Lettre n° 5465

Par la grâce de D.ieu,
20 Iyar 5717,
Brooklyn, New York,

Au distingué ‘Hassid qui craint D.ieu,
le Rav B., qui est appelé docteur Shapiro,

Je vous salue et vous bénis,

Par le cercle des Rabbanim et des élèves de la Yechiva, j’ai eu connaissance de la réussite qui est actuellement la vôtre, dans votre mission, celle de guérir le corps des hommes. Or, “ avoir un corps sain et intègre fait partie des voies de D.ieu ”, selon les termes de celui qui guérit à la fois l’âme et le corps, c’est-à-dire notre maître le Rambam, dans ses lois des opinions, au début du chapitre 4. Certes, je suis convaincu qu’il n’est nul besoin de vous souligner tout cela ni de vous le rappeler, d’autant que vous êtes aussi un Rav, tranchant la Hala’ha, appartenant à l’ancienne génération et venu s’installer en notre Terre Sainte, puisse-t-elle être restaurée et rebâtie par notre juste Machia’h, très bientôt et de nos jours.

Pour autant, nos Sages disent que l’on conseille l’empressement uniquement à ceux qui possèdent naturellement cette qualité et c’est ce qui justifie la présente. Je connais, en effet, le Rav, distingué ‘Hassid, aux bons comportements, qui vous consulte, pour les affections dont il vous expose lui-même les différents aspects.

Puisse D.ieu vous accorder la réussite afin que vous fassiez tout ce qui est en votre pouvoir pour que ce Rav ait une prompte et complète guérison.

Sans doute avez-vous adopté l’usage de plusieurs médecins(1) craignant D.ieu qui, quand on les consulte pour une affection physique, saisissent cette opportunité également pour guérir l’âme. De fait, chacun a besoin de cela, en particulier en cette génération orpheline. Il est dit, en effet, que “ il n’est pas de Juste sur la terre qui agisse bien et ne fasse pas le mal ”. Bien plus, on peut vérifier qu’une amélioration de l’état de l’âme transforme également celui du corps, au sens le plus littéral.

Le verset dit : “ Tu seras intègre envers l’Eternel ton D.ieu ”, par les deux cent quarante huit membres et les trois cent soixante cinq nerfs du corps et également de l’âme, correspondant aux deux cent quarante huit Injonctions et aux trois cent soixante cinq Interdits, comme l’explique l’Admour Hazaken, auteur du Tanya et du Choul’han Arou’h, à propos de ce verset, dans le Likouteï Torah, à la Parchat Nitsavim, page 45c.

Avec mes respects et ma bénédiction de réussite pour guérir les corps et les âmes,

Il est clair que ce qui est dit dans le Otsar Ha Posskim, tome 1, seconde édition, page 164, seconde colonne, reste valable et s’applique encore, à l’heure actuelle. Sans doute opérez-vous donc la prostate sans sectionner le canal(2), y compris après l’intervention. Vous en ferez donc une diffusion, dans toutes les revues médicales, car tous sont concernés par cela. De fait, les médecins, ici, disent qu’il est obligatoire de sectionner le canal et ils sont même parvenus à convaincre quelques Rabbanim qu’il doit inéluctablement en être ainsi.

Notes

(1) Voir, à ce sujet, les lettres n°4501, 4738 et 5160.
(2) Voir, à ce sujet, la lettre n°3400.