Lettre n° 5496

Par la grâce de D.ieu,
5 Sivan 5717,
Brooklyn,

Au grand Rav, distingué ‘Hassid qui craint D.ieu,
le Rav Avraham Tsvi Ha Cohen(1),

Je vous salue et vous bénis,

Vous me faites savoir que votre fils Israël Its’hak atteint la Bar Mitsva. Puisse D.ieu faire que, de l’âge de treize ans, il parvienne à celui de quinze et ainsi de suite, comme le définit la Michna, au traité Avot, chapitre 5. Il redoublera d’ardeur et de constance dans son étude de la Torah, partie révélée et ‘Hassidout. Il mettra les Mitsvot en pratique de la meilleure façon. Et, D.ieu lui accordera la réussite d’être un ‘Hassid, craignant D.ieu et érudit. Vous et votre épouse concevrez de lui et de tous vos enfants beaucoup de satisfaction ‘hassidique..

Je vous adresse ma bénédiction pour donner de bonnes nouvelles, y compris du développement, dans toute la mesure du possible, quantitatif et qualitatif, de vos cours de ‘Hassidout(2). En effet, la divine Providence vous a accordé le mérite de l’enseigner publiquement. Or, rien ne résiste à la volonté. Et, vous recevrez la Torah avec joie, d’une manière profonde.

Du reste, il faut noter et souligner que, lors du don de la Torah(3), son enseignement caché fut dévoilé d’une manière évidente, puisque tous reçurent la vision du Char céleste. A l’opposé, son enseignement révélé fut transmis d’une façon cachée et allusive. Et, vous connaissez la parole et l’injonction de nos Sages : “ Tout comme…, de même…(4) ”. Vous consulterez le Torah Ohr, à la page 22b.

L’Admour Hazaken dit : “ pour ne pas supprimer ”(5) et l’on doit en conclure qu’il s’agit bien d’une obligation.

Notes

(1) Voir, à son sujet, la lettre n°4759.
(2) Voir, à ce sujet, la lettre n°5330.
(3) Voir, à ce sujet, la lettre n°2140.
(4) Tout comme lors du don de la Torah, chacun fut saisi par la crainte, la peur, le tremblement et la sueur, il peut en être de même, à l’heure actuelle, pendant le temps de l’étude.
(5) Dans ses lois des Tefillin, l’Admour Hazaken dit, concernant l’interruption entre celles du bras et celles de la tête : “ pour ne pas supprimer la possibilité de répondre à ce qui appartient à la sainteté ”. La question posée par le destinataire de cette lettre était : “ Cette interruption est-elle une possibilité ou bien une obligation ? ”.