Lettre n° 5367
Par la grâce de D.ieu,
13 Nissan 5717,
Brooklyn,
Au distingué ‘Hassid qui craint D.ieu
et se consacre aux besoins communautaires,
le Rav Naftali Ha Cohen(1),
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à votre lettre du 23 Adar Richon et à celles qui la précédaient.
A mon avis, vous devez, pour différentes raisons, poursuivre vos études dans l’endroit où vous vous trouviez jusqu’à maintenant. De fait, vous écrivez vous-même que l’on a cessé de vous reprocher votre étude de la ‘Hassidout. Vous me dites également que votre arrivée est quelque peu retardée, parce que vous vous occupez de la Yechiva du soir. Il faut apporter une solution à cette situation. Je veux dire que l’on peut peut-être trouver quelqu’un qui consacrera quelques temps et vous remplacera pendant le moment que vous passez à la Yechiva du soir, alors que vous devriez être dans la Yechiva où vous poursuivez vos études, selon le programme d’étude de celle-ci.
Si vous vous y intéressez, il ne sera sûrement pas difficile de trouver une telle personne. Ainsi, les élèves de la Yechiva du soir ne seront pas lésés, d’autant qu’il ne s’agira que d’un petit moment. Et, s’il est réellement impossible de s’arranger de cette façon, vous privilégierez vos études dans votre Yechiva actuelle. Le mérite du temps que vous consacrez à la Yechiva du soir et, plus généralement, à la diffusion des sources(2), vous protégera, conformément à la promesse tranchée de l’Admour Hazaken, selon laquelle on obtient, en agissant ainsi, “ un cerveau et un cœur mille fois plus affinés ”.
Cette promesse est, en outre, renforcée par la qualité de cette période, puisque l’ensemble de ce mois est considéré comme un Roch ‘Hodech, selon l’explication du Chneï Lou’hot Ha Berit, commentée par la ‘Hassidout. La totalité de ce mois est également synonyme de délivrance et de miracles, affranchissant de tout ce qui trouble, occulte et voile la liberté véritable, liée à notre Torah, en particulier à sa dimension profonde, plus clairement liée aux lettres gravées, ainsi qu’il est dit : “ gravées(3) sur les Tables de la Loi ”.
Puisse D.ieu faire que vous observiez tout cela, de manière concrète, que vous donniez de bonnes nouvelles de tous vos accomplissements communautaires et de vos réalisations personnelles.
Avec ma bénédiction pour une fête de Pessa’h cachère et joyeuse,
Notes
(1) Le Rav N. Roth, de Jérusalem. Voir, à son sujet, la lettre n°4708.
(2) De la ‘Hassidout.
(3) ‘Harout, terme dont nos Sages donnent une seconde lecture : ‘Hérout, liberté.
13 Nissan 5717,
Brooklyn,
Au distingué ‘Hassid qui craint D.ieu
et se consacre aux besoins communautaires,
le Rav Naftali Ha Cohen(1),
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à votre lettre du 23 Adar Richon et à celles qui la précédaient.
A mon avis, vous devez, pour différentes raisons, poursuivre vos études dans l’endroit où vous vous trouviez jusqu’à maintenant. De fait, vous écrivez vous-même que l’on a cessé de vous reprocher votre étude de la ‘Hassidout. Vous me dites également que votre arrivée est quelque peu retardée, parce que vous vous occupez de la Yechiva du soir. Il faut apporter une solution à cette situation. Je veux dire que l’on peut peut-être trouver quelqu’un qui consacrera quelques temps et vous remplacera pendant le moment que vous passez à la Yechiva du soir, alors que vous devriez être dans la Yechiva où vous poursuivez vos études, selon le programme d’étude de celle-ci.
Si vous vous y intéressez, il ne sera sûrement pas difficile de trouver une telle personne. Ainsi, les élèves de la Yechiva du soir ne seront pas lésés, d’autant qu’il ne s’agira que d’un petit moment. Et, s’il est réellement impossible de s’arranger de cette façon, vous privilégierez vos études dans votre Yechiva actuelle. Le mérite du temps que vous consacrez à la Yechiva du soir et, plus généralement, à la diffusion des sources(2), vous protégera, conformément à la promesse tranchée de l’Admour Hazaken, selon laquelle on obtient, en agissant ainsi, “ un cerveau et un cœur mille fois plus affinés ”.
Cette promesse est, en outre, renforcée par la qualité de cette période, puisque l’ensemble de ce mois est considéré comme un Roch ‘Hodech, selon l’explication du Chneï Lou’hot Ha Berit, commentée par la ‘Hassidout. La totalité de ce mois est également synonyme de délivrance et de miracles, affranchissant de tout ce qui trouble, occulte et voile la liberté véritable, liée à notre Torah, en particulier à sa dimension profonde, plus clairement liée aux lettres gravées, ainsi qu’il est dit : “ gravées(3) sur les Tables de la Loi ”.
Puisse D.ieu faire que vous observiez tout cela, de manière concrète, que vous donniez de bonnes nouvelles de tous vos accomplissements communautaires et de vos réalisations personnelles.
Avec ma bénédiction pour une fête de Pessa’h cachère et joyeuse,
Notes
(1) Le Rav N. Roth, de Jérusalem. Voir, à son sujet, la lettre n°4708.
(2) De la ‘Hassidout.
(3) ‘Harout, terme dont nos Sages donnent une seconde lecture : ‘Hérout, liberté.