Lettre n° 5403
Par la grâce de D.ieu,
28 Nissan 5717,
Brooklyn,
Au Rav, distingué ‘Hassid qui craint D.ieu,
se consacre aux besoins communautaires,
aux multiples accomplissements, le Rav Chlomo(1),
Je vous salue et vous bénis,
J’ai bien reçu votre lettre du 23 Nissan, avec ce qu’elle contenait. Vous me dites que vous avez organisé une réunion ‘hassidique à Pessa’h et j’en suis satisfait. De même, avant la fête, tous les enseignants ont participé à une réunion fructueuse. Sans doute le succès que vous avez connu en tout cela éveillera-t-il en vous des forces nouvelles, pour l’avenir. Bien plus, la ‘Hassidout explique(2) qu’il est plus aisé de servir D.ieu en été qu’en hiver.
C’est, en particulier, le cas depuis le début du temps de notre liberté, jusqu’à celui de la réception de notre Torah. Pendant cette période, en effet, à chaque jour correspond à une Mitsva spécifique, le compte de l’Omer. Bien plus, la Mitsva du jour passé se prolonge encore sur le jour suivant, puisque l’on dit : “ deux jours de l’Omer ” et non “ deuxième jour ”, de sorte que chaque Mitsva précédente ajoute de la force à l’accomplissement des six cent douze autres, conformément à l’affirmation de la Michna selon laquelle : “ Une Mitsva en attire une autre ”.
Vous évoquez la question des Tefillin. Vous devez expliquer qu’il n’y a pas là uniquement un moyen de mieux accomplir la Mitsva, mais bien toute la différence qui peut être faite entre des Tefillin cachères et celles qui ne le sont pas. Bien souvent, une vérification extérieure suffit pour opérer une telle distinction. Il faut seulement observer les parchemins et les boîtiers. Combien plus pourrait-on l’établir en effectuant une vérification profonde, portant, par exemple, sur la compétence du Sofer. C’est une évidence.
S’il est possible de traduire ma lettre, adressée à tous pour la fête de Pessa’h(3), dans la langue du pays, en en réalisant une bonne traduction, fidèle à son contenu, dans un style et avec des tournures grammaticales qui feront bonne impression sur les lecteurs, il serait judicieux de l’envisager, même si cela doit avoir un coût. Bien entendu, il en sera de même pour les autres lettres adressées à tous, si vous trouvez un bon traducteur. Peut-être serait-il judicieux d’éditer une brochure de ces lettres adressées à tous, dans laquelle il y en aura au moins une pour chaque fête de l’année. Vous réfléchirez donc à tout cela, en fonction des conditions de l’endroit et des personnes. Puisse D.ieu faire qu’en cela également, vous connaissiez la réussite.
Avec ma bénédiction et en saluant vos amis, assumant avec vous cette mission sacrée, qui permet la réalisation du Souhait divin de posséder une Demeure ici-bas,
M. Schneerson,
Notes
(1) Le Rav C. Matusof, de Casablanca. Voir, à son sujet, les lettres n°4273, 5563 et 5667.
(2) Voir le Likouteï Si’hot, tome 22, page 221, note 7.
(3) Il s’agit de la lettre n°5357.
28 Nissan 5717,
Brooklyn,
Au Rav, distingué ‘Hassid qui craint D.ieu,
se consacre aux besoins communautaires,
aux multiples accomplissements, le Rav Chlomo(1),
Je vous salue et vous bénis,
J’ai bien reçu votre lettre du 23 Nissan, avec ce qu’elle contenait. Vous me dites que vous avez organisé une réunion ‘hassidique à Pessa’h et j’en suis satisfait. De même, avant la fête, tous les enseignants ont participé à une réunion fructueuse. Sans doute le succès que vous avez connu en tout cela éveillera-t-il en vous des forces nouvelles, pour l’avenir. Bien plus, la ‘Hassidout explique(2) qu’il est plus aisé de servir D.ieu en été qu’en hiver.
C’est, en particulier, le cas depuis le début du temps de notre liberté, jusqu’à celui de la réception de notre Torah. Pendant cette période, en effet, à chaque jour correspond à une Mitsva spécifique, le compte de l’Omer. Bien plus, la Mitsva du jour passé se prolonge encore sur le jour suivant, puisque l’on dit : “ deux jours de l’Omer ” et non “ deuxième jour ”, de sorte que chaque Mitsva précédente ajoute de la force à l’accomplissement des six cent douze autres, conformément à l’affirmation de la Michna selon laquelle : “ Une Mitsva en attire une autre ”.
Vous évoquez la question des Tefillin. Vous devez expliquer qu’il n’y a pas là uniquement un moyen de mieux accomplir la Mitsva, mais bien toute la différence qui peut être faite entre des Tefillin cachères et celles qui ne le sont pas. Bien souvent, une vérification extérieure suffit pour opérer une telle distinction. Il faut seulement observer les parchemins et les boîtiers. Combien plus pourrait-on l’établir en effectuant une vérification profonde, portant, par exemple, sur la compétence du Sofer. C’est une évidence.
S’il est possible de traduire ma lettre, adressée à tous pour la fête de Pessa’h(3), dans la langue du pays, en en réalisant une bonne traduction, fidèle à son contenu, dans un style et avec des tournures grammaticales qui feront bonne impression sur les lecteurs, il serait judicieux de l’envisager, même si cela doit avoir un coût. Bien entendu, il en sera de même pour les autres lettres adressées à tous, si vous trouvez un bon traducteur. Peut-être serait-il judicieux d’éditer une brochure de ces lettres adressées à tous, dans laquelle il y en aura au moins une pour chaque fête de l’année. Vous réfléchirez donc à tout cela, en fonction des conditions de l’endroit et des personnes. Puisse D.ieu faire qu’en cela également, vous connaissiez la réussite.
Avec ma bénédiction et en saluant vos amis, assumant avec vous cette mission sacrée, qui permet la réalisation du Souhait divin de posséder une Demeure ici-bas,
M. Schneerson,
Notes
(1) Le Rav C. Matusof, de Casablanca. Voir, à son sujet, les lettres n°4273, 5563 et 5667.
(2) Voir le Likouteï Si’hot, tome 22, page 221, note 7.
(3) Il s’agit de la lettre n°5357.