Lettre n° 5431

Par la grâce de D.ieu,
6 Iyar 5717,
Brooklyn,

Au Rav, distingué ‘Hassid qui craint D.ieu,
et se consacre aux besoins communautaires,
le Rav Meïr(1),

Je vous salue et vous bénis,

Je fais réponse à votre lettre du jour anniversaire de la naissance du Rabbi Maharach(2) ont le mérite nous protégera.

En un moment propice, je mentionnerai le nom de cette femme, à laquelle D.ieu prêtera longue vie, près du saint tombeau de mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera.

Elle est sûrement suivie par un médecin spécialiste et il faut vérifier que l’on utilise bien les derniers médicaments et les traitements les plus récents, en la matière, que les médecins prescrivent avec succès, aux Etats-Unis. Les médecins de votre pays les connaissent sûrement.

A cette occasion, il serait bon que l’on fasse vérifier les Tefillin de son mari et les Mezouzot de leur maison. Elle-même donnera de la Tsédaka, avant d’allumer les bougies, à la veille du Chabbat et des fêtes.

Tout est effet de la divine Providence et, en l’occurrence, son mari vous a demandé de m’écrire, alors que je ne suis ni médecin, ni fils de médecin. Le but de cette démarche est donc assurément que cet homme, en s’adressant à moi, se rapproche de la ‘Hassidout ‘Habad. Et, si de tous les principes de la Torah, il est dit : “ Grande est l’étude qui conduit à l’action ”, combien plus en est-il ainsi de la ‘Hassidout, soulignant qu’une synthèse de toute chose doit être établie. En l’occurrence, cela veut dire, non seulement, qu’il doit intensifier son étude de la ‘Hassidout, mais aussi qu’il doit adopter, encore plus fermement, ses usages et ses pratiques. Vous trouverez sûrement les mots qui conviennent afin de lui expliquer tout cela et vous me donnerez de bonnes nouvelles, à ce sujet.

Avec ma bénédiction pour donner de bonnes nouvelles,

Notes

(1) Le Rav M. Gurkov, de Londres. Voir, à son sujet, la lettre n°4581.
(2) Le 2 Iyar.