évident qu’il n’y a pas lieu de justifier pleinement le comportement de chaque Juif, qui qu’il soit, seulement parce que l’on sait qu’il a accompli de bonnes actions. Mais, à l’opposé, que D.ieu nous garde de dénigrer l’action d’un Juif, surtout si celle-ci est faite en public et concerne le public, uniquement parce que, dans un second ou un troisième cas, cet homme n’a pas eu le comportement qu’il fallait.
Est-il une preuve plus probante que celle délivrée par ces jours d’Elloul ? Nos Sages ordonnent alors à chaque Juif de dire, deux fois par jour : “ D.ieu est ma lumière et mon salut…, Eternel, je T’invoquerai par ma voix…, prends-moi en grâce et réponds-moi ”. Or, si plusieurs personnes se réunissaient pour interdire à quelqu’un de prononcer ces mots et pour dire, à son encontre, les expressions que l’on trouve dans votre lettre, j’espère que vous-même(1), si l’on vous demandait quelle est la Hala’ha en la matière, répondriez que leurs propos n’ont aucun sens.
Bien entendu, vous n’êtes pas obligé de tenir compte de ma protestation. Néanmoins, je ne la formule pas de ma propre initiative. Je me base sur les Injonctions de notre sainte Torah, en particulier pendant Elloul, mois de la miséricorde, qui prépare le jugement(2) et les jours redoutables, lorsque “ toutes les créatures des mondes seront mis en jugement ”. D.ieu agit “ mesure pour mesure ”(3), comme le soulignent nos Sages. Ceci renforce ma protestation, car chacun doit avoir le comportement qu’il veut que l’on adopte envers lui. Et, la Torah tranche que “ ce que tu détestes, ne le fais pas à ton prochain ”.
Avec ma bénédiction afin de donner de bonnes nouvelles, d’être inscrit et scellé pour une bonne année,
Notes
(1) Le destinataire de cette lettre est un Rav, pouvant être consulté pour répondre à une question hala’hique.
(2) De Roch Hachana
(3) De la manière dont on agit envers Lui.