Lettre n° 5442
Par la grâce de D.ieu,
11 Iyar 5717,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
Après une longue interruption, j’ai reçu votre lettre du 29 Nissan, dans laquelle vous me dites que vous êtes revenu encore une fois à la Yechiva. Puis, un mois plus tard, vous avez changé d’avis et vous avez accepté un poste d’enseignant. Et, vous estimez maintenant que cela ne vous convient pas non plus.
De façon générale, un tel comportement indique une absence totale de soumission, un manque d’organisation jusque dans les domaines les plus importants et, combien plus, en ceux qui sont accessoires. Il est clair qu’une telle manière d’agir est totalement exclue. Et, bien entendu, la réparation ne se trouve pas dans le ciel et elle n’est pas difficile. Il suffit, pour cela, de réfléchir pendant quelques temps au fait que chacun d’entre nous a été créé dans un but bien précis, pour servir le Créateur, selon l’expression de la Michna. En conséquence, l’inactivité et l’attitude consistant à n’en faire qu’à sa guise font la preuve que vous n’avez pas l’intention d’assumer cette mission et de servir le Créateur.
En outre, il est bien évident que l’on ne peut pas s’installer de la manière qui convient, dans la vie, si l’on n’en fait qu’à sa tête et si l’on a pour objectif de ne pas se fatiguer, de quelque manière que ce soit, ni en étudiant, ni en travaillant. Il semble, en effet, que ce soit effectivement pour cette raison que vous aviez quitté la Yechiva, que vous venez de le faire encore une fois et que vous ne voulez pas enseigner. En effet, il faut, pour cela, abandonner votre vie désordonnée, ce que vous refusez.
Bien entendu, mon intention n’est pas uniquement de vous faire de la morale, mais surtout de vous souligner, une fois pour toutes, qu’un homme ne peut pas prendre la décision qu’il constitue une exception, par rapport à la règle générale, s’appliquant pratiquement à tous, selon laquelle : “ Celui qui te dit ne pas avoir fait d’effort et avoir, néanmoins, connu le succès, ne le crois pas ”. Vous devez vous demander encore une fois pourquoi vous ne voulez pas enseigner et ce qui adviendra quand vous adopterez une activité agricole. Il est probable que vous refuserez également ce travail et il y a même tout lieu de penser que ce sera effectivement le cas. Interrogez donc les agriculteurs sur ce qu’ils font. Puis, après réflexion, vous travaillerez avec empressement, en consentant l’effort qui correspond à l’enseignement ci-dessus de nos Sages, dans le domaine que vous vous choisirez, sans vous abuser vous-même, en considérant qu’à l’inverse de la pratique courante, vous gagnerez votre vie miraculeusement, au bout de quelques jours. Souhaitez que s’accomplisse la promesse des Sages selon laquelle : “ Celui qui fait des efforts les voit couronnés de succès ”. Puisse D.ieu vous inspirer la bonne décision, matériellement et spirituellement à la fois.
Tout ce qui vient d’être dit s’applique également à la conclusion de votre lettre. Vous dites que votre situation morale est terrible, que vous avez abandonné vos études, que vous souhaitez retourner à la Yechiva. On peut réellement se demander si une telle situation peut être qualifiée de terrible. En effet, le mauvais penchant n’en est responsable que pour une très petite part. Il n’y a là que de la paresse, qu’un désir de ne faire aucun effort, en quelque domaine que ce soit. Certes, cela provient également du mauvais penchant, car l’empressement est une valeur fondamentale du domaine de la Sainteté. Pour autant, ce n’est pas ce que l’on entend couramment par l’expression “ mauvais penchant ”. Il sera donc aisé de le vaincre, car la paresse et l’indolence vont à l’encontre de la logique la plus évidente et non uniquement de celle d’un homme que l’on qualifie d’intelligent ou bien de celle de l’âme divine.
Vous évoquez vos fiançailles avec une jeune fille qui a le même prénom que votre mère. Il faut envisager cette union uniquement si l’on ajoute un nom(1) à l’une ou à l’autre. De plus, elles ne devront pas habiter dans le même endroit(2).
Vous ne me dites rien de votre participation aux activités des jeunes de l’association ‘Habad, durant ce mois de Nissan. Peut-être le manque est-il uniquement dans votre lettre, mais non dans l’action concrète.
Avec ma bénédiction,
Pour le Rabbi Chlita,
le secrétaire,
Notes
(1) Voir, à ce sujet, les lettres n°2485, 3674, 5226 et 5520.
(2) De sorte que le jeune couple ne peut habiter dans la même ville que les parents de l’épouse.
