Lettre n° 5448
Par la grâce de D.ieu,
14 Iyar 5717,
Brooklyn,
Au distingué ‘Hassid qui craint D.ieu,
le Rav David Tsvi(1),
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à votre lettre du 7 Iyar, dans laquelle vous me dites que vous êtes enseignant, dans la Yechiva de Béer Chéva.
Il est sans doute inutile de vous souligner que le besoin du moment est le suivant. Tout contact avec un Juif ou une Juive, quelle que soit sa motivation, doit avoir pour but de lui apporter la crainte de D.ieu et de lui faire prendre conscience de la vérité absolue de la pratique des Mitsvot. Bien entendu le contenu et la forme des explications ne sont pas les mêmes, dans les petites classes et dans les plus élevées. Mais, l’objectif reste bien identique. Avec de la réflexion, on peut trouver, dans tous les types d’enseignement, le moyen d’introduire un dicton qui invite à la crainte de D.ieu, une conclusion applicable à l’accomplissement des Mitsvot. On peut vérifier concrètement qu’il en est bien ainsi. Ceci souligne encore plus clairement les propos de notre Torah : “ Il faut craindre D.ieu et garder Ses Mitsvot, car c’est tout le but de l’homme ”.
Vous concluez votre lettre en disant que vous êtes navré de devoir interrompre votre étude pour donner vos cours. Vous déduirez de ce qui vient d’être dit qu’il n’y a nullement là une négligence de l’étude, mais, bien au contraire, un moyen de la renforcer, en particulier dans un endroit comme Béer Chéva(2). La Hala’ha établit clairement que, pour une Mitsva ne pouvant être mise en pratique par quelqu’un d’autre, “ on néglige l’étude de la Torah et l’on se consacre à la Mitsva ”, selon les termes du commentaire de Rachi sur le traité Moéd Katan 9b.
J’ai demandé à mon secrétariat de vous adresser les parutions des éditions Kehot, conformément à votre demande. Sans doute me confirmerez-vous les avoir reçues.
Avec ma bénédiction de réussite afin de rapprocher les cœurs des enfants d’Israël de notre Père Qui se trouve dans les cieux, pour qu’ils craignent la Parole de D.ieu, étudient Sa Torah et pratiquent Ses Mitsvot,
Notes
(1) Le Rav D. T. Merzbach, de Béer Chéva.
(2) Où les centres d’étude étaient très peu nombreux.
14 Iyar 5717,
Brooklyn,
Au distingué ‘Hassid qui craint D.ieu,
le Rav David Tsvi(1),
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à votre lettre du 7 Iyar, dans laquelle vous me dites que vous êtes enseignant, dans la Yechiva de Béer Chéva.
Il est sans doute inutile de vous souligner que le besoin du moment est le suivant. Tout contact avec un Juif ou une Juive, quelle que soit sa motivation, doit avoir pour but de lui apporter la crainte de D.ieu et de lui faire prendre conscience de la vérité absolue de la pratique des Mitsvot. Bien entendu le contenu et la forme des explications ne sont pas les mêmes, dans les petites classes et dans les plus élevées. Mais, l’objectif reste bien identique. Avec de la réflexion, on peut trouver, dans tous les types d’enseignement, le moyen d’introduire un dicton qui invite à la crainte de D.ieu, une conclusion applicable à l’accomplissement des Mitsvot. On peut vérifier concrètement qu’il en est bien ainsi. Ceci souligne encore plus clairement les propos de notre Torah : “ Il faut craindre D.ieu et garder Ses Mitsvot, car c’est tout le but de l’homme ”.
Vous concluez votre lettre en disant que vous êtes navré de devoir interrompre votre étude pour donner vos cours. Vous déduirez de ce qui vient d’être dit qu’il n’y a nullement là une négligence de l’étude, mais, bien au contraire, un moyen de la renforcer, en particulier dans un endroit comme Béer Chéva(2). La Hala’ha établit clairement que, pour une Mitsva ne pouvant être mise en pratique par quelqu’un d’autre, “ on néglige l’étude de la Torah et l’on se consacre à la Mitsva ”, selon les termes du commentaire de Rachi sur le traité Moéd Katan 9b.
J’ai demandé à mon secrétariat de vous adresser les parutions des éditions Kehot, conformément à votre demande. Sans doute me confirmerez-vous les avoir reçues.
Avec ma bénédiction de réussite afin de rapprocher les cœurs des enfants d’Israël de notre Père Qui se trouve dans les cieux, pour qu’ils craignent la Parole de D.ieu, étudient Sa Torah et pratiquent Ses Mitsvot,
Notes
(1) Le Rav D. T. Merzbach, de Béer Chéva.
(2) Où les centres d’étude étaient très peu nombreux.