Lettre n° 5387

Par la grâce de D.ieu,
20 Nissan 5717,
Brooklyn,

Je vous salue et vous bénis,

Je suis très surpris et étonné de ne pas avoir de vos nouvelles, depuis votre mariage. J’ai, pourtant, bon espoir que vous mettez en pratique l’Injonction selon laquelle chaque journée doit posséder son contenu propre, en particulier pour ce qui est de la diffusion des sources(1) à l’extérieur, dans le cadre des jeunes de l’association ‘Habad. Sans doute, m’écrivez-vous tout cela, avec le détail nécessaire.

Vous me direz aussi comment se sont passés le mariage et les sept jours de festin qui l’ont suivi. Certes, on peut penser qu’avant, pendant et après le mariage, on a de plus nombreuses occupations. Pour autant, un homme sensé ne veut pas être détourné des réalisations auxquelles on faisait allusion. Il ne permet pas que ces occupations ou même le simple fait de savoir qu’elles existent le placent dans une telle situation, bien au contraire. C’est une évidence.

Vous consulterez également les lois de l’étude de la Torah, de l’Admour Hazaken, au début du chapitre 3. En effet, même après le mariage, vous pouvez encore poursuivre vos études pendant deux ou trois ans, sans être dérangé.

Avec ma bénédiction,

[A cause de la sainteté de la fête, le Rabbi Chlita n’a pas signé cette lettre et je le fais donc à sa place.

Le secrétaire,

E. Kwint,]

Notes

(1) De la ‘Hassidout.
(2) Des accomplissements communautaires.