Lettre n° 5441
Par la grâce de D.ieu,
11 Iyar 5717,
Brooklyn,
A l’attention de monsieur Its’hak ‘Haskin,
Je vous salue et vous bénis,
Je souhaitais vous écrire, depuis un certain temps déjà, mais je n’ai pu le faire, à cause de mes nombreuses occupations.
Je voudrais vous exprimer ma satisfaction de la visite que vous m’avez rendue ici et de l’occasion qui m’a ainsi été donnée de vous connaître personnellement. J’ai, en particulier, été content d’apprendre, par vos propos, que la manière de considérer la religion avait évolué positivement(1) et que vous-même agissez, de toute votre influence, pour qu’il en soit bien ainsi.
Pour l’avenir, vous avez un projet d’agrandissement et puisse D.ieu faire que votre souhait, en la matière, soit exaucé, au plus vite. Vous bénéficierez, en la matière, du mérite de tous ceux qui, grâce à cela, profiteront d’un encouragement dans le domaine religieux de notre Torah, Torah de vie. Ainsi, vous connaîtrez la réussite. Bien plus, vous disposez, en outre, du mérite de vos ancêtres. On m’a dit, en effet, quelles étaient vos origines, une famille de Rabbanim et de ‘Hassidim.
Conformément à ce dont nous avons parlé, le fait que même un élément matériel n’est jamais perdu(2), et a fortiori, un concept moral, le seul point à prendre en compte étant l’intérêt qu’il présente, je suis certain que votre père vous a légué un sentiment de sacrifice pour tout ce qui est sacré pour le peuple juif. Telle est effectivement la Tradition de nos ancêtres, depuis le mont Sinaï. Puisse D.ieu faire que vous avanciez, d’une étape vers l’autre, afin de révéler cet esprit de sacrifice pour les valeurs saintes de notre peuple, dans une proportion sans cesse accrue.
Le Baal Chem Tov enseigne que tout est effet de la divine Providence. Il n’est donc pas un hasard que notre première rencontre qui, je l’espère, aura un prolongement positif, se soit déroulée à la veille de Chevii Chel Pessa’h, date du passage de la mer Rouge. En ce jour, chacun, au sein de tout notre peuple, peut renforcer sa conscience du fait que les Juifs ne sont pas affectés par les obstacles et les entraves matériels et naturels, dès lors qu’ils vont recevoir la Torah. A l’époque comme à l’heure actuelle, les mers se fendent devant eux.
Avec mes respects et ma bénédiction,
Notes
(1) En Erets Israël.
(2) Voir, à ce sujet, la lettre n°5373.
11 Iyar 5717,
Brooklyn,
A l’attention de monsieur Its’hak ‘Haskin,
Je vous salue et vous bénis,
Je souhaitais vous écrire, depuis un certain temps déjà, mais je n’ai pu le faire, à cause de mes nombreuses occupations.
Je voudrais vous exprimer ma satisfaction de la visite que vous m’avez rendue ici et de l’occasion qui m’a ainsi été donnée de vous connaître personnellement. J’ai, en particulier, été content d’apprendre, par vos propos, que la manière de considérer la religion avait évolué positivement(1) et que vous-même agissez, de toute votre influence, pour qu’il en soit bien ainsi.
Pour l’avenir, vous avez un projet d’agrandissement et puisse D.ieu faire que votre souhait, en la matière, soit exaucé, au plus vite. Vous bénéficierez, en la matière, du mérite de tous ceux qui, grâce à cela, profiteront d’un encouragement dans le domaine religieux de notre Torah, Torah de vie. Ainsi, vous connaîtrez la réussite. Bien plus, vous disposez, en outre, du mérite de vos ancêtres. On m’a dit, en effet, quelles étaient vos origines, une famille de Rabbanim et de ‘Hassidim.
Conformément à ce dont nous avons parlé, le fait que même un élément matériel n’est jamais perdu(2), et a fortiori, un concept moral, le seul point à prendre en compte étant l’intérêt qu’il présente, je suis certain que votre père vous a légué un sentiment de sacrifice pour tout ce qui est sacré pour le peuple juif. Telle est effectivement la Tradition de nos ancêtres, depuis le mont Sinaï. Puisse D.ieu faire que vous avanciez, d’une étape vers l’autre, afin de révéler cet esprit de sacrifice pour les valeurs saintes de notre peuple, dans une proportion sans cesse accrue.
Le Baal Chem Tov enseigne que tout est effet de la divine Providence. Il n’est donc pas un hasard que notre première rencontre qui, je l’espère, aura un prolongement positif, se soit déroulée à la veille de Chevii Chel Pessa’h, date du passage de la mer Rouge. En ce jour, chacun, au sein de tout notre peuple, peut renforcer sa conscience du fait que les Juifs ne sont pas affectés par les obstacles et les entraves matériels et naturels, dès lors qu’ils vont recevoir la Torah. A l’époque comme à l’heure actuelle, les mers se fendent devant eux.
Avec mes respects et ma bénédiction,
Notes
(1) En Erets Israël.
(2) Voir, à ce sujet, la lettre n°5373.