Lettre n° 5452
Par la grâce de D.ieu,
16 Iyar 5717,
Brooklyn,
A mon proche parent, distingué ‘Hassid qui craint D.ieu,
a de bons comportements, est issu d’une illustre famille,
le Rav Chmouel Abba(1),
Je vous salue et vous bénis,
J’ai bien reçu votre lettre du 10/5 et celle qui la précédait. Je vous remercie beaucoup pour ce précieux cadeau, une canne provenant d’un endroit saint. Nos Sages disent qu’un don est fait avec largesse et vous m’avez effectivement donné tous les détails, le concernant(2). Encore une fois, je vous en remercie beaucoup.
J’ai reçu, en son temps, le ‘Hok Le Israël, Séfer Devarim(3). Je vous remercie doublement et chaleureusement pour tout cela. Puisse D.ieu faire qu’un bien en résulte pour le plus grand nombre. De la sorte, le mérite de ce qui est public vous viendra en aide. Et, tous ensemble, au sein de tout le peuple juif, nous mériterons, très prochainement, l’accomplissement de la prophétie annonçant la fin de la période de “ la canne cinglante ” et le début de celle de “ la canne agréable ”. D’après la ‘Hassidout, on peut comprendre tout cela, en particulier, selon les commentaires sur Pessa’h du Rabbi Maharach, figurant dans la séquence de discours ‘hassidiques intitulée Ve Hé’hérim et dans la grande séquence intitulée Ve Ka’ha. Ces textes, que vous consulterez, font une différence entre le “ bâton de notre juste Machia’h ” et le “ bâton qui punit ”, dans la période précédant sa venue.
Dans votre lettre, vous ne dites rien de votre état de santé et je veux voir dans votre silence le signe que tout va bien. Puisse D.ieu faire que vous recouvriez vos forces, dans tous les sens du terme, d’autant que nous sommes dans les jours qui séparent la fête de Pessa’h, temps de notre liberté, de celle de Chavouot, temps du don de notre Torah, qui fut “ gravée sur les Tables ”. Or, nos Sages disent : “ Ne lis pas ‘Harout, gravé, mais ‘Hérout, liberté ”. Puisse donc D.ieu faire que chacun, au sein de tout Israël, se libère encore plus pleinement de tout ce qui fait obstacle au service de D.ieu, ce qui inclut également les problèmes de santé physique, comme le soulignent nos Sages(4).
En effet, tous les enfants d’Israël étaient sains et intègres, quand ils reçurent la Torah, y compris au sens physique et matériel. On peut l’établir très clairement en consultant l’explication que donne le chapitre 49 du Tanya(5), à propos de l’expression : “ Tu nous as choisis d’entre toutes les nations et les langues ”, selon laquelle cette élection, dans sa dimension évidente, porte sur le corps physique, dans toute sa grossièreté. Vous consulterez ce texte
Avec ma bénédiction de bonne santé et pour donner de bonnes nouvelles,
Notes
(1) Le Rav C. A. Shapiro, de Ramat Gan. Voir, à son sujet, la lettre n°4866.
(2) Le Rav Shapiro écrivait : “ La personne qui voyage aujourd’hui aura l’honneur de transmettre cette canne au Rabbi. Il s’agit du dernier objet restant de notre famille, les descendants de Rabbi Pin’has de Korets, après les vols des Bolcheviques et de Hitler. Je suis très heureux d’avoir le mérite de faire en sorte que cet objet parvienne dans l’endroit qui lui convient. Rabbi Pin’has, l’un des deux frères qui avaient été fouettés et qui sont les petits fils de Rabbi Pin’has de Korets, eut un fils unique, Rabbi Heschel et une fille unique, Treyna. Celle-ci fut la belle-fille du fils ou bien du petit-fils de Rabbi Lévi Its’hak de Berditchev et son mari reçut cette canne en héritage. Elle-même se rendit, avec cette canne, à Moscou, là où les deux frères, Rabbi Pin’has et Rabbi Chmouel Abba, étaient emprisonnés. Un jour, alors qu’il pleuvait à torrent et que les rues étaient couvertes de boue, elle brisa la canne. L’un des nobles polonais qui nous venaient en aide la fit alors réparer et il y fit placer un pommeau neuf, celui qu’elle possède encore ”. Le Rav Shapiro transmit également d’autres objets au Rabbi. Voir, à ce propos, la lettre n°4866.
(3) Qui appartenait aux “ deux frères fouettés ” et qu’ils conservèrent, dans leur prison, pendant plus de vingt ans, à Moscou.
(4) Voir la lettre n°5447.
(5) Voir, à ce sujet, les lettres n°4382, 5447 et 5464.
