Lettre n° 5454
Par la grâce de D.ieu,
16 Iyar 5717,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à votre lettre du 28 Nissan, avec ce qu’elle contenait. Comme vous me le demandez, je mentionnerai encore une fois votre nom près du saint tombeau de mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera, afin que vous ayez de bonnes nouvelles de tout ce que vous m’écrivez.
Vous concluez votre lettre en me disant que vous avez été découragé(1). En effet, vous avez l’impression de travailler avec dévouement. Or, il vous semble que vous êtes naturellement incapable d’accomplir certaines choses, par exemple d’organiser une campagne orientée vers les enfants(2).
On peut, tout d’abord, réellement se demander s’il en est bien ainsi. Bien plus, vous savez que ce qui appartient au domaine de la sainteté n’est acquis qu’au prix de l’effort. En conséquence, vous ne pouvez pas savoir si vous êtes capable d’assumer une action ou non tant que vous n’avez pas consenti l’effort qui convient. Et, même si vous êtes sûr de vous, en la matière, comme vous le dites dans votre lettre, même si vous êtes réellement incapable de mener directement une telle campagne, vous pouvez, au moins, convaincre les autres ‘Hassidim de le faire, par écrit ou oralement, publiquement ou bien en s’adressant personnellement à chacun.
En effet, on peut voir que l’école dans laquelle vous exercez votre mission sacrée a besoin d’une telle campagne. Certes, qui peut établir clairement ce qu’il en est ? Toutefois, il est à peu près certain que l’obligation et le mérite d’une telle action reviennent à ceux qui appartiennent à cette école. Comme je le disais dans mes précédents courriers, il semble que vous ne vous soyez pas occupé de tout cela. Et, vous connaissez le dicton de mon beau-père, le Rabbi(3), expliquant ce terme d’occupation, dans sa causerie précisant que l’on se consacre(4) à la Torah et aux Mitsvot. Bien plus, vous ne vous êtes pas consacré à tout cela, non pas parce que vous pensez ne pas être en mesure de le faire, mais bien au prétexte qu’un tel doit être enseignant, l’autre le recteur, alors que le troisième rédige des reçus et n’est donc nullement concerné par cette campagne.
Il est bien évident qu’un tel argument n’a pas lieu d’être et n’a aucun sens. Pourquoi seriez-vous inférieur aux autres ‘Hassidim, qui n’appartiennent même pas à cette école ? Or, il faut bien que quelqu’un mène cette campagne pour inscrire les enfants. Il est donc certain que votre part est plus importante, conformément à la décision hala’hique selon laquelle “ les pauvres de ta ville ont la priorité ”. En effet, vous habitez vous-même dans cette ville. C’est une évidence.
Bien entendu, ces propos ne s’adressent pas uniquement à vous, mais à tout enseignant, à tout recteur, à tout guide spirituel de la Yechiva, à quiconque assume actuellement ces fonctions et même aux membres, passés ou présents, de la direction. Or, on peut constater qu’eux-mêmes ne se sont pas occupés de tout cela. Et, c’est bien la cause essentielle de la situation actuelle, dans l’école. Point n’est besoin d’en dire plus, tant cela est douloureux et pénible.
Celui Qui donne la Torah et les Mitsvot ordonnera que votre état de santé s’améliore, de même que celui des membres de votre famille. Vous connaissez le dicton de l’Admour Hazaken, qui priait pour que D.ieu accorde des biens matériels aux Juifs, afin qu’ils en fassent de la spiritualité. En renforçant sa santé physique, on multiplie ses possibilités et l’on renforce son désir profond de raffermir sa santé morale.
Avec ma bénédiction pour donner de bonnes nouvelles de tout cela,
Notes
(1) A la réception de la lettre n°5334.
(2) Pour les inscrire dans cette école.
(3) Voir, à ce sujet, les lettres n°4487 et 4795.
(4) Essek signifie à la fois s’occuper et se consacrer.