11 Iyar 5717,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
Après une longue interruption, j’ai reçu votre lettre du 29 Nissan, dans laquelle vous me dites que vous êtes revenu encore une fois à la Yechiva. Puis, un mois plus tard, vous avez changé d’avis et vous avez accepté un poste d’enseignant. Et, vous estimez maintenant que cela ne vous convient pas non plus.
De façon générale, un tel comportement indique une absence totale de soumission, un manque d’organisation jusque dans les domaines les plus importants et, combien plus, en ceux qui sont accessoires. Il est clair qu’une telle manière d’agir est totalement exclue. Et, bien entendu, la réparation ne se trouve pas dans le ciel et elle n’est pas difficile. Il suffit, pour cela, de réfléchir pendant quelques temps au fait que chacun d’entre nous a été créé dans un but bien précis, pour servir le Créateur, selon l’expression de la Michna. En conséquence, l’inactivité et l’attitude consistant à n’en faire qu’à sa guise font la preuve que vous n’avez pas l’intention d’assumer cette mission et de servir le Créateur.
En outre, il est bien évident que l’on ne peut pas s’installer de la manière qui convient, dans la vie, si l’on n’en fait qu’à sa tête et si l’on a pour objectif de ne pas se fatiguer, de quelque manière que ce soit, ni en étudiant, ni en travaillant. Il semble, en effet, que ce soit effectivement pour cette raison que vous aviez quitté la Yechiva, que vous venez de le faire encore une fois et que vous ne voulez pas enseigner. En effet, il faut, pour cela, abandonner votre vie désordonnée, ce que vous refusez.
Bien entendu, mon intention n’est pas uniquement de vous faire de la morale, mais surtout de vous souligner, une fois pour toutes, qu’un homme ne peut pas prendre la décision qu’il constitue une exception, par rapport à la règle générale, s’appliquant pratiquement à tous, selon laquelle : “ Celui qui te dit ne pas avoir fait d’effort et avoir, néanmoins, connu le succès, ne le crois pas ”. Vous devez vous demander encore une fois pourquoi vous ne voulez pas enseigner et ce qui adviendra quand vous adopterez une activité agricole. Il est probable que vous refuserez également ce travail et il y a même tout lieu de penser que ce sera effectivement le cas. Interrogez donc les agriculteurs sur ce qu’ils font. Puis, après réflexion, vous travaillerez avec empressement, en consentant l’effort qui correspond à l’enseignement ci-dessus de nos Sages, dans le domaine que vous vous choisirez, sans vous abuser vous-même, en considérant qu’à l’inverse de la pratique courante, vous gagnerez votre vie miraculeusement, au bout de quelques jours. Souhaitez que s’accomplisse la promesse des Sages selon laquelle : “ Celui qui fait des efforts les voit couronnés de succès ”. Puisse D.ieu vous inspirer la bonne décision, matériellement et spirituellement à la fois.
Tout ce qui vient d’être dit s’applique également à la conclusion de votre lettre. Vous dites que votre situation morale est terrible, que vous avez abandonné vos études, que vous souhaitez retourner à la Yechiva. On peut réellement se demander si une telle situation peut être qualifiée de terrible. En effet, le mauvais penchant n’en est responsable que pour une très petite part. Il n’y a là que de la paresse, qu’un désir de ne faire aucun effort, en quelque domaine que ce soit. Certes, cela provient également du mauvais penchant, car l’empressement est une valeur fondamentale du domaine de la Sainteté. Pour autant, ce n’est pas ce que l’on entend couramment par l’expression “ mauvais penchant ”. Il sera donc aisé de le vaincre, car la paresse et l’indolence vont à l’encontre de la logique la plus évidente et non uniquement de celle d’un homme que l’on qualifie d’intelligent ou bien de celle de l’âme divine.
Vous évoquez vos fiançailles avec une jeune fille qui a le même prénom que votre mère. Il faut envisager cette union uniquement si l’on ajoute un nom(1) à l’une ou à l’autre. De plus, elles ne devront pas habiter dans le même endroit(2).
Vous ne me dites rien de votre participation aux activités des jeunes de l’association ‘Habad, durant ce mois de Nissan. Peut-être le manque est-il uniquement dans votre lettre, mais non dans l’action concrète.
Avec ma bénédiction,
Pour le Rabbi Chlita,
le secrétaire,
Notes
(1) Voir, à ce sujet, les lettres n°2485, 3674, 5226 et 5520.
(2) De sorte que le jeune couple ne peut habiter dans la même ville que les parents de l’épouse.