Lettre n° 5353

Par la grâce de D.ieu,
9 Nissan 5717,
Brooklyn,

Au distingué ‘Hassid qui craint D.ieu
et se consacre aux besoins communautaires,
le Rav Morde’haï(1),

Je vous salue et vous bénis,

Je fais réponse à votre lettre, dans laquelle vous me décrivez brièvement votre vie. Vous faites également allusion à votre attachement à la ‘Hassidout et aux ‘Hassidim(2).

Vous connaissez la parole royale de nos saints maîtres, reproduite dans le Hayom Yom, à la date du 24 Sivan 5703, selon laquelle “ l’attachement véritable passe par l’étude de la Torah. Quand on étudie mes discours ‘hassidiques et qu’on lit mes causeries, quand on s’attache aux ‘Hassidim et aux élèves de la Yechiva, dans leurs études et dans leurs réunions, quand on accède à ma requête de lire des Tehilim et qu’on fixe un temps pour l’étude, on est effectivement attaché ”.

De même, si nous étudions tous les mêmes discours de nos saints maîtres, si nous nous efforçons de respecter les principes instaurés par eux, point le plus fondamental, si nous diffusons les sources de la ‘Hassidout, ses usages et ses pratiques, nous serons, tous ensemble, attachés à l’arbre de vie, à nos saints maîtres, jusqu’à l’Admour Hazaken, le Maguid de Mézéritch et le Baal Chem Tov, desquels il est dit : “ Je me tiens entre D.ieu et vous ”, car ils sont les intermédiaires nous reliant à l’Essence de D.ieu.

En conséquence, j’ai pris plaisir à apprendre, par votre lettre, que non seulement vos fils se trouvent dans les quatre coudées de la Yechiva Torat Emeth, mais qu’en outre, vous avez vous-même fixé un temps pour étudier l’enseignement de ‘Habad, vous enseignez publiquement des discours ‘hassidiques et vous vous efforcez de diffuser les sources(3) en visitant les implantations juives(4) qui, pour l’heure, restent encore extérieures à tout cela.

Il est certain que cette démarche renforcera votre attachement et permettra, avant tout, que celui-ci se manifeste au quotidien, dans tous les domaines, ainsi qu’il est dit : “ En toutes tes voies, reconnais-Le ”. Et, comme sont merveilleux les propos du Rambam, au cinquième de ses huit chapitres, selon lesquels la finalité de tout ce qui concerne l’homme est la perception du Divin ! Vous consulterez ce texte.

Nous approchons du temps de notre liberté, liberté de tout ce qui fait obstacle au service de D.ieu avec joie et enthousiasme, dans l’abondance.

En un moment propice, je mentionnerai votre nom et celui des membres de votre famille près du saint tombeau de mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera, de même que vos actions positives, dans ces domaines. Ainsi, chacun de vous recevra sûrement la bénédiction de Celui Qui donne la Torah, vivifie la vie, en tous vos besoins, matériels et spirituels.

Avec ma bénédiction pour donner de bonnes nouvelles de tout cela, de la continuation de vos actions de diffusion des sources, de l’ajout que vous ferez, conformément à l’Injonction de s’élever dans la sainteté et pour une fête de Pessa’h cachère et joyeuse,

Notes

(1) Le Rav M. Gruzman, de Ramat Its’hak.
(2) Voir, à ce sujet, les lettres n°3817, 4084 et 4392.
(3) De la ‘Hassidout.
(4) Voir, à ce sujet, la lettre n°5337.