16 Iyar 5717,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à votre lettre du 28 Nissan, avec ce qu’elle contenait. Comme vous me le demandez, je mentionnerai encore une fois votre nom près du saint tombeau de mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera, afin que vous ayez de bonnes nouvelles de tout ce que vous m’écrivez.
Vous concluez votre lettre en me disant que vous avez été découragé(1). En effet, vous avez l’impression de travailler avec dévouement. Or, il vous semble que vous êtes naturellement incapable d’accomplir certaines choses, par exemple d’organiser une campagne orientée vers les enfants(2).
On peut, tout d’abord, réellement se demander s’il en est bien ainsi. Bien plus, vous savez que ce qui appartient au domaine de la sainteté n’est acquis qu’au prix de l’effort. En conséquence, vous ne pouvez pas savoir si vous êtes capable d’assumer une action ou non tant que vous n’avez pas consenti l’effort qui convient. Et, même si vous êtes sûr de vous, en la matière, comme vous le dites dans votre lettre, même si vous êtes réellement incapable de mener directement une telle campagne, vous pouvez, au moins, convaincre les autres ‘Hassidim de le faire, par écrit ou oralement, publiquement ou bien en s’adressant personnellement à chacun.
En effet, on peut voir que l’école dans laquelle vous exercez votre mission sacrée a besoin d’une telle campagne. Certes, qui peut établir clairement ce qu’il en est ? Toutefois, il est à peu près certain que l’obligation et le mérite d’une telle action reviennent à ceux qui appartiennent à cette école. Comme je le disais dans mes précédents courriers, il semble que vous ne vous soyez pas occupé de tout cela. Et, vous connaissez le dicton de mon beau-père, le Rabbi(3), expliquant ce terme d’occupation, dans sa causerie précisant que l’on se consacre(4) à la Torah et aux Mitsvot. Bien plus, vous ne vous êtes pas consacré à tout cela, non pas parce que vous pensez ne pas être en mesure de le faire, mais bien au prétexte qu’un tel doit être enseignant, l’autre le recteur, alors que le troisième rédige des reçus et n’est donc nullement concerné par cette campagne.
Il est bien évident qu’un tel argument n’a pas lieu d’être et n’a aucun sens. Pourquoi seriez-vous inférieur aux autres ‘Hassidim, qui n’appartiennent même pas à cette école ? Or, il faut bien que quelqu’un mène cette campagne pour inscrire les enfants. Il est donc certain que votre part est plus importante, conformément à la décision hala’hique selon laquelle “ les pauvres de ta ville ont la priorité ”. En effet, vous habitez vous-même dans cette ville. C’est une évidence.
Bien entendu, ces propos ne s’adressent pas uniquement à vous, mais à tout enseignant, à tout recteur, à tout guide spirituel de la Yechiva, à quiconque assume actuellement ces fonctions et même aux membres, passés ou présents, de la direction. Or, on peut constater qu’eux-mêmes ne se sont pas occupés de tout cela. Et, c’est bien la cause essentielle de la situation actuelle, dans l’école. Point n’est besoin d’en dire plus, tant cela est douloureux et pénible.
Celui Qui donne la Torah et les Mitsvot ordonnera que votre état de santé s’améliore, de même que celui des membres de votre famille. Vous connaissez le dicton de l’Admour Hazaken, qui priait pour que D.ieu accorde des biens matériels aux Juifs, afin qu’ils en fassent de la spiritualité. En renforçant sa santé physique, on multiplie ses possibilités et l’on renforce son désir profond de raffermir sa santé morale.
Avec ma bénédiction pour donner de bonnes nouvelles de tout cela,
Notes
(1) A la réception de la lettre n°5334.
(2) Pour les inscrire dans cette école.
(3) Voir, à ce sujet, les lettres n°4487 et 4795.
(4) Essek signifie à la fois s’occuper et se consacrer.