Lettre n° 5388

Par la grâce de D.ieu,
20 Nissan 5717,
Brooklyn,

Je vous salue et vous bénis,

J’ai bien reçu votre lettre de la veille du temps de notre liberté, dans laquelle vous me dites que les cours sont bien organisés et qu’ils se poursuivent.

A quelqu’un comme vous, il est inutile de rappeler que l’homme est “ celui qui avance ”. Il lui est demandé de connaître l’élévation dans le domaine de la sainteté et de ne pas se contenter de la situation qui était la sienne, avant-hier, ni même hier ou ce matin. Car, chaque journée doit avoir son contenu propre. Vous consulterez l’explication de tout cela, d’après la ‘Hassidout, en des termes merveilleux, au chapitre 14 d’Iguéret Ha Kodech, de l’Admour Hazaken. Et, plus précisément, il en est ainsi chaque jour. Vous consulterez attentivement ce texte. Or, le Saint béni soit-Il exige uniquement en fonction des forces qu’Il accorde. Il est donc certain que tous possèdent celles qui leur permettent de mettre en pratique cette Injonction agréable.

Ce qui vient d’être dit est également la réponse à la conclusion de votre lettre. Vous me demandez ce que sera la fin et l’issue ultime, pour ce qui vous concerne. Or, il n’est pas de but plus louable que de rapprocher les cœurs des enfants d’Israël de notre Père Qui se trouve dans les cieux, en diffusant, à l’extérieur, les sources de la partie profonde de la Torah, de son enseignement caché, qui rattache la partie cachée de l’âme à la Face cachée de la Divinité. C’est une évidence.

Puisse D.ieu faire que le temps de notre libération vous inspire la liberté de tout ce qui fait obstacle au service de D.ieu, tout au long de l’année et dans tous les domaines, comme cela est expliqué, à propos du verset : “ Reconnais-Le ”, dans le Tour et le Choul’han Arou’h, Ora’h ‘Haïm, chapitre 231 et au début du cinquième des huit chapitres du Rambam. Vous consulterez attentivement ces textes.

Avec ma bénédiction pour donner de bonnes nouvelles,

[A cause de la sainteté de la fête, le Rabbi Chlita n’a pas signé cette lettre et je le fais donc à sa place.

Le secrétaire,]