16 Iyar 5717,
Brooklyn,
A mon proche parent, distingué ‘Hassid qui craint D.ieu,
a de bons comportements, est issu d’une illustre famille,
le Rav Chmouel Abba(1),
Je vous salue et vous bénis,
J’ai bien reçu votre lettre du 10/5 et celle qui la précédait. Je vous remercie beaucoup pour ce précieux cadeau, une canne provenant d’un endroit saint. Nos Sages disent qu’un don est fait avec largesse et vous m’avez effectivement donné tous les détails, le concernant(2). Encore une fois, je vous en remercie beaucoup.
J’ai reçu, en son temps, le ‘Hok Le Israël, Séfer Devarim(3). Je vous remercie doublement et chaleureusement pour tout cela. Puisse D.ieu faire qu’un bien en résulte pour le plus grand nombre. De la sorte, le mérite de ce qui est public vous viendra en aide. Et, tous ensemble, au sein de tout le peuple juif, nous mériterons, très prochainement, l’accomplissement de la prophétie annonçant la fin de la période de “ la canne cinglante ” et le début de celle de “ la canne agréable ”. D’après la ‘Hassidout, on peut comprendre tout cela, en particulier, selon les commentaires sur Pessa’h du Rabbi Maharach, figurant dans la séquence de discours ‘hassidiques intitulée Ve Hé’hérim et dans la grande séquence intitulée Ve Ka’ha. Ces textes, que vous consulterez, font une différence entre le “ bâton de notre juste Machia’h ” et le “ bâton qui punit ”, dans la période précédant sa venue.
Dans votre lettre, vous ne dites rien de votre état de santé et je veux voir dans votre silence le signe que tout va bien. Puisse D.ieu faire que vous recouvriez vos forces, dans tous les sens du terme, d’autant que nous sommes dans les jours qui séparent la fête de Pessa’h, temps de notre liberté, de celle de Chavouot, temps du don de notre Torah, qui fut “ gravée sur les Tables ”. Or, nos Sages disent : “ Ne lis pas ‘Harout, gravé, mais ‘Hérout, liberté ”. Puisse donc D.ieu faire que chacun, au sein de tout Israël, se libère encore plus pleinement de tout ce qui fait obstacle au service de D.ieu, ce qui inclut également les problèmes de santé physique, comme le soulignent nos Sages(4).
En effet, tous les enfants d’Israël étaient sains et intègres, quand ils reçurent la Torah, y compris au sens physique et matériel. On peut l’établir très clairement en consultant l’explication que donne le chapitre 49 du Tanya(5), à propos de l’expression : “ Tu nous as choisis d’entre toutes les nations et les langues ”, selon laquelle cette élection, dans sa dimension évidente, porte sur le corps physique, dans toute sa grossièreté. Vous consulterez ce texte
Avec ma bénédiction de bonne santé et pour donner de bonnes nouvelles,
Notes
(1) Le Rav C. A. Shapiro, de Ramat Gan. Voir, à son sujet, la lettre n°4866.
(2) Le Rav Shapiro écrivait : “ La personne qui voyage aujourd’hui aura l’honneur de transmettre cette canne au Rabbi. Il s’agit du dernier objet restant de notre famille, les descendants de Rabbi Pin’has de Korets, après les vols des Bolcheviques et de Hitler. Je suis très heureux d’avoir le mérite de faire en sorte que cet objet parvienne dans l’endroit qui lui convient. Rabbi Pin’has, l’un des deux frères qui avaient été fouettés et qui sont les petits fils de Rabbi Pin’has de Korets, eut un fils unique, Rabbi Heschel et une fille unique, Treyna. Celle-ci fut la belle-fille du fils ou bien du petit-fils de Rabbi Lévi Its’hak de Berditchev et son mari reçut cette canne en héritage. Elle-même se rendit, avec cette canne, à Moscou, là où les deux frères, Rabbi Pin’has et Rabbi Chmouel Abba, étaient emprisonnés. Un jour, alors qu’il pleuvait à torrent et que les rues étaient couvertes de boue, elle brisa la canne. L’un des nobles polonais qui nous venaient en aide la fit alors réparer et il y fit placer un pommeau neuf, celui qu’elle possède encore ”. Le Rav Shapiro transmit également d’autres objets au Rabbi. Voir, à ce propos, la lettre n°4866.
(3) Qui appartenait aux “ deux frères fouettés ” et qu’ils conservèrent, dans leur prison, pendant plus de vingt ans, à Moscou.
(4) Voir la lettre n°5447.
(5) Voir, à ce sujet, les lettres n°4382, 5447 et 5464.