Lettre n° 5543
Par la grâce de D.ieu,
26 Sivan 5717,
Brooklyn,
Au Rav, distingué ‘Hassid qui craint D.ieu
et se consacre aux besoins communautaires,
le Rav Avraham ‘Hano’h(1),
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à votre lettre du 21 Sivan. Vous me dites que l’on a commencé a établir un programme détaillé pour les jours de la libération des 12 et 13 Tamouz, qui approchent. J’en suis satisfait. Sans doute ferez-vous participer tous ceux qui seront actifs par la suite. Ainsi, on sera plus sûr qu’ils s’acquitteront bien de la mission qui leur est confiée. Il n’en est pas de même pour ceux qui sont convaincus de leur propre valeur. Quand on leur donne des instructions toutes prêtes, ils se disent aussitôt qu’ils doivent faire le contraire, qu’ils agiront différemment.
Vous faites référence aux dépenses(2). Sans en faire le vœu, je demanderai au ‘Hassidim d’y participer, à hauteur de la moitié, par une collecte spécifique. Vous dites que, selon votre programme, la réunion doit durer, tout au plus, deux heures. J’en suis surpris. Pourquoi cette restriction ? L’envoi du tableau des corrections pour le Bitaon(1) a été retardé, du fait de mes nombreuses occupations. Il sera rédigé et envoyé, à la prochaine occasion. Il sera alors bon de l’éditer immédiatement et de ne pas attendre, afin de publier un numéro double.
Avec ma bénédiction pour donner de bonnes nouvelles de tout cela, avec joie et enthousiasme, de même que de bonnes nouvelles de ce qui vous concerne personnellement,
M. Schneerson,
N. B. : Vous faites référence aux paraboles de la ‘Hassidout ‘Habad. Celles-ci sont très peu nombreuses, y compris sous la forme adoptée par les prédicateurs, c’est-à-dire en décrivant un récit. On y retrouve plutôt des images comme celles du Midrash : “ Ceci évoque un roi de chair et d’os… ”. A la place de cela, la ‘Hassidout ‘Habad a plutôt recours au verset : “ Par ma chair, Je contemplerai le Divin ”. Elle s’appuie sur lui en illustrant la spiritualité par l’âme et son fonctionnement. La supériorité de cette solution est la suivante. L’image est la conséquence de ce qu’elle est sensée illustrer, c’est-à-dire de ce qui se passe là-haut. Vous consulterez le Tanya, au début du chapitre 3. S’agissant des quelques paraboles que l’on peut y trouver, leur référence est, bien souvent, indiquée. C’est le cas, par exemple, pour la parabole de la sonnerie du Choffar.
Notes
(1) Le Rav A. H. Glitsenstein, de Lod. Voir, à son sujet, la lettre n°5392.
(2) Occasionnées par les actions menées.
(3) Bitaon ‘Habad, organe des jeunes de l’association ‘Habad.
26 Sivan 5717,
Brooklyn,
Au Rav, distingué ‘Hassid qui craint D.ieu
et se consacre aux besoins communautaires,
le Rav Avraham ‘Hano’h(1),
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à votre lettre du 21 Sivan. Vous me dites que l’on a commencé a établir un programme détaillé pour les jours de la libération des 12 et 13 Tamouz, qui approchent. J’en suis satisfait. Sans doute ferez-vous participer tous ceux qui seront actifs par la suite. Ainsi, on sera plus sûr qu’ils s’acquitteront bien de la mission qui leur est confiée. Il n’en est pas de même pour ceux qui sont convaincus de leur propre valeur. Quand on leur donne des instructions toutes prêtes, ils se disent aussitôt qu’ils doivent faire le contraire, qu’ils agiront différemment.
Vous faites référence aux dépenses(2). Sans en faire le vœu, je demanderai au ‘Hassidim d’y participer, à hauteur de la moitié, par une collecte spécifique. Vous dites que, selon votre programme, la réunion doit durer, tout au plus, deux heures. J’en suis surpris. Pourquoi cette restriction ? L’envoi du tableau des corrections pour le Bitaon(1) a été retardé, du fait de mes nombreuses occupations. Il sera rédigé et envoyé, à la prochaine occasion. Il sera alors bon de l’éditer immédiatement et de ne pas attendre, afin de publier un numéro double.
Avec ma bénédiction pour donner de bonnes nouvelles de tout cela, avec joie et enthousiasme, de même que de bonnes nouvelles de ce qui vous concerne personnellement,
M. Schneerson,
N. B. : Vous faites référence aux paraboles de la ‘Hassidout ‘Habad. Celles-ci sont très peu nombreuses, y compris sous la forme adoptée par les prédicateurs, c’est-à-dire en décrivant un récit. On y retrouve plutôt des images comme celles du Midrash : “ Ceci évoque un roi de chair et d’os… ”. A la place de cela, la ‘Hassidout ‘Habad a plutôt recours au verset : “ Par ma chair, Je contemplerai le Divin ”. Elle s’appuie sur lui en illustrant la spiritualité par l’âme et son fonctionnement. La supériorité de cette solution est la suivante. L’image est la conséquence de ce qu’elle est sensée illustrer, c’est-à-dire de ce qui se passe là-haut. Vous consulterez le Tanya, au début du chapitre 3. S’agissant des quelques paraboles que l’on peut y trouver, leur référence est, bien souvent, indiquée. C’est le cas, par exemple, pour la parabole de la sonnerie du Choffar.
Notes
(1) Le Rav A. H. Glitsenstein, de Lod. Voir, à son sujet, la lettre n°5392.
(2) Occasionnées par les actions menées.
(3) Bitaon ‘Habad, organe des jeunes de l’association ‘Habad.