Lettre n° 5685

Par la grâce de D.ieu,
26 Mena’hem Av 5717,
Brooklyn,

Je vous salue et vous bénis,

Je fais réponse à votre lettre de la fin de Tamouz, dont l’acheminement a été quelque peu retardé. Dans celle-ci, vous me décrivez votre situation familiale et votre relation avec votre épouse. Vous connaissez l’enseignement que donnent nos Sages, à propos de l’épouse de la jeunesse, ainsi qu’il est dit : “ Peux-tu te détourner de l’épouse de ta jeunesse ? ”. Bien plus, D.ieu vous a accordé la bénédiction d’avoir des enfants qui sont éduqués selon la voie de la Torah et des Mitsvot. Un divorce est donc à exclure, ce qu’à D.ieu ne plaise. Car, c’est là le tout dernier moyen, après avoir consenti le plus grand effort pour instaurer la paix, conformément à l’enseignement de notre Torah, Torah de vie et Torah de paix.

D’après ce que vous dites dans votre lettre, il semble que vous ayez une grande influence sur votre épouse. Toutefois, jusqu’à maintenant, vous avez été absorbé par vos affaires et vous ne vous êtes donc pas suffisamment consacré à cela, ou, tout au moins, n’avez-vous pas accordé la réflexion nécessaire à la manière d’exercer cette influence. C’est pour cette raison que vous n’avez pas eu une grande réussite. Néanmoins, ceci vous permet d’établir que chaque effort est justifié, d’autant que, de cette manière elle-même s’approchera et adoptera, étape par étape, une vie basée sur la Torah. Elle ne le fera pas uniquement dans le but de ne pas vous quitter, mais, peu à peu, elle changera de conception.

Bien entendu, il y a des situations particulières qui, d’après la Torah, imposent une séparation, ce qu’à D.ieu ne plaise, mais on peut les prendre en compte uniquement après avoir obtenu les preuves formelles qu’il n’est pas possible d’introduire des modifications. Si vous m’écrivez votre nom, celui de votre mère, de même que celui de votre épouse, celui de sa mère et ceux de vos enfants, je les mentionnerai près du saint tombeau de mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera. Il serait bon que vous mainteniez l’usage de lire des Tehilim selon leur répartition mensuelle, chaque jour, après la prière du matin. De même, chaque jour de semaine, avant la prière, vous donnerez quelques pièces à la Tsédaka.

Avec ma bénédiction pour donner de bonnes nouvelles de tout cela,

Pour le Rabbi Chlita,
le secrétaire,