Lettre n° 5462

Par la grâce de D.ieu,
19 Iyar 5717,
Brooklyn,

Je vous salue et vous bénis,

Vous faites référence à votre relation avec votre fils. Sans doute celle-ci s’améliore-t-elle peu à peu et, avant tout, elle sera meilleure à l’avenir. Il est clair que, quand on habite dans un endroit où il y a relativement peu de personnes, les traits de caractère qui ne sont pas parfaits heurtent plus que si l’on se trouvait dans une plus grande ville, où il n’y a pas de proximité entre les personnes. Combien plus l’absence de rapprochement conduit-il à ne pas tellement remarquer une telle situation.

Par ailleurs, et vous voudrez bien m’excuser de cette remarque, votre fils est, par nature, renfermé, y compris quand il est en société. Cette particularité apparaît encore plus clairement dans un endroit où tous sont proches les uns des autres. L’interlocuteur interprète donc cette distance comme de la froideur et il réagit, à son tour, “ comme le visage qui se reflète dans l’eau ”.

Avec ma bénédiction,