Lettre n° 5482
Par la grâce de D.ieu,
25 Iyar 5717,
Brooklyn,
Au distingué ‘Hassid qui craint D.ieu,
le Rav Israël Moché(1),
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à votre lettre, dans laquelle vous me demandez si une “ permission de faire du commerce ”(2) est nécessaire pour le prêt qui vous est accordé par une institution de Terre Sainte(3).
Tout dépend de la manière dont ce prêt est consenti. Mais, de façon générale, une permission de faire du commerce est toujours préférable, afin d’écarter le doute, d’autant que l’on ne connaît pas toujours les détails d’octroi de ce prêt.
Vous m’interrogez sur la possibilité d’omettre des passages de la prière, afin d’aller de l’avant. Un enseignement bien clair a été donné, à ce propos. Malgré toutes les permissions que l’on peut trouver, en la matière, il convient, concrètement, de ne pas le faire. On peut, en revanche, venir plus tôt à la synagogue, afin de pouvoir suivre la communauté.
Il semble que vous pensiez vous rendre en notre Terre Sainte, puisse-t-elle être restaurée et rebâtie, très bientôt et de nos jours, par notre juste Machia’h. Or, il est sûrement inutile de vous rappeler ce que dit le Tachbets Katan. Il faut, en pareil cas, s’engager à une pratique scrupuleuse supplémentaire, en ce qui concerne la Torah et les Mitsvot. En effet, se trouver dans le palais du Roi ne peut être comparé au fait d’être à l’extérieur de celui-ci.
Certes, l’obligation de pratiquer la Torah et les Mitsvot est la même en tout endroit et à tout moment. Pour autant, il est clair qu’il n’en est pas de même, quand on est dans le palais du Roi, d’autant que ce voyage en Terre Sainte est décidé par le libre choix d’un Juif, qui établit lui-même les documents pour cela et reçoit les autorisations nécessaires de la part des hommes. Combien plus doit-on donc se préparer à se rendre dans un endroit comme la Terre Sainte, “ vers laquelle toujours sont tournés les yeux de D.ieu, du début de l’année à la fin de l’année ”, avec toutes les précautions qui conviennent, en ce qui concerne la Torah et les Mitsvot. Puisse D.ieu faire que vous m’annonciez de bonnes nouvelles de tout ce qui vient d’être dit.
Avec ma bénédiction,
Pour le Rabbi Chlita,
le secrétaire,
Notes
(1) Le Rav I. M. Gelis, de Brooklyn.
(2) Héter Isska, permettant qu’un prêt consenti à un Juif puisse produire un intérêt.
(3) Bien qu’il ne s’agisse pas d’un particulier.
25 Iyar 5717,
Brooklyn,
Au distingué ‘Hassid qui craint D.ieu,
le Rav Israël Moché(1),
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à votre lettre, dans laquelle vous me demandez si une “ permission de faire du commerce ”(2) est nécessaire pour le prêt qui vous est accordé par une institution de Terre Sainte(3).
Tout dépend de la manière dont ce prêt est consenti. Mais, de façon générale, une permission de faire du commerce est toujours préférable, afin d’écarter le doute, d’autant que l’on ne connaît pas toujours les détails d’octroi de ce prêt.
Vous m’interrogez sur la possibilité d’omettre des passages de la prière, afin d’aller de l’avant. Un enseignement bien clair a été donné, à ce propos. Malgré toutes les permissions que l’on peut trouver, en la matière, il convient, concrètement, de ne pas le faire. On peut, en revanche, venir plus tôt à la synagogue, afin de pouvoir suivre la communauté.
Il semble que vous pensiez vous rendre en notre Terre Sainte, puisse-t-elle être restaurée et rebâtie, très bientôt et de nos jours, par notre juste Machia’h. Or, il est sûrement inutile de vous rappeler ce que dit le Tachbets Katan. Il faut, en pareil cas, s’engager à une pratique scrupuleuse supplémentaire, en ce qui concerne la Torah et les Mitsvot. En effet, se trouver dans le palais du Roi ne peut être comparé au fait d’être à l’extérieur de celui-ci.
Certes, l’obligation de pratiquer la Torah et les Mitsvot est la même en tout endroit et à tout moment. Pour autant, il est clair qu’il n’en est pas de même, quand on est dans le palais du Roi, d’autant que ce voyage en Terre Sainte est décidé par le libre choix d’un Juif, qui établit lui-même les documents pour cela et reçoit les autorisations nécessaires de la part des hommes. Combien plus doit-on donc se préparer à se rendre dans un endroit comme la Terre Sainte, “ vers laquelle toujours sont tournés les yeux de D.ieu, du début de l’année à la fin de l’année ”, avec toutes les précautions qui conviennent, en ce qui concerne la Torah et les Mitsvot. Puisse D.ieu faire que vous m’annonciez de bonnes nouvelles de tout ce qui vient d’être dit.
Avec ma bénédiction,
Pour le Rabbi Chlita,
le secrétaire,
Notes
(1) Le Rav I. M. Gelis, de Brooklyn.
(2) Héter Isska, permettant qu’un prêt consenti à un Juif puisse produire un intérêt.
(3) Bien qu’il ne s’agisse pas d’un particulier.