Lettre n° 5470
Par la grâce de D.ieu,
21 Iyar 5717,
Brooklyn,
Au Rav, distingué ‘Hassid qui craint D.ieu
et assume une mission sacrée, le Rav ‘Haïm Moché(1),
Je vous salue et vous bénis,
J’ai enfin reçu, de votre part, une lettre quelque peu détaillée, même si elle ne l’était pas autant qu’il l’aurait fallu, celle du 15 Iyar. Bien que vous ne le précisiez pas, on fait sûrement des préparatifs, suffisamment à l’avance, pour profiter des jours fastes et surtout des fêtes, sans attendre la dernière minute.
De manière plaisante, on peut rappeler la différence entre la sortie d’Egypte et notre délivrance imminente. En effet, “ c’est à la hâte que nos ancêtres quittèrent l’Egypte ”, alors que, maintenant, “ vous ne serez pas délivrés avec précipitation ”, comme l’établissent différents textes de ‘Hassidout, en particulier la conclusion de la séquence de discours intitulée Ve Ka’ha(2).
La délivrance doit être préparée, d’une manière qui la préfigure, pendant le temps de l’exil et l’on peut en déduire tout ce qui vient d’être dit, y compris la nécessité d’informer sur les actions réalisées. En la matière, au moins à l’avenir, vous n’attendrez pas que l’on vous le demande plusieurs fois. Vous instituerez ce compte-rendu, au moins une fois par semaine. Et, l’on peut vérifier concrètement qu’en ayant des comptes à rendre, on est plus enclin à faire un usage concret du potentiel dont on dispose, des forces révélées et parfois même des forces cachées.
Que D.ieu vous accorde, de même qu’à votre épouse, la réussite de donner de bonnes nouvelles de vos activités, chacun dans son domaine et dans le cadre qui lui convient. Celles-ci iront en se multipliant, conformément au besoin et à la nécessité du moment.
Avec ma bénédiction, selon la formulation de mon beau-père, le Rabbi, pour recevoir la Torah avec joie et de manière profonde,
Notes
(1) Le Rav H. M. Weber, de Jérusalem. Voir, à son sujet, la lettre n°5385.
(2) Du Rabbi Maharach, grand-père du précédent Rabbi.
21 Iyar 5717,
Brooklyn,
Au Rav, distingué ‘Hassid qui craint D.ieu
et assume une mission sacrée, le Rav ‘Haïm Moché(1),
Je vous salue et vous bénis,
J’ai enfin reçu, de votre part, une lettre quelque peu détaillée, même si elle ne l’était pas autant qu’il l’aurait fallu, celle du 15 Iyar. Bien que vous ne le précisiez pas, on fait sûrement des préparatifs, suffisamment à l’avance, pour profiter des jours fastes et surtout des fêtes, sans attendre la dernière minute.
De manière plaisante, on peut rappeler la différence entre la sortie d’Egypte et notre délivrance imminente. En effet, “ c’est à la hâte que nos ancêtres quittèrent l’Egypte ”, alors que, maintenant, “ vous ne serez pas délivrés avec précipitation ”, comme l’établissent différents textes de ‘Hassidout, en particulier la conclusion de la séquence de discours intitulée Ve Ka’ha(2).
La délivrance doit être préparée, d’une manière qui la préfigure, pendant le temps de l’exil et l’on peut en déduire tout ce qui vient d’être dit, y compris la nécessité d’informer sur les actions réalisées. En la matière, au moins à l’avenir, vous n’attendrez pas que l’on vous le demande plusieurs fois. Vous instituerez ce compte-rendu, au moins une fois par semaine. Et, l’on peut vérifier concrètement qu’en ayant des comptes à rendre, on est plus enclin à faire un usage concret du potentiel dont on dispose, des forces révélées et parfois même des forces cachées.
Que D.ieu vous accorde, de même qu’à votre épouse, la réussite de donner de bonnes nouvelles de vos activités, chacun dans son domaine et dans le cadre qui lui convient. Celles-ci iront en se multipliant, conformément au besoin et à la nécessité du moment.
Avec ma bénédiction, selon la formulation de mon beau-père, le Rabbi, pour recevoir la Torah avec joie et de manière profonde,
Notes
(1) Le Rav H. M. Weber, de Jérusalem. Voir, à son sujet, la lettre n°5385.
(2) Du Rabbi Maharach, grand-père du précédent Rabbi.