Lettre n° 5411

Par la grâce de D.ieu,
1er jour de Roch ‘Hodech Iyar 5717,
Brooklyn,

Aux membres du comité de Kfar ‘Habad,
que D.ieu vous accorde longue vie,

Je vous salue et vous bénis,

Au cours des discussions qui ont eu lieu ici même, ces dernières semaines, quelques points ont été portés à ma connaissances et je suis surpris de ne pas les avoir appris par votre intermédiaire. Ce sont, en particulier, les suivants :

A) L’an dernier, on a clôturé le village de Batil. Je voudrais savoir quel terrain a été clôturé. Inclut-il le vieux village, le second côté ? On vient de me rapporter maintenant qu’après que les travaux aient commencé comme à l’accoutumée, le maître de l’endroit, le Rav C. Z(1) Chlita a proposé d’aménager cette clôture afin qu’elle soit également un Erouv(2). Cette proposition a été acceptée avec bienveillance et c’est effectivement ce que l’on a fait.

B) Au cours de ces dernières années, on a demandé aux membres du comité ou à des responsables de Kfar ‘Habad, de se préparer à l’année de la Chemitta qui approche(3). Or, ceux qui sont à l’origine de ces interventions considèrent que rien n’a été fait, en la matière, alors que, dans toute la Terre Sainte, on sait que la Chemitta est pleinement respectée dans des endroits comme Komemyout ou ‘Hafets ‘Haïm et qu’on y commence les préparatifs dès la fin de la Chemitta précédente. Certes, il est inutile de se plaindre du passé. En revanche, ces préparatifs peuvent commencer immédiatement. Les responsables de Komemyout ou de ‘Hafets ‘Haïm vous communiqueront sûrement toutes les informations nécessaires.

C) J’ai parlé, ici, au Rav A. Dreizin et des habitants de Kfar ‘Habad m’ont écrit, à propos de la constitution de groupes d’artisans, par exemple pour le tricot. On m’a expliqué que la difficulté résidait dans la nécessité d’un investissement initial, que nul ne pouvait se permettre à titre individuel.

Bien entendu, je suis surpris par cette explication, car il y a sûrement plusieurs banques qui peuvent accorder des prêts, en pareil cas. Pour autant, tout cela n’était pas parfaitement clair à mes yeux(4). Puis, la semaine dernière, on m’a affirmé, sans ambiguïté, que la Bank Ha Poalim accorde effectivement de tels prêts, à condition, bien entendu, que le montant en soit totalement investi dans cette activité et que les personnes soient en mesure de l’assumer, au moins jusqu’à un certain point, qu’ils soient capables d’assumer une telle activité.

Peut-être le comité du Kfar devra-t-il se porter garant, mais cela est possible également. De plus, l’organisation de ces groupes sera, bien entendu, utile également pour ce qui est visé au paragraphe B, pour la Chemitta.

Je suis surpris de ne pas encore avoir eu de nouvelles détaillées de la réception(5) et du rassemblement. Peut-être les responsabilités ont-elles été partagées, de sorte que chacun s’en remet à l’autre. J’ai déjà dit qu’en pareil cas, des doublons sont préférables à une absence totale.

Avec ma bénédiction pour donner de bonnes nouvelles de tout cela et pour que le Kfar connaisse la réussite en tout ce qui le concerne, dans la dimension communautaire et personnelle à la fois,

Notes

(1) Le Rav Chnéor Zalman Garelik, Rav de Kfar ‘Habad.
(2) Afin de pouvoir transporter, dans le domaine public, pendant le Chabbat.
(3) L’année 5719, 1958-1959. Voir, à ce sujet, la lettre n°1536.
(4) Voir, à ce sujet, la lettre n°5437.
(5) Du grand Rabbin d’Angleterre. Voir la lettre n°5409.