Lettre n° 5457
Par la grâce de D.ieu,
18 Iyar 5717,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
Après une longue interruption, j’ai reçu, avec plaisir, votre lettre du 9 Iyar, dans laquelle vous me faites part des actions accomplies, par vous-même et par les autres. Sans doute ne vous contentez-vous pas de ce qui a été obtenu jusqu’à maintenant. En effet, notre sainte Torah demande de connaître l’élévation, dans le domaine de la sainteté, en particulier à notre époque, lorsque “ il n’est pas de jour…(1) ”. Il est alors particulièrement important de renforcer ce domaine.
Vous me dites que vous pratiquiez des demis jeûnes. J’en suis surpris et étonné, car cette pratique n’est pas conforme à ce que dit l’Admour Hazaken, dans Iguéret Ha Techouva. Bien plus, la pratique concrète fait la preuve que l’on affaiblit ainsi le pouvoir de concentration de ses pensées, d’approfondissement dans l’étude de la partie révélée de la Torah et, encore plus, de la ‘Hassidout. En pareil cas, le Choul’han Arou’h établit clairement qu’un tel jeûne n’est pas souhaitable. Certes, il est nécessaire de se maîtriser, de ne pas faire ce que l’on désire, mais il est plusieurs moyens d’y parvenir, y compris pour ce qui concerne la nourriture et la boisson. On peut, par exemple, consommer un aliment pour lequel on n’éprouve aucun goût et il existe d’autres façons encore, sans avoir recours aux jeûnes, qui peuvent causer du tort, comme on l’a dit.
Vous m’interrogez, en votre nom et au nom de vos amis(2), sur la diffusion des sources(3) à l’extérieur, laquelle va, parfois, à l’encontre des temps d’étude de la Yechiva. Il est clair que ceux qui se trouvent à la Yechiva, en particulier à Tom’heï Temimim, doivent écouter les dirigeants, le recteur et le guide spirituel de cette institution. Vous leur expliquerez donc la situation, par le détail et vous leur préciserez pourquoi vous estimez important d’empiéter partiellement sur votre temps d’étude. Néanmoins, la décision finale doit être conforme à ce qu’ils vous diront. Puisse D.ieu faire que vous connaissiez la réussite dans les deux domaines, envers vous-mêmes et envers les autres, conformément à la volonté des fondateurs et des dirigeants de la Yechiva Tom’heï Temimim, nos saints maîtres, dont le mérite nous protégera.
Avec ma bénédiction,
Pour le Rabbi Chlita,
le secrétaire,
Notes
(1) Dont la malédiction ne soit supérieure à celle de la veille.
(2) Le destinataire de la présente est l’élève d’une Yechiva.
(3) De la ‘Hassidout.
18 Iyar 5717,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
Après une longue interruption, j’ai reçu, avec plaisir, votre lettre du 9 Iyar, dans laquelle vous me faites part des actions accomplies, par vous-même et par les autres. Sans doute ne vous contentez-vous pas de ce qui a été obtenu jusqu’à maintenant. En effet, notre sainte Torah demande de connaître l’élévation, dans le domaine de la sainteté, en particulier à notre époque, lorsque “ il n’est pas de jour…(1) ”. Il est alors particulièrement important de renforcer ce domaine.
Vous me dites que vous pratiquiez des demis jeûnes. J’en suis surpris et étonné, car cette pratique n’est pas conforme à ce que dit l’Admour Hazaken, dans Iguéret Ha Techouva. Bien plus, la pratique concrète fait la preuve que l’on affaiblit ainsi le pouvoir de concentration de ses pensées, d’approfondissement dans l’étude de la partie révélée de la Torah et, encore plus, de la ‘Hassidout. En pareil cas, le Choul’han Arou’h établit clairement qu’un tel jeûne n’est pas souhaitable. Certes, il est nécessaire de se maîtriser, de ne pas faire ce que l’on désire, mais il est plusieurs moyens d’y parvenir, y compris pour ce qui concerne la nourriture et la boisson. On peut, par exemple, consommer un aliment pour lequel on n’éprouve aucun goût et il existe d’autres façons encore, sans avoir recours aux jeûnes, qui peuvent causer du tort, comme on l’a dit.
Vous m’interrogez, en votre nom et au nom de vos amis(2), sur la diffusion des sources(3) à l’extérieur, laquelle va, parfois, à l’encontre des temps d’étude de la Yechiva. Il est clair que ceux qui se trouvent à la Yechiva, en particulier à Tom’heï Temimim, doivent écouter les dirigeants, le recteur et le guide spirituel de cette institution. Vous leur expliquerez donc la situation, par le détail et vous leur préciserez pourquoi vous estimez important d’empiéter partiellement sur votre temps d’étude. Néanmoins, la décision finale doit être conforme à ce qu’ils vous diront. Puisse D.ieu faire que vous connaissiez la réussite dans les deux domaines, envers vous-mêmes et envers les autres, conformément à la volonté des fondateurs et des dirigeants de la Yechiva Tom’heï Temimim, nos saints maîtres, dont le mérite nous protégera.
Avec ma bénédiction,
Pour le Rabbi Chlita,
le secrétaire,
Notes
(1) Dont la malédiction ne soit supérieure à celle de la veille.
(2) Le destinataire de la présente est l’élève d’une Yechiva.
(3) De la ‘Hassidout.