Lettre n° 5395

Par la grâce de D.ieu,
24 Nissan 5717,
Brooklyn, New York,

Au grand Rav, distingué ‘Hassid qui craint D.ieu,
se consacre aux affaires communautaires et rend
le jugement, le Rav Yossef(1),

Je vous salue et vous bénis,

J’ai reçu votre lettre en son temps. Du fait de ma charge de travail et de mes occupations, ma réponse a été retardée et vous voudrez bien m’en excuser.

Vous me dites que vous rencontrez des difficultés dans votre action pour renforcer le Judaïsme dans votre communauté, du fait des opposants, des voiles et des obstacles. Différents livres expliquent qu’il ne faut nullement s’en affecter. Bien au contraire, il faut redoubler d’ardeur dans le combat pour la Torah et les Mitsvot et, selon un dicton de nos saints maîtres, il est une certitude qu’un effort n’est jamais vain.

En effet, nous vivons la période du talon du Machia’h(2) et nos Sages nous disent, à ce sujet, que “ il n’est pas de jour…(3) ”. Il est clair qu’ils ne nous l’ont pas fait savoir pour nous effrayer, mais pour nous prévenir, suffisamment tôt, afin qu’aucun Juif ne se décourage en observant la situation et également pour donner une bénédiction, contrebalançant la malédiction, afin que l’on ne se contente pas de ce qui a été acquis jusqu’à ce jour.

Car, “ D.ieu fit l’un face à l’autre(4) ” et, quand la malédiction se renforce, ce qu’à D.ieu ne plaise, il est nécessaire qu’il y ait un renforcement et une accumulation de bénédiction et de bien, c’est-à-dire de tout ce qui concerne notre Torah et ses Mitsvot. La lumière est plus intense, quand elle émane de l’obscurité et rien ne résiste à la détermination.

Avec mes respects et ma bénédiction de réussite en votre mission sacrée,

Notes

(1) Le Rav Y. Charbit.
(2) Quand sa venue est imminente.
(3) Dont la malédiction ne soit supérieure à celle de la veille.
(4) Le bien face au mal.